Le candidat sortant a bouclé, le 26 août 2016, sa campagne électorale pour la présidentielle du 27 août par trois grandes villes du Gabon : Franceville, Port-Gentil et Libreville.

Ali Bongo face à ses compatriotes, le 26 août 2016, au stade de Nzeng-Ayong à Libreville. © Gabonreview

Ali Bongo face à ses compatriotes, le 26 août 2016, au stade de Nzeng-Ayong à Libreville. © Gabonreview

 

Quelques moments du meeting de clôture à Nzeng-Ayong. © Gabonreview

Quelques moments du meeting de clôture à Nzeng-Ayong. © Gabonreview

À 24 heures du scrutin présidentiel au Gabon, Ali Bongo Ondimba, porte-étendard du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et de la coalition des partis de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, a clôturé sa campagne par trois provinces, et particulièrement dans trois villes stratégiques. Dans la matinée de cette journée marathon pour le président sortant, un meeting gigantesque a été organisé à la place de l’indépendance de Franceville. Face à «son peuple», puisqu’il est natif du Haut Ogooué, Ali Bongo n’a pas hésité à réclamer zéro voix pour ses concurrents dans cette partie du pays.

Le plus remarquable ici a été l’apparition de certains caciques du PDG écartés des affaires et qui étaient présents derrière Ali Bongo Ondimba. Antoine Yalanzèle, Idriss Ngari, Egide Boundouno Simagoye, Ernest Ndassikoula, etc. ont constitué la haie de sages dans cette dernière journée de la campagne à Franceville. L’on notera également au côté du président de la République, la présence de son épouse Sylvia Bongo et de sa mère, Patience Dabany.

Les thèmes abordés ont été les mêmes que ceux développés  durant ces 14 jours de campagne : l’éducation, l’égalité des chances, la formation des jeunes et des femmes, l’emploi, la diversification de l’économie, la paix et la sécurité du Gabon, ainsi que la santé, à travers la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Ali Bongo a indiqué que «demain est un grand jour» et il espère qu’avec les populations du Haut Ogooué et du reste du Gabon, ils vont «célébrer la démocratie».

Au stade de Nzeng Ayong, dans le cinquième arrondissaient de la commune de Libreville, devant une population acquise à sa cause, Ali Bongo a promis se mettre au travail dès le soir du  27 août pour apporter des changements importants au Gabon, non  sans inviter ses compatriotes à faire le bon choix. «Chers compatriotes, le 27  août notre pays a rendez-vous avec l’histoire ; c’est pour cette raison que nous devons faire le bon choix qui nous permettra d’accélérer les réformes économiques que nous avons engagées», a-t-il lancé.

Pour Ali Bongo, le temps de continuer à apporter un changement à travers la formation des jeunes, l’intégration des femmes et l’égalité des chances est arrivé. Car, a-t-il ajouté, le Gabon mérite que l’on fasse encore plus pour son développement. Dans  le même esprit, il a estimé être le seul à avoir pris des mesures courageuses pour améliorer les conditions des vies des Gabonais. «Peut-on me dire que les un million de Gabonais pris en charge par la CNAMGS ne sont pas importants», s’est-il interrogé.

En venant à ses concurrents, le  candidat du PDG s’est dit surpris des agissements de Jean Ping et ses alliés. «Chers compatriotes, voilà des gens qui veulent briguer la magistrature suprême, à qui on a  donné la possibilité de parler aux Gabonais de leur programme, ils ont préféré fuir ; cela est un mépris pour les journalistes gabonais et pour le Gabon. Donc il n’est pas digne de diriger le Gabon», a lancé Ali Bongo en parlant de Jean Ping, estimant que «cette fuite s’explique par le fait que Jean Ping n’ait pas voulu que les Gabonais découvrent toutes les affaires de corruption et de détournements dans lesquelles il est impliqué».

Pour ce qui est de Casimir Oye Mba, le président sortant estime que son attitude n’est que la continuité de ce qui s’est produit en 2009. Quant à Guy Nzouba Ndama,  Ali Bongo l’a qualifié de traitre pour s’être mis du mauvais côté alors qu’il bénéficiait de tous les privilèges. Selon lui, aucun d’eux n’est digne pour diriger le Gabon. Pour terminer, Ali Bongo a invité tous ses compatriotes à préserver la paix, et à accomplir librement leur devoir de citoyen. Car, a-t-il conclu «nous n’avons pas de pays de rechange et le Gabon restera unis et indivisible».

Auteur : Déciré Clitandre Dzonteu et Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. jean dit :

    Gabon : Ali Bongo : vrai faussaire et faux président ?

    go à Ali Bongo Ondimba en passant par Alain-Bernard Bongo et Ali Ben Bongo, c’est un véritable caméléon patronymique qui s’est imposé à la tête du Gabon, voici maintenant 20 mois, sans que l’on sache véritablement qui il est et d’où il vient.

    Loin de lever le mystère sur ses vraies origines et sur sa filiation, l’acte de naissance qu’il a produit, en août 2009, pour constituer son dossier de candidature à l’élection présidentielle a, au contraire, ajouté à la suspicion. Il faut dire que ce vrai-faux document d’état-civil qu’il s’est fait établir par la mairie du 3ème arrondissement de Libreville est un monument d’irrégularités.

    Sur la forme, d’abord : la retranscription des actes de naissance des Gabonais nés à l’étranger est du domaine exclusif de la mairie du 1er arrondissement. C’est une règle qui a cours depuis des années, et cela fonctionne bien. Aussi, contrairement à ce que l’on pourrait être tenté de croire, Ali Bongo n’a pas choisi la mairie du 3ème arrondissement par ignorance, désinvolture ou légèreté. Il n’a tout simplement pas voulu prendre le risque d’aller déposer son dossier dans une mairie où l’officier d’état-civil n’aurait certainement pas cautionné sa supercherie. Par précaution, il a donc préféré s’adresser à la mairie du 3ème que contrôle le CLR de « tonton Jean-Boniface ».

    https://www.youtube.com/watch?v=xewFYf7zzRE

    Sur le fond, l’acte de naissance du fils de Bongo comporte tellement d’incongruités qu’on se demande si cet homme-là n’a vraiment pas du tout peur du ridicule. En tout cas, voilà le Gabon avec un faussaire présumé installé à la présidence de la République. Avec toute la publicité faite autour de cette sordide affaire, c’est tout le pays qui est couvert d’opprobre. Merci Ya Ali !

    https://www.youtube.com/watch?v=EVbEUh2bUDk

    Et pendant que les Gabonais, depuis des mois, se perdent en conjectures au sujet de sa véritable nationalité, il a, avec un cynisme achevé, nommé d’autres étrangers au sommet de l’Etat. Pour faire diversion. Mais l’écran de fumée – qu’étaient censés constituer le Béninois Maixent Accrombessi, directeur de cabinet et véritable président de fait, le Somalien Liban Souleimane, chef de cabinet ou le Gaulois Eric Chesnel, secrétaire général adjoint – n’a pas abusé tout le monde.

    https://www.youtube.com/watch?v=sWIR4IEBLgE

    A commencer par Luc Bengono Nsi qui, pour tenter d’élucider cette vaste imposture, a déposé deux plaintes, le 24/05/2011, devant le procureur le tribunal de grande instance de Libreville : l’une contre X et l’autre contre le maire du 3ème arrondissement. Première audience, le 09/06/2011 à 10 heures. La justice gabonaise aura, à cette occasion, rendez-vous avec l’Histoire…

  2. Moukani dit :

    UN FAUSSAIRE RESTE UN FAUSSAIRE
    August 21, 2016

    BUREAU DE VOTE FANTOME
    Le CES privé de Louis a bien fermé ses portes et a laissé place aux habitations.

    Comment se fait-il que le bureau de vote de cet ancien CES apparaisse encore sur la liste des centres de vote retenus par le ministère de l’intérieur ?

    La technique est simple à comprendre, l’urne correspondant à ce bureau de vote ou les urnes correspondant aux bureaux de vote fictifs vont sortir de la CENAP, vont être bourrées et vont revenir à la Cenap avec des Procès verbaux fictifs en faveur d Ali Bongo.

    Je vous invite chacun dans sa zone à identifier les bureaux et centres de vote fictifs.

    Autre astuce des fraudeurs du PDG, le jour du scrutin, certains bureaux des centres de vote seront fermés toute la journée. Les inscrits de ces bureaux seront appelés à aller voter au bureaux voisins.

    Même pratique, l’urne correspondant à ce bureau sortira de la cenap et y retournera avec des PV fictifs au profit d’Ali Bongo.

    Exigez le jour du scrutin l’ouverture de tous les bureaux de vote avant toute opération. Si vous laissez démarrer ils réussiront leur opération de fraude.

  3. Moukani dit :

    UN FAUSSAIRE RESTE UN FAUSSAIRE
    August 21, 2016

    BUREAU DE VOTE FANTOME
    Le CES privé de Louis a bien fermé ses portes et a laissé place aux habitations.

    Comment se fait-il que le bureau de vote de cet ancien CES apparaisse encore sur la liste des centres de vote retenus par le ministère de l’intérieur ?

    La technique est simple à comprendre, l’urne correspondant à ce bureau de vote ou les urnes correspondant aux bureaux de vote fictifs vont sortir de la CENAP, vont être bourrées et vont revenir à la Cenap avec des Procès verbaux fictifs en faveur d Ali Bongo.

    Je vous invite chacun dans sa zone à identifier les bureaux et centres de vote fictifs.

    Autre astuce des fraudeurs du PDG, le jour du scrutin, certains bureaux des centres de vote seront fermés toute la journée. Les inscrits de ces bureaux seront appelés à aller voter au bureaux voisins.

    Même pratique, l’urne correspondant à ce bureau sortira de la cenap et y retournera avec des PV fictifs au profit d’Ali Bongo.

    Exigez le jour du scrutin l’ouverture de tous les bureaux de vote avant toute opération. Si vous laissez démarrer ils réussiront leur opération de fraude.

    https://www.youtube.com/watch?v=xewFYf7zzRE

  4. SEMA dit :

    Ali est vraiment dans le mensonge,et le peuple gabonais doit montrer sa maturité en l’envoyant aux pâturages.
    Voila quelqu’un dit tout le temps que les démissions du PDG sont dues au fait de la fins des privilèges et qui à un jour du scrutin dit que Nzouba est un traitre car ayant démissionné alors qu’il avait tout les privilèges!!Finalement?
    Quand un homme est emmené à agir ainsi c’est doublement parcequ’il ce moque de l’intelligence du peuple,qu’il croit idiot,et aussi pvrcequ’il est niais lui-même.

  5. CHARLY dit :

    URGENT, le grand architecte de la fraude pour le scrutin est le soi-disant ministre délégué a l’intérieur guy mamiaka, grand spécialiste de la fraude (et nommé a ce poste uniquement pour organiser la fraude massive), qui a fait ses preuve en 2009 dans l’ivindo et a bouée, ou le biafrai eu un score étrangement très très élévé, bourrage des urnes oblige, protégeons notre vote, surveillez ce sulfureux personnage.

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