À fond derrière la sprinteuse Ruddy Zang Milama, la Première dame gabonaise s’est confiée sur les raisons de son soutien à la reine du 100 mètres en Afrique. Interviewée par le quotidien Gabon Matin, Sylvia Bongo déclare avoir d’abord vu «la jeune fille avant l’athlète», lors de leur première rencontre en 2007.

Gabonreview.com - Ruddy Zang Milama portant le drapeau gabonais durant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres - © Sylvia Bongo Ondimba

«Une jeune fille motivée, déterminée et qui savait ce qu’elle voulait. Avec ou sans mon aide (…) elle se serait battue pour arriver. Elle a su attirer mon attention et j’ai voulu l’aider à réaliser ses rêves du mieux que je pouvais. Depuis, avec mon époux, nous suivons de très près son parcours et ses résultats», a affirmé l’épouse du chef de l’Etat.

Pour rappel, la Fondation Sylvia Bongo est devenue le premier sponsor officiel de la sprinteuse gabonaise en mars 2011, afin de «permettre à Ruddy Zang de s’entraîner dans les meilleures conditions et à continuer de porter haut le Gabon sur la scène sportive internationale».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le couple présidentiel ne s’est pas trompé dans son choix, au vu des récompenses glanées par Ruddy Zang Milama. La dernière en date est sa victoire sur 100 mètres aux championnats africains d’athlétisme. «Je suis très fière. Ruddy est aujourd’hui un modèle de réussite pour les Gabonais et les Gabonaises. Elle porte en elle les espoirs de tout un pays à chacun de ses grands rendez-vous», s’est réjoui Sylvia Bongo.

L’occasion pour la première dame d’adresser un message aux jeunes, sportifs ou non. «Ruddy est un exemple de réussite. Ses résultats sont le fruit d’un réel travail, rien n’arrive par hasard. Que ce soit dans le sport ou dans la vie, il faut croire en soi et se donner des objectifs et, le plus dur parfois, s’y tenir», a-t-elle conclu.

Ruddy Zang Milama est actuellement à Londres où elle nourrit le rêve de décrocher la première médaille du Gabon aux Jeux olympiques (JO). Y parviendra-t-elle ? C’est tout le bien qu’on lui souhaite.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. inongo Ayile dit :

    SYlvia ment nous! On vous connait!Toujours a vouloir profiter du succès des autres!

    • Luc Lemaire dit :

      Désolé, sur ce point je ne peux pas vous laisser dire cela. Sylvia Bongo soutient effectivement Ruddy Zang Milama depuis ses débuts, alors que personne la connaissait. Pour le reste je vous laisse seul juge de vos convictions.

      • Joec dit :

        Personne ne la connaissait à part Sylvia, le philanthrope qui s’est rendue dans un quartier défavorisé de Libreville (comme à son habitude!)et a vu cette petite fille courir pieds nu? Tout au Gabon est un don: la bourse, l’emploi,la santé, les équipements sportifs…

  2. CLG dit :

    On veut maintenant nous faire croire que c’est Sylvia et Ali qui ont créé Rudy? Kiééé, le Gabon des Bongo!!! Po po po po po!!!!

    Rudy courrait déjà vite au 100m avant que Sylvia vienne récupérer pour des raisons d’abord politique. N’oublions que Rudy avait vertement critiquer le Gabon (ds l’ensemble), car elle ne recevait déjà aucune aide du pays alors qu’elle le représentait déjà fièrement. À cette époque, le Gabon chantait ses louanges lorsqu’elle gagnait une course sans qu’elle reçoive un sous du pays. C’est surtout suite à ces critiques et à la honte que cela représentait que Sylvia a saisi l’opportunité de se faire voir… Bref, qu’on arrête de nous dire que Rudy est bonne depuis que Sylvia la sponsorise, c’est un gros mensonge! La frangine est forte depuis ses courses à POG!

    • Luc Lemaire dit :

      Non. C’est sur gaboneco que nous avions publié ces critiques en 2008/2009 et elle avait tenu à préciser que depuis le début la seule personne qui l’aidait était Sylvia Bongo. Ces critiques étaient destinées à la Fédération d’athlétisme gabonaise qui effectivement ne se préoccupait de rien. D’ailleurs, dans cet article, nous précisions que d’autres sportifs gabonais qui n’avaient pas la chance d’avoir un sponsors privé avaient beaucoup de mal à s’entraîner correctement, ce qui reste totalement vrai (comme Bingagoye par exemple).
      Elle la sponsorise à titre personnel de 2007 à 2009, puis officiellement à travers sa fondation depuis 2009 : http://www.fondationsylviabongoondimba.org/fr/nos-engagements/education-de-la-jeunesse/ruddy-zang-milama.
      Mais personne ne dit qu’elle est bonne depuis que Sylvia Bongo la sponsorise… Elle était très forte auparavant. Sauf que la compétition de haut niveau coûte très cher et ne peut plus se faire sans des sponsors importants.

      • CLG dit :

        Et alors? Sylvia trouve l’argent où? Sa fondation, mon oeil! L’argent du Gabon qu’on détourne pour les éloges personnelles. C’est la même chose que les caisses de cuisses de dindon qu’on distribue comme dons dans les quartiers. Le peuple se fait berner par ces faux philantropes! Est-ce que Rudy aurait besoin de Sylvia si le Gabon était un pays normal; s’il n’était pas pillé par cette même Sylvia, son mari et leurs bandes? Nous savons que les entraînements coûtent cher au haut niveau, mais avec un seul athlète à son niveau, ne nous dites pas que le Gabon ne peut pas se payer cela…

  3. Pathos y dit :

    Sans être fan de Sylvia, je tiens à dire que tout aide n’a pas toujours pour finalité la récupération politique, même si dans le cas d’espèce, on peut à raison émettre des réserves. Mais à la décharge des Bongo, je suis d’avis avec Luc Lemaire pour dire que le talent en lui même ne suffit pas pour atteindre les sommets d’une carrière sportive de haut niveau. Dieu seul sait que nombreux sont nos compatriotes pétris de talent dans divers domaines qui errent, bien malheureusement, dans nos différentes localités pour peu qu’ils n’existe ni structure, ni mécène pour assurer leur encadrement, encore qu’il faudra déjà les détecter. Lionel Messi exprime aujourd’hui toute la plénitude de son talent que parce qu’il a été détecté, d’abord, et encadre ensuite. Il aurait très bien pu devenir narco trafiquant ou une petite frappe et sevir dans les rues de Buenos Aires. Le mérite de Sylvia est donc d’avoir cru en ce talent. Mieux, de lui avoir installé des rampes de lancement pour la propulser le plus loin possible. Et, jusqu’à présent, je crois, tout marche pour le mieux. Au grand bonheur des Gabonais. Aucune condition n’étant éternelle, Sylvia Bongo quittera un jour son statut de première dame qui lui accorde une forte capacité d’action, mais si, et c’est le mal qu’on lui souhaite, Rudy arrivait à décrocher une médaille aux J.O de Londres, celle-ci restera à jamais gravée dans la mémoire collective et on se foutra comme de nos vieille chaussures de ceux qui auront contribué ‘a la hisser aussi haut.

  4. Ali dit :

    Il faut que Rudy fasse attention car tout ce que touche la monarchie gabonaise pourrie. Alors petit »Rudy » prend garde regarde l’exemple Jimmy Ondo.

  5. l'enfant du pays dit :

    Slt! Pour ma part ce qu’I’ll ya, a retenir ce que Rudy est forte depuis et cela tout le monde le sait.Mainetenant l’affaire de sylvia peut intervenir apres,et cette derniere ne peut faire de cela une histoire personnelle ou politique.I’ll faut reconnaitre comme a dit un des mes predecesseur,que les competition de haut necessite des moyens consequent,et la peut-etre cette derniere a beneficiee de l’aide sylvia ce qui n’est pas mauvais en soit d’autant plus que celle-ci represente le Gabon et non sylvia.

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