Les prestations d’acconage et de relevage pour les containers pleins à l’import au port d’Owendo viennent d’enregistrer une baisse de 20 à 40%. Une mesure saluée par le Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), soulignant qu’elle participera à «réduire le coût de la vie des Gabonais».

© Gabonreview

 

Annoncée le 14 juin dernier, la mesure de remise sur les prestations d’acconage et de relevage pour les containers pleins à l’import au Port d’Owendo, vient d’être commentée par le Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE).

Concrètement, cette remise (-40% sur les frais d’importation des produits de première nécessité, -40% sur les containers frigorifique et -20% sur les autres catégories) «consiste à réduire le coût de biens importés et à rendre l’économie gabonaise plus performante, plus efficace et plus concurrentielle, avec pour résultat global de réduire le coût de la vie des Gabonais», a détaillé le bureau de coordination.

A titre d’exemple, le prix de l’acconage au terminal pour décharger un conteneur de 20 pieds s’élevait, jusque-là, à près de 366 000 francs CFA. «Ces nouvelles remises permettront un gain de près de 150 000 francs CFA par containers aux opérateurs économiques, aux commerçants nationaux, ainsi qu’à l’ensemble des consommateurs Gabonais», a lancé le BCPSGE.

Selon le bureau de coordination, ces remises permettront également de «redynamiser l’économie gabonaise, en allégeant les coûts des échanges portuaires, permettant ainsi au Port d’Owendo d’aligner sa tarification sur les tarifs d’acconage des ports voisins et l’ouvrir à la concurrence pour la livraison de conteneurs dans le grand Libreville».

Si les motivations de cette mesure sont fondées, d’aucuns estiment qu’elles découlent surtout de la concurrence du nouveau port de Gabon economic special zone (GSEZ), opérationnel depuis début juin. Propriété du groupe français Bolloré, les ports d’Owendo et de Port-Gentil intégraient, jusqu’ici, le lot des ports les plus chers du monde.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Me Bhongo-Mavoungou dit :

    Constatant que les conditions de vie des Gabonais ne cessaient de se dégrader, en dépit des statistiques qui pourraient faire croire le contraire, mon équipe et moi, regroupés au sein de l’organisation non gouvernementale TIME, en avons analysé les causes objectives.

    Cette analyse nous a permis de comprendre que nous ne pourrions améliorer notre « quotidien » , si nous ne nous réapproprions pas nos richesses.

    Nous avons ainsi pu remarquer que comme plusieurs pays africains, le Gabon importait plus de 90% de ses biens de consommation et de production, cette importation se faisant à 90%, par voie maritime. Et, malheureusement, une évidence s’offrait à nous : la gestion de notre principal port, celui d’Owendo, avait été confiée à une seule entité, Bolloré, dans des conditions violant honteusement les règles de concurrence et de passation des marchés publics.

    Nous nous sommes donc rendus à l’évidence : le mal prend racine à ce niveau. Une comparaison avec les autres pays du continent nous a permis de découvrir que ce mal était récurrent partout où cet opérateur intervenait, mais que le cas du Gabon dépassait tout entendement.

    Nous avons donc décidé, pour une première sortie, de dénoncer ce monopole devant l’OCDE, obligation étant faîtes aux multinationales européennes, de respecter les lois en vigueur dans les pays où elles installent des filiales et autres succursales.

    Dans un élan protectionniste, cet organe a refusé d’examiner notre demande sur le fond, excipant d’arguments des plus spécieux pour déclarer notre action irrecevable.

    Nous avons ainsi pu mesurer le poids de Bolloré dans l’économie française, des Fonctionnaires du Ministère français de l’Economie ayant la charge d’animer l’antenne locale de l’OCDE.

    Convaincus de la justesse de notre combat, nous nous sommes retournés vers le Conseil d’État gabonais, afin que soit annulé ce contrat qui sous-tendait quelques collusions frauduleuses au profit du Groupe Bolloré.

    Nous avons ainsi maintenu la pression sur le plan judiciaire, notre action ayant été orientée tant contre la Multinationale que contre le Gouvernement gabonais, signataire de cette concession.

    Cernant rapidement la légitimité de ce combat qui a suscité l’adhésion de centaines de milliers de Gabonais et d’amis du Gabon, au travers tant des réseaux sociaux que des médias traditionnels, le Gouvernement gabonais, fort de nos analyses et d’enquêtes menées par lui, vient d’élargir la concession portuaire d’Owendo, à un nouvel opérateur dénommé GSEZ.

    Cet opérateur, dans le cadre d’un partenariat public/privé, a très rapidement sorti de terre, des nouveaux quais, et mis en place une logistique digne des grands ports mondiaux.

    Mais, le plus encourageant, c’est que ce nouveau concessionnaire a immédiatement affiché une mercuriale de prix défiant toute concurrence, faisant ainsi chuter considérablement le coût des importations dans notre pays.

    Et ce qui devait naturellement arriver, survint : STCG, filiale de Bolloré Africa Logistics vient de procéder à la réduction de 40%, du coût de l’ensemble de ses prestations.

    Cette décision vient plus que jamais donner raison à TIME ong qui a su déceler la racine du mal.

    Il est donc plus que certain que la perte du monopole de Bolloré aura une incidence positive sur l’évolution des prix des produits, et par conséquent sur le « panier de la ménagère gabonaise », le niveau des taxes et autres coûts n’intervenant que de manière dérisoire dans l’inflation galopante que nois connaissons.

    TIME ONG, en toute probité, salue cette initiative du Gouvernement qu’elle a su inspirer.

    Il revient désormais à ce même Gouvernement, encore plus que par le passé, de veiller à ce que les Administrations en charge de la régulation et du contrôle des prix jouent pleinement leurs partitions, pour éviter que des opérateurs économiques véreux tentent de se faire des profits vertigineux sur le malheur de nos populations.

    TIME ONG se félicite de cette victoire acquise de haute lutte et de haut vol, en dépit des pressions et autres tentatives d’intimidation et de corruption, pour que nous renonçions, comme d’autres souvent avant nous, à la défense des intérêts des Gabonais, en toute indépendance et sans appartenance idéologique ou partisane aucune.

    Boostés par cet acquis, notre croisade se poursuit donc avec d’autres chantiers, avec une motivation accrue par votre soutien de tous les instants.

    Restons mobilisés car il nous revient à nous et à nous seuls, de prendre notre destinée en mains et, je vous assure qu’avec la Bénédiction et la Protection de Dieu Tout Puissant qui aime profondément notre pays, NOUS MULTIPLIERONS LES VICTOIRES.

    It’s now time to wake up.
    It’s now time to stand up.
    For your rights.

    Que Dieu vous bénisse et continue de veiller sur notre beau et riche pays, le GABON !

    Me BHONGO-MAVOUNGOU
    Avocat
    Président Fondateur de TIME ong

  2. andre dit :

    tres bien pour notre économie

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