L’arrêté fixant le prix de vente public des différentes espèces de poisson à Libreville, Owendo et Akanda a été rendu public par le gouvernement, le 10 janvier. Se traduisant par une baisse de 500 à 1000 francs CFA, la nouvelle mercuriale vise à lutter contre la vie chère.

Du poisson exposé au Capal. © Gabonreview

 

La nouvelle mercuriale pour le poisson a été officialisée après publication d’un arrêté signé par le ministre de l’Economie et celui de la Mer, le 10 janvier à Libreville. Fixant les prix du poisson local issu de la pêche maritime artisanale à Libreville, Owendo et Akanda, l’arrêté court sur une durée de six mois. Le prix du kilo est fixé pour une même espèce, dépendamment de l’achat du poisson à la pirogue du pêcheur, au Centre de pêche artisanal de Libreville (Capal) ou chez un détaillant.

L’arrêté fixe les prix par catégorie de poisson. Dans la première, regroupant le capitaine, le disque gros, la dorade grise, le mérou, le rouge et le sole, le prix du kilo est fixé à 2500 francs CFA pour l’achat à la pirogue, à 3000 francs si l’achat est effectué au Capal et, à 3300 francs en cas d’achat chez un détaillant. La deuxième catégorie englobe le bar, la bécune, le bossu, le disque moyen, la dorade rose, le machoiron d’eau douce et le mulet. Ici, le prix d’achat est respectivement fixé à 2000, 2500 et 2800 francs CFA, selon que l’achat est effectué à la pirogue, au Capal et chez un détail.

Au niveau de la troisième catégorie, les prix arrêtés par le gouvernement sont de 1500 francs pour l’achat à la pirogue, 2000 francs pour l’achat au Capal et 2300 pour l’achat chez le détaillant. Cette catégorie prend en compte le capitaine et le tarpon. S’agissant de la quatrième catégorie, qui regroupe le machoiron de mer, le petit mulet, la raie, le thon et le turbo, le consommateur devra débourser 1000 francs pour l’achat à la pirogue, 1500 francs au Capal et 1600 francs au niveau du détaillant.

Pour la dernière catégorie, composée uniquement du barbillon, le prix du kilo se monnayera à 800 francs, 1000 francs et 1100 francs, respectivement à la pirogue, au Capal et chez le détaillant. Aussi, l’arrêté fixe-t-il le prix du kilo de sardine sur les six prochains mois. Il sera de 500 francs pour l’achat à la pirogue, 800 francs au Capal et 1000 ailleurs.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. beka dit :

    Le gouvernement lutte contre la cherté de la vie en réduisant le prix d’achat du poisson. Quelle bonne nouvelle. Cependant, et les autres secteurs de l’économie, comme par exemple celui du transport, où le prix d’une simple course de taxi est mise aux enchères publiques à Libreville depuis quatre années sans aucune réaction des pouvoirs publics ? Et dire que la législation en vigueur oblige les travailleurs à se trouver à leur poste dès 7h30.

  2. Enfant du pays dit :

    Je voudrais savoir si la vie des gabonais est limitée à 6 mois?

  3. ENIGA dit :

    De quel droit le gouvernement fixe t-il les prix.

    Soit nous sommes dans une économie de marché et de libre concurrence avec un marché qui fixe les prix.
    Que connait les fonctionnaires sur les couts de revient de la pêche (carburant dont le gouvernement à augmenté les prix à deux reprises cette année, carte de pêcheur obligatoire à la hausse etc….).
    On pourra s’attendre du moins à phénomène inverse lorsqu’il baisse les prix du poisson qu’il supprime ces taxes et ces hausses.
    Sinon ce mercuriale comme le reste n’est que de la communication polique et n’a pas de lien avec l’économie réel et donc ne sera pas suivis.

    Pour lutter contre la vie chère moins d’administration publique et de taxes et douane plus de concurrence entre les opérateurs économiques et un marché plus ouvert.

  4. Wano dit :

    Sur quelle base déclare-t-on que le kg de poisson coûte 200 F CFA ?
    Lecarburant, le transport, la conservation, la maintenance du Hors-bors, la paye des employés n’influent pas sur le coût final ?

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