Depuis la tenue de son congrès d’avril dernier, l’Union du peuple gabonais (UPG, légaliste) a connu quelques déboires. D’où l’appel aux militants et responsables à une franche mobilisation.

Réunion du directoire de l’UPG, le 6 juin 2015. © Gabonreview

Réunion du directoire de l’UPG, le 6 juin 2015. © Gabonreview


 
Dirigée par Bruno Ben Moubamba depuis le congrès des 9, 10 et 11 avril dernier à Libreville, l’Union du peuple gabonais (UPG, légaliste) n’a pas connu que de bons moments ces dernières semaines, au point que la querelle de leadership et les procès en légitimité ont fini de peser sur la détermination de plusieurs militants. Poursuites judiciaires, opération de déguerpissement du siège d’Awendjé à Libreville, décès successifs dans le bureau de la nouvelle équipe dirigeante, l’UPG a décidément tout connu en l’espace de quelques semaines. Pourtant, ses responsables disent ne pas souhaiter donner raison ni à ces malheureux événements ni à leurs pourfendeurs du PDG et de la majorité au pouvoir.
Bruno Ben Moubamba, le 6 juin 2015. © Gabonreview

Bruno Ben Moubamba, le 6 juin 2015. © Gabonreview


Le 6 juin dernier, à la faveur d’une déclaration de presse, le président de l’UPG-légaliste, qui tente de se reconstruire, a tenu à «rassurer l’opinion sur l’état de l’UPG, (qui) appartient désormais à ses adhérents» depuis son premier congrès ayant réuni 250 délégués provinciaux. Pour Bruno Ben Moubamba selon qui l’actuel UPG est «le fruit d’une longue marche vers la liberté», il s’agit plus que jamais de remobiliser les troupes et de les rassurer sur le fait que le siège n’a pas été déguerpi. «Notre prétendue expulsion du siège est un grossier mensonge et une manœuvre indigne. On veut nous vilipender sans raison, nous étrangler, nous étouffer, et même nous tuer parfois», a-t-il lancé, avant d’appeler au soutien politique, moral et matériel des militants, en vue de «résister aux persécutions».
S’il a estimé que l’implication de la justice dans l’affaire l’opposant à Mathieu Mboumba Nziengui est «un signe de l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat qui ronge le pays», Bruno Ben Moubamba n’en a pas moins profité pour dénoncer les manœuvres jugées rétrogrades des anciens responsables durant la période 2011-2014. «Notre parti a vécu quatre années sous une gestion opaque depuis que le pouvoir a introduit ce cancer de «l’argent-roi» à l’UPG, profitant du décès de son fondateur le 15 octobre 2011», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Dans les invraisemblances, l’UPG ne peut pas avoir dépensé en 2013, plus de 15 millions de francs de loyer ou près de 18 millions de francs de salaires (fictifs). Qu’avons-nous fait de 2012 à 2013, d’un budget de plus de 80 millions de francs ? Est-ce pour cela qu’il faillait bloquer l’organisation du congrès ?» Une affaire dans laquelle il a annoncé l’intervention de la Cour des comptes. Comme quoi, les querelles internes à l’UPG n’ont pas fini de rythmer la vie de ce parti : les conseillers municipaux de Port-Gentil, qui auraient permis l’expulsion de la mairie de la ville pétrolière de deux de ses représentants, pour avoir participé au congrès, ont, du reste, été mis en garde.
 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. La terre généreuse dit :

    Quand on a une base plus large qui vous suit malgré les manoeuvres de denigrement orchestrées par ceux qui » parlent et qui ne savent pas », l’UPG qui se trouve à Awendje travaille, réflechit et avance allegrement vers ses objectifs énoncés. Le temps va bientôt nous reveler des choses encore cachées dans des tombes des contre verités! Un jour cette « pierre meprisée et rejetée pr ceux qui batissent » pourrait la principale de l’engle. car chacun a son étoile qui brille et brillera encore dans la sombre nuit des choses. BBBM courage, ils sont nombreux qui savent que tu vibre pour le renouveau de l’UPG et du peuple de l’UPG ignoré par ceux qui mangent, boivent et dansent l’oriengo, grâce à cet argent corrompu qui enrichit leurs poches naguère démunies.

  2. Le Coq de l'UPG dit :

    Je constate pour le regretter par la suite, que certains gabonais se trompent encore amplement jusqu’à ce jour au sujet de cette vomissure et vermine appelée Bruno Ben MOUBAMBA. Certains de ses ouilles pensent petitement que ce dernier peut être un des héritiers du Président Pierre MAMBOUNDOU, je dis faux ! Moi de là où je suis, je sais que MOUBAMBA n’est pas un homme politique, c’est un simple activiste qui sort du chapeau des ONG et pas plus. C’est quelqu’un qui a faim et soif, un vrai opportuniste. Je vous prie chers frères et sœurs de suivre son petit circuit politique, vous vous rendrez compte de ce que ce fou est un papillon. L’UPG n’est pas à vendre ou à donner à quelqu’un qui a passé du temps à injurier publiquement sans vergogne le Président Pierre Mamboundou, à visage découvert. Attention ! Les vrais upégistes capés sont nombreux dans ce monde pour diriger ce parti. Si ce fou respectait un temps soit peu ses couilles, il n’allait pas adhérer à l’UPG. Que ce fou de Moabi qui veut coute que coute diriger l’UPG, « heureusement que c’est dans ses rêves », puisse décliner aux gabonais son projet de société. Il n’en n’a pas. C’est vraiment dommage que des intellectuels, des gens qui ont travaillé des années durant à coté du Président Pierre Mamboundou, se fassent diriger par un fou. C’est regrettable. Voyez-vous, depuis qu’il se fait passer président de l’UPG dans « ses rêves », il n’a même pas essayé d’apporter une simple contradiction à l’action du gouvernement. Il ne peut pas, un exercice qu’il ne connait pas, tout ce qu’il sait, s’est l’injure et la critique vaine. Moubamba ne dirigera jamais je dis bien jamais l’UPG. C’est un fou, il ne lui reste plus qu’enlever ses sales haillons.

  3. Le coq dit :

    Je constate pour le regretter par la suite, que certains gabonais se trompent encore amplement jusqu’à ce jour au sujet de cette vomissure et vermine appelée Bruno Ben MOUBAMBA. Certains de ses ouilles pensent petitement que ce dernier peut être un des héritiers du Président Pierre MAMBOUNDOU, je dis faux ! Moi de là où je suis, je sais que MOUBAMBA n’est pas un homme politique, c’est un simple activiste qui sort du chapeau des ONG et pas plus. C’est quelqu’un qui a faim et soif, un vrai opportuniste. Je vous prie chers frères et sœurs de suivre son petit circuit politique, vous vous rendrez compte de ce que ce fou est un papillon. L’UPG n’est pas à vendre ou à donner à quelqu’un qui a passé du temps à injurier publiquement sans vergogne le Président Pierre Mamboundou, à visage découvert. Attention ! Les vrais upégistes capés sont nombreux dans ce monde pour diriger ce parti. Si ce fou respectait un temps soit peu ses couilles, il n’allait pas adhérer à l’UPG. Que ce fou de Moabi qui veut coute que coute diriger l’UPG, « heureusement que c’est dans ses rêves », puisse décliner aux gabonais son projet de société. Il n’en n’a pas. C’est vraiment dommage que des intellectuels, des gens qui ont travaillé des années durant à coté du Président Pierre Mamboundou, se fassent diriger par un fou. C’est regrettable. Voyez-vous, depuis qu’il se fait passer président de l’UPG dans « ses rêves », il n’a même pas essayé d’apporter une simple contradiction à l’action du gouvernement. Il ne peut pas, un exercice qu’il ne connait pas, tout ce qu’il sait, s’est l’injure et la critique vaine. Moubamba ne dirigera jamais je dis bien jamais l’UPG. C’est un fou, il ne lui reste plus qu’enlever ses sales haillons.

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