A l’issue du Conseil des ministres du 19 mai 2017, le Plan de relance économique (PRE) 2017-2019 a été entériné, prévoyant, entre autres, de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du Produit intérieur brut (PIB) dans les trois prochaines années.

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Le Conseil des ministres du 19 mai 2017 a validé un document portant sur la période 2017-2019. Ce faisant, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Ce qui devrait participer à l’amélioration du contexte économique national, mais également du bien-être des populations.

Le développement de la conjoncture internationale s’est en effet caractérisé ces dernières années par la chute du prix du baril de pétrole et une certaine morosité de l’activité économique mondiale. Ce qui a notamment eu pour conséquence un ralentissement de la croissance dans les pays de la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac), en général et particulièrement au Gabon.

Pour sortir de ce ralentissement économique, le gouvernement gabonais a donc préconisé l’élaboration d’un plan de relance articulé autour de cinq (5) grands programmes :

  • l’optimisation des recettes et le financement de l’économie ;
  • la maîtrise des dépenses publiques ;
  • l’amélioration de la compétitivité des filières forêts-bois, agriculture, pêche, tourisme, mines, hydrocarbures, habitat, travaux publics et économie numérique ;
  • l’amélioration du cadre des affaires,
  • la qualité des services aux citoyens.

Le PRE a pour objectifs de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du PIB dans les trois prochaines années ; atteindre un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014 soit au moins 4% ; renouer avec un solde positif de la balance des paiements afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et ainsi rétablir une bonne couverture de la monnaie et de ramener l’encours de la dette à un niveau inférieur ou égal au plafond stratégique établi par le gouvernement. Pour ce point, l’on estime que le dialogue avec le secteur privé doit être impérativement poursuivi.

La gouvernance économique et la compétitivité sont également des points clés de ce document qui souffre de l’absence saisissante de données chiffrées, mais se fonde sur l’impérieuse nécessité de sortir le pays de la crise qui le secoue dans tous les segments. Il est question de de rendre plus attractifs le cadre et l’environnement des affaires. Dans ce contexte, on note l’obligation de l’accompagnement des filières stratégiques porteuses de croissance, l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des outils de financement de l’économie. Ainsi, pour booster la transformation économique du pays, le soutien à l’investissement vise notamment à lever les obstacles structurels au développement et à promouvoir la croissance à travers une politique économique proactive à court, moyen et long terme.

 
GR
 

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