Saisi en novembre dernier par des acteurs de l’opposition au sujet du supposée «faux» acte de naissance d’Ali Bongo, le tribunal renvoie à la Haute Cour de justice non sans dénier aux requérants la capacité juridique de saisir cette juridiction d’exception.

Sidonie Flore Ouwé, le 13 décembre 2014. © Gabonreview/Martin Safou
Sidonie Flore Ouwé, le 13 décembre 2014. © Gabonreview/Martin Safou

 
Sous le coup d’une plainte pour «inscription en faux» depuis le 14 novembre dernier à l’initiative de quelques membres du Front de l’opposition pour l’alternance, Ali Bongo n’a pourtant rien à craindre : son cas serait visiblement trop compliqué pour certaines juridictions gabonaises, à l’instar du tribunal de Libreville dont le procureur général a annoncé, le 13 décembre courant, le «refus d’autorisation d’assigner». En clair, le tribunal de Libreville ne poursuivra pas Ali Bongo.
La décision qui ne manquera pas de susciter de vives réactions, repose sur deux principaux fondements, a expliqué Sidonie Flore Ouwé, mettant en avant «la procédure» et les prérogatives de sa juridiction. Si les initiateurs de cette plainte «courageuse» ont davantage agi en hommes politiques, n’omettant nullement que la moindre faute de leur part serait utilisée comme un prétexte pour invalider leur action, leur procédure n’en est pas moins frappée d’«irrecevabilité». Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, ne l’ayant visiblement pas trouvé à son goût, a tout de même tenu à justifier que s’agissant de l’irrecevabilité de cette initiative, une maxime en droit permettrait de résumer la position de la juridiction qu’elle représente. «Pour actionner le tribunal, il faut un intérêt», a-t-elle donc fait savoir, avant d’ajouter : «C’est dans cette logique qu’un groupe de personnes ayant un lien juridique, et donc une personnalité juridique, peut saisir le tribunal parce qu’ayant un intérêt commun.» Or, estime-t-elle, Zacharie Myboto, Jacques Adiahéno, Jean Ping et leurs compagnons n’ont aucun intérêt juridique commun. Belle trouvaille que celle qui consiste à ne voir aucun intérêt commun entre des citoyens du même pays !
Aussi, pense-t-elle que «les intérêts (des plaignants) étaient vraisemblablement multiples», chacun donnant l’impression de tenter de mettre l’initiative à son profit. De même, a tenu à dire Sidonie Flore Ouwé, «ne peut saisir une juridiction pour des faits dénommés de haute trahison et de violation du serment, que les membres de l’Assemblée (nationale), du Sénat représentant les 2/3 du Parlement». Soit. Se pose par la suite la question de «la compétence» du tribunal civil. Selon le procureur de la République, une aussi grosse affaire ne saurait être jugée qu’à la haute cour de justice et certainement pas dans sa juridiction. Aussi, annonce-t-elle, «le tribunal a décliné sa compétence parce qu’un président de la République en exercice ne peut être traduit devant une juridiction de droit commun mais par une juridiction d’exception», conformément à l’article 78 de la Constitution. Voilà qui est dit ! Voilà qui ne manquera pas de susciter des débats de spécialistes sur l’irresponsabilité juridique du président de la République, la frontière entre l’institution et le citoyen, les actes commis avant son entrée en fonction, le rôle et missions du procureur de la République ainsi que la frontière entre les juridictions de droit commun et celles d’exception.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Minko dit :

    Cette dame , du haut de son arrogance , terminera devant un tribunal populaire …

  2. Alternance 2016 dit :

    Aaaaaaaaaaaah le Gabon. Mais c’est vrai, Ali Bongo est en exercice. Donc la plainte ne peut aboutir… S’il vous plaît, ne confondez pas Incompétence et Corruption.

  3. Lumiere dit :

    J’ai l’impression que que ce groupe des bandits opposants sont au dessus de Dieu. ils se disent que le Gabon c’est leur propieté.Au lieu de bien vieillir non ils veulent accuser X ou Y pour la fin de leur vie.

  4. Bassomba dit :

    Tous ceux qui ont hué sur J A Ogoulinguende pour n’avoir pas signé cette plainte doivent comprendre maintenant que celui ci a eu raison très tôt!

  5. Le citoyen libre dit :

    Dans :http://gabonenervant.blogspot.com/
    Une reponse est donnée
    Que se passe-t-il quand les actes reprochés au président sont antérieur à sa prise de fonction? Dans ce cas, des personnes physiques et morales peuvent déposer des plaintes contre l’individu devenu président, et ces plaintes doivent être entendues par les tribunaux compétents. En refusant de recevoir la plainte de l’opposition, le Procureur de la République, Madame Sidonie Flore Ouwé, a procédé à un abus juridique. Nous nous expliquons clairement sur ce point de manière à être compris de tous: souvenez-vous chers lecteurs, qu’en 1998, alors qu’il était président en exercice en France, une plainte fut déposée contre Jacques Chirac par un contribuable parisien l’accusant de faux et usage de faux dans l’attribution d’emplois fictifs à la Mairie de Paris, alors qu’il y était maire, à des membres de son parti. La Cour de Paris se prononça pour l’ouverture de l’instruction le 6 janvier 1999, pour faux en écritures publiques, prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics, recel, complicité et destruction de preuves, contre le Président Français en exercice et ses complices. Le camp Chirac invoqua l’immunité présidentielle, mais la Cour d’Appel de Paris jugea que les faits reprochés n’étaient pas couverts par cette immunité et que la plainte devait poursuivre son cours, mais la sentence infligée, si sentence il y avait, ne pourrait être servie qu’après le départ de Chirac du pouvoir. Le 30 janvier 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre prononça un jugement de culpabilité contre les protagonistes. Au cours des dépositions, le Président en exercice, fut entendu pour sa défense. Le 16 Mai 2007, Chirac quitta la Présidence; mais le 21 novembre 2007, le juge d’instruction mettait Jacques Chirac en examen pour « détournement de fonds publics ».

    • Fax1 dit :

      Cette analyse est exacte.
      Etrangement, le procureur général n’a pas parlé d’impunité du chef de l’Etat dans l’exercice de ces fonctions et a cité une absence d’intérêts communs et de personnalité juridique des plaignants (sic).
      Une nouvelle absurdité.
      Toute personne a une personnalité juridique et peut ester en justice. La recherche de la vérité concernant des faux et usage de faux est ouvert à tous citoyen gabonais.
      La procureure voudrait elle dire qu’il y a différents types de Gabonais qui ont des droits différents?

    • raphael bandega lendoye dit :

      Vous ouvrez les éléments intéressants pour un débat juridique et citoyen sur la question en cause. En effet, l’immunité accordée aux occupants d’une fonction ne signifie pas licence. C’est une prérogative qui est invoquée dans l’intérêt de la fonction. Dès lors, les actes antérieurs à la prise de fonction ne peuvent être couverts par cette immunité. De la même façon, les actes commis en cours de fonction ne sont pas tous compris dans le champ de cette prérogative s’ils n’ont rien à voir avec la fonction: on dit alors que l’acte est détachable de la fonction. Il est donc parfaitement possible qu’une autorité bénéficiaire d’une immunité ou d’une inviolabilité puisse être attrait en justice. Des juridictions étrangères l’ont établies pour des autorités relevant de leur système judiciaire. Mais comment comprendre la prise de position du procureur? La première réponse qu’elle est relativement jeune pour assumer une telle responsabilité et qu’on peut comprendre qu’elle soit encore influençable. Ensuite, qu’elle est un fonctionnaire placé sous l’autorité directe du pouvoir établi qui a pu commander qu’elle dise ce qu’elle a dit par écrit: » la plume est serve… » au parquet. Elle a obéit à sa hiérarchie. Ce qu’il faut comprendre, une fois pour toutes c’est que les institutions d’un pays surtout sous-développées sont solidaires les unes des autres, à moins d’un immense acte de courage qui doit forcer le respect.Dès lors qu’un dérèglement grave s’impose en son sein comme l’occupation par un individu de la fonction la plus élevée de l’Etat avec un réseau de complicités qui constitue un pacte de pouvoir, ce n’est pas à la justice de corriger cela. C’est le peuple qui doit recadrer les institutions pour redéfinir les termes du contrat social. Que les Gabonais le comprennent et se lèvent: c’est la seule solution au problème.

      • La Fille de la Veuve dit :

        Venant d’un titulaire d’un doctorat en droit et enseignant à la faculté de droit de Libreville, on ne peut être plus clair.
        Merci à vous Monsieur Bandega lendoye.

      • jean-jacques dit :

        @raphael bandega lendoye..
        Il serait souhaitable que tu commences à te lever avec tes enfants ta femme tes parents avant de dire au peuple de se lever. Vous voulez toujours pousser les autres à aller dans la rue alors que tes enfants ou tes parents sont bien protégés. Les gabonais ne sont plus manipulables ils ont compris depuis 1993 avec le père Paul Abessolo qui avait roulé un peuple qui lui avait fait confiance…

        • raphael bandega lendoye dit :

          Je suis dans la rue lorsqu’il le faut. Mes parents parfois, si l’on prend ce mot dans sa compréhension gabonaise. Quant à mes enfants, il suffit d’être là pour les reconnaître: ce sont tous ces jeunes qui recherchent un idéal pour structurer leur existence. La rue est l’agora actuel; on y montre par sa présence l’expression d’une prise de position politique. C’est un geste pacifique et civique que ceux qui encombrent les allées du pouvoir s’ingénient à entraver. Mon objectif c’est une prise de conscience citoyenne des enjeux de son développement qui attirent vers le haut les éléments du débat public. Pour cela, il faut que la rue soit ce qu’elle est: un espace ouvert à tous et non la chasse gardée des marcheurs de commande, appointés de deniers publics. La peur est mauvais conseiller. Ceux qui l’instrumentalisent ne font pas action citoyenne
          Raphael Bandega Lendoye

        • Jon dit :

          JJ faut répondre maintenant à Monsieur LENDOYE! A ce niveau je crois que tu n’es plus du débat.

      • Bassomba dit :

        Monsieur le Premier ministre du gouvernement fantoche de Mba obame: estimez vous heureux que vos collègues du Snec vous aient porté secours pour avoir votre salaire (afin de nourrir vos proches et vous même) suspendu 4 ans durant. Soyez modeste et ayez profil bas, car lorsqu’on est premier ministre d’un gouvernement, on gouverne et on ne demande pas la pitance à l’adversaire!

        • raphael bandega lendoye dit :

          Non, pas fantoche mais légitime parce que constitué par celui que tous les témoignages révèlent comme l’élu de l’élection présidentielle du 30 août 2009. Celui qui est en place est un gouvernement de fait issu d’un coup d’état électoral. D’origine violente, il gouverne par la violence: la rétention illégal de mon traitement de fonctionnaire pendant 46 mois en est l’une des manifestations. Vous devez remarquer que cela ne nous a pas fait flancher de notre conviction, exprimée par l’ensemble de l’Opposition que la prise du pouvoir a été usurpée. Nous avons courageusement assuré pendant tout ce temps nos enseignements comme tous les autres fonctionnaires qui n’ont pas recouvré comme nous leurs droits légitimes. Contre la violence, contre la captation du pouvoir, contre le coup d’état, il faut encore plus des actes de courage citoyens pour aider au rétablissement du droit. Ainsi, il a suffit que le snec se mette en grève pour que le jour même mon traitement et celui de mes autres collègues soit rétabli. Il faudrait que la même méthode soit utilisée pour rétablir les droits des autres fonctionnaires touchés par la même mesure illégale. Contre l’injustice il y a de nombreux palliatifs.
          Je ne peux pas être modeste. J’ai accepté de souffrir dans l’intérêt du peuple gabonais. J’ai accepté de souffrir pour rejeter les méthodes illégitimes d’accession au pouvoir. Aidé par ma conscience et soutenu par le peuple gabonais, je n’ai pas été brisé par les usurpateurs qui, comme tous les voleurs sont déterminés. Le temps a été mon allié comme il est celui de la vérité. Vous me reconnaissez dans cette charge puisque vous-même me reconnaissez premier ministre. Assumez votre position à visage découvert comme je le fais, nous aiderons à la clarification qui est la marque du débat démocratique.

  6. Protège ton mange-mil, on a tout compris. C’est malhonnête.

  7. kild dit :

    Les gens pensent qu’on porte plainte a un président en exercice dans le désordre comme ça. C’est plaintes c’est juste pour distraire les populations et augmenter les tensions dans le pays.
    Aucun intérêt.

  8. Kulu Mefack dit :

    Le tribunal de Libreville se déclare incompétent. Ce titre dit tout car à mon avis il est incompétent tout court. Voilà une occasion manquée pour le procureur de la République. Ce rejet est grossièrement expéditif. Il démonte un manque de courage et le niveau de paresse qui caractérise la justice… Cette attitude affecte profondément la crédibilité de cette institution. Quand les gens n’y croient plus, le risque c’est que chaque citoyen soit tenté de se faire justice soi-même. Est-ce que c’est ce que les gouvernants souhaitent ?

  9. LaForce dit :

    Ouwé est-il un nom gabonais? On est toujours sous contrôle! Même un gibier se détache du piège. Chers compatriotes, levons-nous dans la prière (voir la bible: 2 Chroniques 7v14). Quelqu’un qui a commis des crimes pour être au pouvoir, n’est pas prêt à partir. Seul Dieu peut le déstabiliser.

  10. Bienvenue au bongoland dit :

    Franchement SYDODO, c’est pas parceque tu es l’epouse d’1 beninois que tu va faire ca a tes compatriote. Pourtant tu es 1 gabonaise, il ta vaudouiser apparemment ou alors comme dise cert1, tu conait pas le droit? comment tu peut etre aussi arrogante? aussi méprisante? pourtant tu es 1e ghettosard, tu a desabiller le 1er mimistre actuel parceque tu te sentait mépriser, aujourd’hui tu ose mépriser la population en déclarant que « la justice n’est pas rendu au nom de ce que pense le citoyen lamda »!!!!!!!! tout ca parceque tu collabore avec l’Etranger, pitoyable!!!

  11. Mearshirmer dit :

    Il ne s’agit pas de crier sur Mme le Procureur,il faut connaitre le connaitre le Droit,et c’est ce qu’elle a fait…Et meme celui qui a déposé cette plainte le savait

  12. La Fille de la Veuve dit :

    Madame le Procureur,
    Primo, il n’y a eu aucune plainte contre Ali Bongo. Ni en tant que personne, ni en tant que Chef de l’Etat. La plainte ici concerne « INSCRIPTION DE FAUX EN ECRITURE PUBLIQUE ».
    Les plaignants demandaient au juge de dire si Oui ou Non, l’acte de naissance délivré le 29 mai 2009 constituait un faux en écriture publique. Cet acte ayant été délivré par le Service d’Etat civil de la Mairie du 3ème arrondissement de la Commune de Libreville, il revenait à ce service d’être poursuivi ou non par le Tribunal, étant donné que l’acte est réputé avoir été délivré par ce service.
    Concernant l’immunité du Président de la République Gabonaise, il semble que celle-ci a été, sur le fondement de l’article 78 de la Constitution, limité aux cas de trahison du serment et de haute trahison. Est-ce le cas ? La plainte ne le dit à aucun moment.
    * *
    VOICI LE TEXTE DE LA PLAINTE
    INSCRIPTION DE FAUX EN ECRITURE PUBLIQUE (Article 171 &Suivant du Code de Procédure Civil)
    Date : 12 Novembre 2014
    Document concerné : acte de naissance utilisé par Monsieur Ali BONGO (cf. Pièce n°1)
    Par : ADIAHENOT Jacques ; AMOUGHE MBA Pierre ; EYEGHE NDONG Jean ; KOMBILA KOUMBA Pierre André ; MALOLAS Jean Marcel ; MAYOMBO MBENDJANGOYE Fulbert ; MBA NDONG Albert ; MISSAMBO Paulette ; MOUITY NZAMBA Benoit ; MYBOTO Zacharie ; NTOUTOUME NGOUA Jean ; OYE MBA Casimir ; PING Jean ; ROUGOU Jean Pierre.
    Eléments : Ce faux acte de naissance a été remis à plusieurs administrations, notamment à la Commission Electorale Nationale autonome et Permanente, d’où la connaissance de son existence par l’inscripteur.
    Enonciations fausses :
    1- L’acte de naissance énonce que Monsieur Ali BONGO est né le à 9 février 1959 à Brazzaville. Faux.
    Toutes les personnes nées avant 1960 l’ont été, pour l’Afrique centrale, dans l’administration de l’Afrique Equatoriale Française. L’Etat civil de cette administration se trouve à Nantes en France. Les services de Nantes disent ne pas avoir enregistré la naissance de Monsieur Ali BONGO (cf. Pi7ce n°2)
    2- L’acte de naissance énonce comme nom du père Albert Bernard BONGO. Faux.
    En 1959, Monsieur Omar BONGO ONDIMBA avait pour seul prénom Albert jusqu’à son entrée au Gouvernement le 24 septembre 1965. Il ne prendra le prénom de Bernard que le 1er Septembre1966 lorsqu’il est promu Vice-Président du Gouvernement.
    Cet acte de naissance contient en ses dispositions fondamentales des énonciations fausses. Il s’agit d’un faux patent qu’il convient d’inscrire en faux Principal conformément aux dispositions des articles 163 et 171 du Code de Procédure Civile.
    * *
    VOICI CE QUE DIT L’ARTICLE 78 DE LA CONSTITUTION GABONAISE.
    « «
    Article 78. – La Haute Cour de Justice est une Juridiction d’Exception non Permanente. Elle juge le Président de la République en cas de violation du Serment ou de Haute trahison.
    Le Président de la République est mis en accusation par le Parlement statuant à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres, au scrutin public.
    Pendant l’intersession, le Décret de convocation du Parlement sera exceptionnellement pris par le Premier Ministre.
    Le Vice-président de la République, les Présidents et Vice-Présidents des Corps constitués, les membres du Gouvernement et les membres de la Cour constitutionnelle sont pénalement responsables devant la Haute Cour de Justice des actes accomplis dans 1’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou délits au moment où ils été commis, ainsi que leurs complices et co-auteurs en cas d’atteinte à la Sûreté de l’Etat (L. 1/97 du 22 avril 1997).
    Dans ce cas, la Haute Cour de Justice est saisie, soit par le Président de la République, soit par les Présidents des Chambres du Parlement, soit par le Procureur Général près la Cour de Cassation agissant d’office ou sur saisine de toute personne intéressée (L. 14/2000 du 11 octobre 2000).
    Le Président de la République qui a cessé d’exercer ses fonctions ne peut être mis en cause, poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé pour les faits définis par la loi organique prévue à l’article 81 de la Constitution (L. 14/2000 du 11 octobre 2000).
    « «
    * *
    VOICI CE QUE DIT L’ARTICLE 67 DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE.
    ARTICLE 67. Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.
    Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.
    Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l’expiration d’un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions.

    • raphael bandega lendoye dit :

      Exact. La fonction n’était pas visée par la plainte. Ce sont les mentions d’un acte officiel qui l’étaient. Dire le contraire c’est commettre un abus de droit.

    • ouvre tes yeux dit :

      je te recommande de faire appel à la décision du président du tribunal de basse juridiction. le précident de la cour d’appel peut interpréter correctement la loi. Ne succombe pas à la première décision.
      Il est claire que la plainte ne porte pas sur un motif lié à l’exercice de la fonction présidentielle. Nous demandons aux hommes politiques ayant porté plainte de faire un appel de fonds à la population afin de payer les honoraires d’avocats.
      Sure sure ce dossier ira à la Cour Internationale de Justice.

      • nnomdzi dit :

        Je souscris parfaitement à cette idée,avec une justice aux ordres,il est mieux de s’en remettre aux instances internationales et cela permettra aussi à tous ces incompétents de comprendre qu’il faut qu’ils s’affranchissent de toutes ces petites combines gabono-gabonaises qui donnent de tout un peuple une sombre image.

  13. Je te salut la Fille de la veuve, c’est clair…

  14. Bouka Rabenkogo dit :

    Chassons Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Un point, c’est trait. Il n’y a plus de 2016. Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014 date de la publication en France du livre « Les nouvelles affaires africaines », du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu’en 2016 revient à dire qu’Ali Bongo a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas au faussaire Ali Bongo.
    Nous considérons comme complice de haute trahison toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne plus souffrir d’être un pays « hors la lois » et présenter à l’international l’image d’un peuple complice d’un parjure. Les différents meeting organisée ça et là n’ont qu’une valeur égocentrique. Ils ne conduisent pas à l’essentiel: faire partir Ali ou le chasser du pouvoir.
    Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie à assez durer. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant la Noel, c’est à dire le 24 décembre 2014, alors le Mouvement « Les Patriotes » retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni de l’opposition et a tout autre mouvement politique de l’opposition.
    « C’est fini, les combines politico-politiciennes ».
    Le meeting du 20 décembre doit être celui du départ sans conditions d’Ali le biafrais et de sa légion de mafieux apatrides.
    A bon entendeur…

  15. cevance mouss dit :

    ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!aaaaaaaaa!!!!! Mais que croyaient les opposants? ah! ah! ah! ah! ah! donc meme eux ils n’ont pas encore compris que le Gabon n’est pas un pays de droit? Ah! ah! ah! Mais qui Dit Ali dit Sidoni!!!!! La go qui confond les organes humain au corp animal! ah! ah! ah! ah! ça m’aurait etonné… Merci

  16. OLAME dit :

    L’officier public est désigné par la loi pour recevoir et conserver les actes de l’état civil et en délivrer des copies ou des extraits (déclaration de naissance, reconnaissance d’enfant, mariage…).
    Les fonctions d’officier d’état civil sont exercées par le maire, ses adjoints et ses agents territoriaux délégués.
    Leurs activités sont contrôlées par le Procureur de la République.
    Sidonie OUWE est donc responsable de la délivrance de cet acte d’où ses manigances.

  17. cevance mouss dit :

    ça me fait mal rire!!!!! ali=sidoni… Merci

  18. Bassomba dit :

    Les carottes sont cuites pour le front de l’opposition, il ne lui reste plus qu’à affronter la terrible épreuve (qu’il redoute) des élections de 2016!

  19. Ergotte dit :

    Pauvre sidonie, là tu t’es complètement fourvoyée, tu t’es vendu au vue et au su de tous. Mais de quel intérêt commun parles tu?
    En cas de révolution, personne ne t’oublieras.

  20. Philippe vouette dit :

    Bonjour, Bonsoir A tous !
    Le gouvernement est dans un registre qu’il maitrise parfaitement ….LE FAUX !!!!
    Nous savions que cette plainte faite par le Front Uni finirait ainsi !!!
    Nous avons en face de nous un camp qui a eu 47 ans pour parfaire sa stratégie….
    Personnellement je crois savoir que plusieurs anciens barons et ténors ont rejoint le front uni …
    Il est peut être temps de montrer que l’expérience acquise au cours de ces longue années au sein de ce camp fait la différence …
    Je crois qu’il est temps d’organiser une vrai grande marche pour demander le départ de l’usurpateur.
    La manière dite légale (justice) n’existe pas au GABON alors il serait temps de regarder toutes les autres voies subsidiaires …
    Cette situation d’impunité me révolte, seul les immergent arrivent A voir des signes d’émergences…dans cette cacophonie …
    Mon inquiétude aujourd’hui c’est de voir que le mal est si profond que même après le départ de l’usurpateur il va nous falloir des décennies pour faire une refonte totale de TOUT les systèmes au pays…Tous sans exception…
    Même nos mœurs sont A revoir … insister sur l’éducation (écoles primaire et secondaire gratuite pour tous)… je ne rêve pas c’est possible
    Réapprendre l’instruction civique …et revoir la portée du Drapeau tricolore (Vert-jaune-bleu)…que les membres des différents corps s’en approprient l’essence même…
    Réinstaurer le droit d’ainesse au détriment du droit pécuniaire… réapprendre des valeurs que ce groupuscule s’évertue A nous faire oublier …..
    Une chose est sure personne ne viendra d’un coup de baguette magique tout remettre dans l’ordre même après ALI car nous sommes en dessous de zéro …c’est assurément la traversée du désert que nous allons faire ensemble ….je souhaiterai la faire avec vous tous compatriotes de tout bords …mais sans ALI …SANS ALI …PLUS DE BONGO pour le moment ils ont déjà fait leurs preuves….en 47 ans je crois que la messe est dite ….
    Je crois que du temps de OMAR le bateau prenait l’eau …Avec ALI nous coulons ….nous coulons…
    Chassons l’imposteur….Chassons l’imposteur …
    Je ne vais plus écrire sur ce site …car cela reste aujourd’hui pour moi une perte de temps ….
    Je vais attendre jusqu’en fin de mois l’appel du FRONT UNI ….
    Si rien ne se passe …alors je crois que chacun dans ce pays sans loi équitable est libre et responsable de ses actes…
    Cordialement,
    Philippe Vouette

  21. Léon-Paul BOUNOMBAR-MOUNGONGO dit :

    La République a ses Institutions et ses lois. Le Gabon a besion de ses fils et filles « intègres » pour le bon fonctionnement des Institutions et l’applications des lois. « Ce n’est pas la loi qui faut craindre, mais le juge. »

  22. Léon-Paul BOUNOMBAR-MOUNGONGO dit :

    *Touches hypersensibles, lire (application) merci.

  23. imagine56 dit :

    La plainte serait irrecevable, très bien, cela ne veut pas dire que l’affaire est règlée, nous n’allons pas nous laisser abattre
    et puis nous savions bien que cette plainte n’allait pas prospérer
    nous sommes quand au Gabon, le pays où la justice est aux ordres…Moi, je n’en veux pas à la procureure, elle est loin d’avoir le courage de Mme Justine Ndong Eyi qui en son temps avait fait condamner MM Adiahenot et Ndemezo/
    Mme Owouè a respecté les instructions de la TRÈS HAUTE HIÉRARCHIE, est ce que c’est nouveau sous notre ciel?
    je crois qu’il faut se calmer et rester ZEN, cette affaire va encore faire jaser, on parlera de justice bananière etc….
    rien n’est acquis, on a perdu une bataille mais pas la guerre.

  24. georges dit :

    justice aux ordres. vous êtes pitoyable aux yeux des Gabonais et de la communauté internationale. flore ouwé les gabonais te regardent chaque jour que DIEU fait.

  25. Ango Na dit :

    le pays est mal rien ne reste impossible de part et d’autres bien des preuves et explications restent a donner. jamais vecu autant de greves de notre histoires impossible a resoudre car aucune equation n’y apporte soulagement. le pouvoir en place demeure sourd et affirmer que tout va bien dans notre pays reside dans l’utopie. nous avons besoin de solutions ne pouvons plus pointer seulement. cadrons nos debats toujours dans le sens tendant a ameliorer nos conditions tant sur les informations en ligne afin que cela s’etende jusqu’au bas quartiet et que cela demeure un language commun. arretons d’insulter les gas sinon in agit comme ces etrangers la et leur hierarchie. que nos grands qui sont devant et se battent pour la liberation soient plus pragmatique « la Verite residant dans la reussite de l’action » il serait plus judicieux pour les plus ages et verreux de se mettre d’avantage en guerre chaque jour qui passe.

  26. Bassanguiano lempibi dit :

    Bonjour jean jacques ! Moi, j’ai un niveau cp zero…dites moi je voudrais savoir avec quel acte de naissance ton champion se presentera en 2016 ? Avec l’acte de serge william Akassaga ? ou bien celui « retrouve « , a Brazzaville ? Sauf d’une malhonnete intellectuelle inouie, sache simplement que ton candidat est d’ores et deja disqualifie pour 2016…Le bons sens voudrait qu’un meme individu ait plusieurs actes de naissance.Mme ouwe peut se declarer incompetente aujourd’hui pour trancher le probleme, la cenap sera mise pied au mur lors de l’examen de candidature… je crois que le pdg en ce moment precis va nous reinventer la roue. jean jacques, je suis du haut ogooue, Ali est un tricheur, a lui de degager le plancher au lieu de forcer les choses…Au passage, je ne te parle pas de sa nationalite. C’est un autre debat avec le dossier medical…suis mon regard, jean jacques !!!

  27. BEKALE BITEGUE dit :

    Le peuple lui même fera sa justice. Sidonie sera bien jugée.

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