L’Institut gabonais de l’image et du son (Igis) et l’Institut français du Gabon (IFG) ont offert à la banque d’images un espace de promotion tout au long de la 10e édition des Escales documentaires de Libreville (EDL) et au-delà de l’événement.

Desirey Minkoh, à l’ouverture de l’expo photo, le 23 novembre 2015. © Gabonreview

Desirey Minkoh, à l’ouverture de l’expo photo, le 23 novembre 2015. © Gabonreview

 

Quinze années après sa création, Afrikimages agency, c’est aujourd’hui une quinzaine de jeunes photographes et plus de 30 000 photographies abordant diverses thématiques. Une expérience qui lui vaut de bénéficier d’une belle réputation. Pourtant, cette banque d’images reste encore peu connue. Raison pour laquelle l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis) et l’Institut français du Gabon (IFG) ont tenu à lui offrir une visibilité en lui consacrant une exposition. «Il se trouve que notre agence est plus connue à l’extérieur que dans son propre pays. Une raison pourrait le justifier : nous arrivons à vendre dans d’autres pays. Or, au Gabon, la photo ne s’achète pas à son prix, bien que nous tenons à mettre de la valeur et une certaine exigence à ce que nous faisons. Du matériel utilisé à la formation de nos jeunes, nous consentons un réel investissement, qui ne nous permet pas de vendre au prix pratiqué sur le plan national», analyse Désirey Minkoh.

Avec Yvan de Gabon Pictures, l’équipe Afrikimages Agency. © Gabonreview

Avec Yvan de Gabon Pictures (à g.), l’équipe Afrikimages Agency. © Gabonreview

Sur les 80 photos fournies à l’occasion de la 10e édition des Escales documentaires de Libreville (EDL), 32 sont exposées jusqu’au 18 décembre prochain. Entre deux projections, le public a la possibilité de découvrir ou redécouvrir le travail des photographes et de discuter avec eux. «C’est toujours un honneur d’être sollicité pour un évènement à caractère international. Etant entendu qu’Afrikimages a une vocation panafricaine, l’occasion n’était que belle. Aussi, nous estimons que le documentaire n’est pas loin de ce que nous faisons, notamment le reportage, qui contribue également à la sauvegarde de la mémoire. Il s’agit, en effet, d’instants que nos objectifs arrêtent et figent dans le temps, pour qu’ils soient appréciés par le public», confie Desirey Minkoh.

Si les photographes d’Afrikimages agency présents à l’ouverture de l’exposition ont littéralement été pris d’assaut par le public qui cherchait à décoder, comprendre ou tirer quelques enseignements sur des photos précises, c’est parce que leur qualité suscite l’admiration. «Il est important que les Gabonais sachent que c’est dans leur pays qu’existe la première banque d’images d’Afrique centrale. Et ce n’est pas que des mots. A Afrikimages agency, nous sommes capables d’exposer dans des domaines aussi variés que le sport, l’économie, la politique, les conflits, de même que dans tous les aspects de la vie, en général», lance Désirey Minkoh.

 

 
GR
 

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