Philipe Grandjean représente, sur la tropicale Amissa Bongo, la société GSO qui assure la prestation des photos-finish et classements sur la ligne d’arrivée. Ses conclusions de l’édition qui s’achève.

Philipe Grandjean, le 5 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Gabonreview : À force de rester aux photos-finish vous avez de données que tout le monde n’a pas. Quel bilan pouvez-vous faire de cette 12 édition de la Tropicale ?

Philipe Grandjean : Je crois qu’on a vu une très très belle course, une couse très animée avec des échappées, avec des rebondissements, une équipe comme Minsk Cycling Club qui avait pris le maillot jaune puis, à l’étape suivante, se l’est fait déposséder par Direct Energie. Beaucoup de rebondissements et une très belle épreuve avec des coureurs qui veulent très bien se placer parce que sur la Tropicale c’est toujours très prestigieux de remporter une victoire d’étape ou bien de se faire une très belle place au général.

À quelques minutes de la fin de cette édition si vous aviez un pronostic à faire, sur qui miserez-vous ?

Ah je pense que Yohann Gene a course gagnée. Il a d’abord une équipe très forte autour de lui. C’est un parcours qui lui convient très bien c’est un très bon sprinter et je pense qu’il va conserver son maillot jaune.

Avez-vous un mot sur les équipes africaines ?

Ce qu’on peut dire c’est qu’incontestablement le cyclisme africain a beaucoup progressé depuis les premières éditions. Aujourd’hui, ils disputent la course pour remporter le classement général, pour remporter les classements annexes. On voit que par exemple la meilleure équipe du classement général c’est l’équipe marocaine, qui est une équipe africaine. On voit que sur les classements annexes tels que les grimpeurs, les points chauds, etc. ce sont des coureurs africains qui sont en tête. Donc  ça démontre la très très belle progression du cyclisme africain .

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Alino dit :

    Effectivement c’est prestigieux, le monde entier en parle d’ailleurs. Vous avez pris votre argent car tout flatteur vit dépens de celui qui l’écoute.
    Bravo Monsieur, les gabonais eux réclament des écoles.

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