Le chef de l’Etat vient de présenter le Projet de loi de finances (PFIP) 2018, les recettes budgétaires sont évaluées à plus de 1842 milliards de francs CFA, en hausse de 7,5% par rapport à 2017.

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Le Projet de loi de finances (PFIP) 2018 vient d’être présenté par le chef de l’Etat. Déterminant les ressources et les charges de l’Etat, le texte se décline en deux parties : «Conditions générales de l’équilibre budgétaire et financier» et «Evaluation des recettes budgétaires». Dans la seconde partie, l’on apprend que les recettes budgétaires sont évaluées à plus de 1842 milliards de francs CFA, en hausse de 7,5% par rapport à 2017.

Plus précisément, en 2018, les recettes fiscales sont évaluées à plus de 1025 milliards de francs CFA. Tandis que les dons, legs et fonds de concours représentent plus de 2,22 milliards de francs CFA des recettes budgétaires. Les cotisations sociales sont établies à plus de 54 milliards de francs CFA. Et les autres recettes, enfin, s’élèvent à près de 581 milliards de francs CFA.

Les informations contenues dans la seconde partie de la loi révèlent également que pour l’année budgétaire 2018, les prélèvements opérés au profit des collectivités locales sont évalués à près de 26 milliards de francs CFA. L’on découvre également que les dépenses du budget de l’Etat pour l’année 2018 sont fixées à plus de 2032 milliards. Et que les dépenses des comptes d’affectation spéciale sont arrêtées à plus de 100 milliards de francs CFA.

S’agissant des dettes financières et les amortissements de prêts, le budget 2018 a été fixé à plus de 875 milliards de francs CFA. La PFIP 2018 met aussi en évidence le montant des crédits de budget de l’Etat par mission. En 2018, en effet, 36 missions ont été arrêtées et couteront plus de 1931 milliards de francs CFA. Soit près de 107 milliards de francs CFA de plus qu’en 2017.

Par ailleurs, le PFIP 2018 met en relief plusieurs nouveautés.  Comme la redéfinition des sociétés et collectivités imposables ; les conditions de déductibilité des agios, intérêts et autres frais bancaires ; le taux de l’impôt sur les sociétés désormais fixé à 35% ; les termes du bénéfice de remboursement des crédits TVA ; les barèmes actualisés des droits d’accises ; l’imposition de la contribution foncière des propriétés ; etc.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. puff dit :

    Voici encore une loi de finance sous estimée à 2680 milliards de cfa.

    Il suffi prendre 150 milliards la dessus pour créer une compagnie aérienne made in gabon, ou de construire un nouvel aéroport à NTOUM comme amcky salle l’a fait au sénégal. renseignez vous!

    Mais depuis 50 ans, les 2680 milliards de cfa de budget du gabon bon an mal an vont dans l’entonnoir de la franç-afric.

    l’argent de nos matières premières ne rentre pas au gabon.
    seul l’argent des impotes, de la douane et d’autres taxes locales font fonctionner le gabon.
    Sur 2680 milliards, je retire 860 milliards de masse salariale qui empêchent le gabon de décoller. Il reste 1820 milliards de cfa.
    le remboursement de la dette prend 400 milliards.
    il reste 1420 milliards.
    le budget de fonctionnement prend 900 milliards.
    il reste 520 milliards pour l’investissement.
    or les 520 milliards sont recupérés par la franç-afric!
    Pour investir au Gabon, l’état doit d’abord éponger ses dettes à la con!
    La guinée équatoriale qui n’est pas endettée, construira bientôt un chemin de fer Malabo Douala, Malabo Libreville, pour écouler sa production industrielle après la livraison de 10 autoroutes!

  2. Djouori dit :

    Le vrai probleme du Gabon est de revenir aux resultats des urnes du 27 aout 2016. Le probleme est moral et les budgets et tout le reste, ce sont des accessoires. Le 31 aout 2016, le sang a coule comme celui d’Abel, il demande toujours vengeance. L’immoralite politique est comme la loi de la gravite. Tout massacre de citoyens pour se maintenir au pouvoir tire toujours le pays vers le bas comme tout objet suspendu dans l’espace finira par tomber. Regardons, la RDC, la Cote d’Ivoire, le Togo. Le pouvoir dans le sang en Afrique est comme la tragedie de Cain. Helas, c’est la verite.

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