Le Secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi Ahmad, a reçu le 10 septembre 2015 à Libreville, une délégation composée du directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, du Représentant du ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, de celui de la Bad et du ministère gabonais de l’Enseignement pour discuter de la mise en œuvre des «Petu» et de «Sige».

Un moment des échanges entre le SG de la CEEAC et ses hôtes, le 10 septembre 2015, à Libreville. © Gabonreview

Un moment des échanges entre le SG de la CEEAC et ses hôtes, le 10 septembre 2015, à Libreville. © Gabonreview


 
Les projets «Petu» (Pôles technologiques d’excellences universitaires) et «Sige» (systèmes d’information pour la gestion de l’éducation), ont amené les personnalités sus-citées au siège librevillois de de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC). En matinée déjà, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pacôme Moubelet Mboubéya, avait procédé à la signature de la Déclaration d’engagement des ministres de l’Enseignement supérieur des Etats de la CEEAC portant sur la création de ces Petu et Sige. Une déclaration signée des années avant, en 2012, à Yaoundé.
Photo de famille au terme de la rencontre. © Gabonreview

Photo de famille au terme de la rencontre. © Gabonreview


La démarche de cette délégation, conduite par le directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Felix loïteohin Ye, accompagné du Conseiller technique N°1, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun (Président du Comité de pilotage), Jean Paul Komon, a été de présenter ce dossier à la CEEAC afin que tout soit mis en œuvre pour la création de ces pôles d’excellence en Afrique centrale. Ceci, notamment du fait qu’après les études préliminaires, les fonds sont disponibles auprès du bailleur : la Banque africaine de développement (Bad). L’institution financière a même fixé, au mois de décembre 2015,  la date du lancement des projets.
En venant présenter le dossier à la CEEAC qui est d’ailleurs partie prenante de ce projet, il était question de voir comment essayer de régler les questions d’harmonisation des vues, accélérer les processus et déterminer les rôles attribués à chaque partie. Le représentant de l’Unesco a rappelé que cette institution onusienne disposait de l’expertise qui permettrait aux Etats de la CEEAC de bénéficier des formations et autres renforcement des capacités. Cependant, c’est en mutualisant les efforts que cela peut se faire et à meilleur échelle. Il a souligné, en effet, la difficulté pour chaque pays, de créer, seul, des universités dans des domaines aussi coûteux (énergie, mine, agriculture, gaz etc.).
Allam-Mi Ahma, Secrétaire général de la CEEAC, lui a emboité le pas pour reconnaître qu’il s’agit d’un dossier important dont il faut accélérer la mise en œuvre. Il a, cependant, évoqué les questions de procédures qui sont rigoureuses au sein de l’institution sous régionale. Pour ne pas laisser le dossier en l’état, il a donc proposé de  le soumettre à ses collègues qui, avec les représentants de l’Unesco, de la Bad, du ministère gabonais de l’Enseignement supérieur et le Comité de pilotage devraient voir les mécanismes à mettre en place pour contourner les difficultés. Ce qui devrait permettre d’entamer ce projet datant de 5 ans, visant à réorganiser les systèmes éducatifs universitaires des pays membres de la CEEAC, à créer de grands et compétitifs pôles de formation et de recherche, capables de déployer des équipes pluridisciplinaires de spécialistes sur des projets pédagogiques innovants, mais aussi à renforcer les compétences en recherche-développement sur les problématiques susceptibles d’impacter considérablement la croissance de la sous région.
Il s’agit donc d’un défi, d’une priorité que doit relever cette sous région qui est très en retard par rapport aux autres zones du continent, selon un diplomate de la CEEAC.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean Charles mba dit :

    Cette initiative vient optimiser l’enseignement au Gabon, c’est louable.

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