Le géant pétrolier anglo-néerlandais est en discussions avancées avec un éventuel acheteur pour ses opérations terrestres au Gabon. Une transaction estimée à 30 milliards de dollars (près de 19 000 milliards de francs CFA).

© static.independent.co.uk

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Présent au Gabon depuis plus d’un demi-siècle, Royal Dutch Shell a entamé le processus de vente de ses actifs onshore dans le pays. De sources officielles, le géant pétrolier anglo-néerlandais est en discussions avancées avec un éventuel acheteur dans le cadre de son plan de cessions d’actifs de 30 milliards de dollars (près de 19 000 milliards de francs CFA).

Si le personnel a été informé de la transaction en fin de semaine dernière, les mêmes sources rapportent, cependant, que le groupe pétrolier a relativement peu progressé dans ses discussions sur des cessions d’actifs. Une tournure dictée par les incertitudes sur les perspectives du marché pétrolier, ayant sensiblement refroidi l’enthousiasme d’éventuels acheteurs. «Jusqu’à maintenant, Shell a vendu ou est parvenu à des accords pour 6 milliards de dollars d’actifs», a rapporté une source proche dossier relayé par Reuters.

«Les offres pour ces actifs pétroliers au Gabon, dont une source a estimé la valeur aux alentours de 700 millions d’euros (459 milliards de francs CFA), devaient être soumises en juin dernier», a expliqué la même source. Par ailleurs, si Shell a refusé de dévoiler l’identité de l’éventuel acquéreur, des indiscrétions bancaires ont révélé que le fonds d’investissement américain Carlyle Group et la compagnie pétrolière et gazière européenne Perenco, ont participé au deuxième tour d’enchères.

En avril dernier, Shell a indiqué son intention de céder au moins 30 milliards de dollars d’actifs dans les trois prochaines années afin de financer le rachat du britannique BG Group, une transaction à 52 milliards de dollars validée en février dernier. Le géant pétrolier anglo-néerlandais veut désormais se concentrer sur la production de pétrole en mer et étendre rapidement ses activités sur le marché du gaz naturel liquéfié.

Shell est présent au Gabon depuis plus de cinquante ans, où sa production pétrolière atteint environ 60 000 barils par jour à partir de cinq champs principalement terrestres dont deux des principaux gisements pétroliers découverts dans le pays : Rabi Kounga et Gamba/Ivinga, dans la province d’Ogooué-Maritime.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    Les bandits ils ont sucé sucé et sucé le sous sol gabonais avec la complicité de ce vieillard ping,aujourd’hui ils veulent quitter le pays.

    • Totolemicro dit :

      Hahah, c’est Ping qui donnait les marchés à Shell ? C’est Ping qui gérait les revenus gérés par le pétrole?

      Pour info, il ne suffit pas de mettre « Ping » dans une phrase pour que les gens deviennent amnésiques et s’enervent seul. Il ne suffit pas de mettre « Ping » dans une phrase pour que les gabonais oublient qu’ils veulent virer les Bongo du pouvoir.

    • JJ,
      fais un peu des efforts pour comprendre cet article stp. Tu ne sais rien du Gabon et de ses ressources. Quand on ne sait rien, on demande. En outre Shell ne quitte pas le Gabon, il vent ses actifs en onshore(Les champ pétroliers de terre). Arrêtes de dire de n’importe quoi, tu ne connais rien.

  2. Yoka dit :

    Le comble. Qu’est ce que Ping vient faire là dedans ? Est ce lui qui a invite Shell au Gabon depuis 1960 ? Il faut comprendre que les perspectives de croissance au Gabon avec surtout l’instabilité politique née de la crise post électorale fait fuir les investisseurs. La faillite programmée de l’Etat Gabonais due à la mauvaise gouvernance de ses dirigeants actuels fait craindre des nationalisations et donc une expropriation des investisseurs… C’est pourquoi toutes les entreprises qui ont fait ces analyses vont finir par se désengager petit à petit de ce pays. Observons ce qui va se passer…

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