La junior pétrolière, désormais détenue par l’indonésien Pertamina, a réduit sa perte nette en 2016, enregistrant une chute de 50 millions d’euros contre 95 millions en 2015.

Maurel & Prom a réduit sa perte nette en 2016. © fioulreduc.com

La compagnie pétrolière française Maurel et Prom, qui vient de passer sous pavillon indonésien, a publié, ce 3 avril, ses résultats définitifs de l’exercice 2016. Grâce à une baisse des coûts et une production dynamique, l’entreprise a divisé par deux sa perte nette. Ainsi, sur l’ensemble de l’année écoulée, le groupe a perdu 50 millions d’euros contre une perte nette de 95 millions d’euros en 2015.

Selon le groupe pétrolier, l’amélioration du niveau de production et la maîtrise des charges fixes ont soutenu la marge d’EBE, qui a grimpé de 39% à 44%. «Le résultat opérationnel est ainsi positif, à 17 millions après -25 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a progressé de 15% à 317 millions d’euros, la baisse des prix du pétrole ayant été plus que compensée par la hausse de la production», a précisé Maurel & Prom.

L’environnement économique morose, caractérisé par la faiblesse du cours du Brent, n’a pas épargné le groupe Maurel & Prom, qui dans sa rubrique vente a enregistré une baisse du prix de vente moyen par rapport à l’exercice 2015, s’établissant à 42,7 dollars le baril pour l’exercice 2016 contre 47,1 dollars en 2015, soit une baisse de 9 %.

La production totale (Gabon et Tanzanie) en part M&P, quant à elle, s’est élevée à 25 202 barils/jour en 2016 contre 18 367 barils/jour sur la même période en 2015, soit une hausse de 37%. Le chiffre d’affaires s’élève ainsi à 317 millions d’euros en 2016 contre 276 millions en 2015, soit une hausse de 15 %.

A la suite de l’Offre publique d’achat (OPA) lancée en décembre 2016, Pertamina détient 72,65 % du capital de Maurel & Prom. Pour le groupe indonésien, le rapprochement avec Maurel & Prom s’inscrit dans une stratégie de développement hors de son marché domestique, notamment par l’acquisition d’actifs d’exploration et production sur le continent africain.

 
GR
 

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