Cette décision du cartel de pays producteurs de pétrole a été notifiée aux entreprises et clients du Gabon à l’étranger. Elle sera effective le 1er janvier prochain.

A partir du 1er janvier 2017, le pays va réduire sa production journalière de 9000 barils. © i.f1g.fr

 

Réunie le 30 novembre dernier à Vienne, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a imposé au Gabon de réduire de 9000 barils sa production journalière de pétrole. Une information commentée par le ministre du Pétrole, le 16 décembre dernier à Libreville.

Selon Etienne Dieudonné Ngoubou, cette mesure entrera en vigueur à partir du 1er janvier prochain. A cet effet,  toutes les entreprises du secteur ainsi que les clients du Gabon à l’étranger, ont été notifiées sur la réduction de la production pétrolière du Gabon. «Les quotas qui découlent de cette initiative ont été communiqués hier (le 15 décembre, ndlr) à chaque entreprise produisant du pétrole au Gabon», a révélé le ministre du Pétrole.

«Ces entreprises ont accepté de réduire leur production et cela va être contrôlé tous les mois par la Direction générale des hydrocarbures. Un rapport sera fait tous les deux mois à l’Opep pour confirmer l’adhésion de la république gabonaise à cette initiative», a ajouté Etienne Dieudonné Ngoubou.

Par ailleurs, a indiqué le ministre du Pétrole, cette réduction de 9000 barils de pétrole par jour qui représente 4,3 % de la production journalière du Gabon devra être parfaitement compensée par la hausse de 20 % du prix du baril, enregistré le 30 novembre et le 10 décembre dernier à Vienne.

Cette décision notifiée au Gabon découle de la décision de l’Opep de réduire sa production journalière de 1,2 millions de barils. Cette mesure, la première du genre depuis 2008, reprend dans les grandes lignes les propositions qui avaient été formulées fin septembre à Alger, lors d’un sommet informel du cartel.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CHARY dit :

    Et voila que cette décision stupide, comme d’habitude, du biafrais de ramener le Gabon dans l’OPEP s’avère contre productive pour les finances publique. Alors que les prix du baril remontent (autour de 60 DOLLARS), nous voila contraint de réduire notre production, nous privant ainsi d’importantes entrées de devises (un demi million de dollars/ jour), alors même que les caisses de l’état sont vides??? Médiocrité quant tu nous tiens!!!

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