Renseignant sur les possibilités d’investissement, le développement et la réalité de l’économie nationale ainsi que ses défis, ce rapport vient d’être publié par Oxford business group.

© oxfordbusinessgroup.com

© oxfordbusinessgroup.com

 

Atlas économique du pays, le rapport économique «The Report : Gabon 2015» vient d’être publié. Réalisé par le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford business group, en partenariat avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), la Confédération patronale gabonaise (CGP) et le cabinet Deloitte, il indique que le Gabon a dû faire face à plusieurs défis en 2014. On y apprend que le pétrole continue de représenter la moitié des recettes de l’État et environ 80% des recettes d’exportation alors que l’absence de nouveaux gisements, la baisse de la production ainsi que la réduction de moitié des prix du pétrole ont freiné les perspectives à court terme. Par conséquent, la diversification économique et le développement d’autres sources de croissance se font plus nécessaires que jamais. «Le Gabon dispose de ressources naturelles diversifiées, le foncier y est accessible, et les Gabonais jouissent d’un fort pouvoir d’achat», dit le président-directeur général d’Oxford business group, affirmant toutefois: «Cela ne veut pas pour autant dire que tout est parfait». Sans plus. «Malgré la baisse des prix du pétrole, le pays reste très attractif pour les investissements étrangers. Le ralentissement des recettes d’exportation aura certainement un impact sur les dépenses du gouvernement à court terme, mais pour les investisseurs qui misent sur le long terme, les avantages restent évidents», ajoute Andrew Jeffreys. Dans le même sens, l’ancienne présidente de la CPG et toute nouvelle ministre du Commerce estime que la réforme fiscale est fondamentale pour encourager la diversification économique. «Il faut promouvoir l’entrepreneuriat et renforcer l’investissement dans l’éducation, l’innovation, l’agriculture et la santé. Le principal défi est de réaliser des réformes audacieuses et modernes», conseille Madeleine Berre.

Le secteur bancaire est également passé au peigne fin dans ce rapport, qui révèle qu’en dépit du contexte économique difficile, cette activité a pu maintenir sa stabilité sur le long terme grâce, entre autres, à l’introduction des services bancaires mobiles et l’augmentation de la coopération interbancaire. Quant au secteur de l’assurance, il a augmenté de 3,3% en 2014, principalement du fait du regain d’activités dans l’industrie et les infrastructures. L’on apprend également que la baisse du prix du pétrole a incité le gouvernement à effectuer des révisions budgétaires, qui devraient ralentir l’économie et limiter la capacité de l’État à stimuler la création d’emplois. Cependant, le directeur éditorial pour l’Afrique d’Oxford business group souligne que si les investissements dans les secteurs industriel, agricole et des infrastructures se confirment, le pays sera bien placé pour augmenter à la fois la valeur de ses produits agricoles et le nombre d’emplois marchands créés. «Mais il y a toujours beaucoup à faire et étant donné la conjoncture actuelle, les objectifs du PSGE seront difficiles à réaliser sans le soutien du secteur privé et des investisseurs étrangers», analyse Robert Tashima.

En effet, soutient le rapport, le secteur de l’industrie attire de plus en plus d’opérateurs privés. Le tourisme de luxe et l’écotourisme sont deux segments prometteurs qui pourraient aider à stimuler la contribution de ce secteur au PIB. Dans ce sens, le programme Graine est également un véritable moteur d’emplois avec, en ligne de mire, un renforcement de la production agricole, l’augmentation des revenus des coopératives agricoles et l’endiguement de la migration vers les zones urbaines. Enfin, indique le rapport, les récentes découvertes de gaz au large des côtes viendront très certainement stimuler la diversification de l’économie nationale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nang dit :

    Voilà des nouvelles relativement bonnes. Et là on ne lit aucun chat. C’est à croire que le gabonais aime le kongossa. Là je dis bravo y’a Ali.

Poster un commentaire