Le jeune peintre a touché un public varié par ses toiles inspirées par la tradition gabonaise.

Patrick Louembet dit Mylp, le 15 juin 2015. © Gabonreview

Patrick Louembet dit Mylp, le 15 juin 2015. © Gabonreview

 

C’est dans un espace lumineux, libre d’accès et de plus en plus fréquenté, en raison des nombreuses réceptions qui y sont données, que le jeune artiste-peintre a eu l’opportunité d’exposer quelques-unes de ses œuvres, avant le grand vernissage annoncé pour le mois d’août prochain. Du 4 au 15 juin courant, Patrick Louembet a fait découvrir et redécouvrir son talent à un public plus ou moins averti par le biais de ses tableaux, dont le trait reste fortement ancré dans la tradition africaine et gabonaise en particulier. Un style qui a notamment inspiré la dénomination de l’exposition, baptisée «Expo vert, jaune…bleu», qui a présenté une dizaine de tableaux, parmi les plus représentatifs de l’artiste qui travaille sous le pseudonyme «Mylp».

Pour le Nomad Suites Residence, qui entend s’ouvrir aux artistes de tout genre, l’exposition de Mylp Creations participe de la volonté de «donner la possibilité à tous les artistes installés au Gabon de présenter leurs œuvres au grand public». Un public souvent composé de hauts responsables et d’hommes d’affaires venus de divers pays. «En exposant ici (au Nomad), j’ai eu la chance de susciter l’attention des hommes et femmes de tous horizons avec lesquels je devrais avoir quelques projets bientôt, et c’est cette promotion offerte par la structure Nomad que je recherchais avant de penser simplement à la vente de mes tableaux», a confié Patrick Louembet, au terme de l’exposition.

Ainsi, dans un espace de 3,30 m X 34 m, Mylp a donné à voir des œuvres telles que «Patriotika Gabon», «Eyangayanga» (la liberté), «Eningo» (le déluge), «Chant de l’abondance», «Le rite de feu», «La muse d’Akoma Mba», «Le chant des masques», «La danseuse des étoiles», «Le rêve des colombes», «Imepa» ou encore «Pungou la sirène du mapane». Des tableaux qui, en plus de la forte évocation des rites gabonais, à travers des instruments de musique dédiés (Ngombi, Mougongo), représentent, pour la plupart, presque toujours la femme. «Pour moi, la femme est l’une des créatures présente dans le nature, qui est la plus agréable à représenter, aussi bien pour ses formes que pour ce qu’elle dégage comme énergie. Elle est notamment la muse de plusieurs artistes, et la mienne en l’occurrence. Elle dégage en même temps quelque chose de spirituel, vous diront certains», a justifié Patrick Louembet, dont la présence aux côtés de grands noms comme Me Minkoe-mi-Nzé a beaucoup servi et permis de construire sa propre réputation. Après ce vernissage, le jeune artiste annonce son retour à l’aéroport de Port-Gentil, avant son passage à ADL, proposé par les responsables de la société en charge de l’aéroport international Léon Mba, où ses œuvres seront visibles sous peu.

 

 
GR
 

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