Depuis quelque temps, les fins de mois sont difficiles pour les agents publics basés dans le chef-lieu de la Nyanga, l’antenne locale de la Banque gabonaise de développement (BGD) ayant de plus en plus de mal à verser leurs salaires à date.

L’agence BGD «Ozigo» de Tchibanga. © bgd-gabon.com
L’agence BGD «Ozigo» de Tchibanga. © bgd-gabon.com

 

A Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, de nombreux fonctionnaires et leurs familles sont loin d’être à la fête. Depuis quelque temps, ces derniers appréhendent l’arrivée des fins de mois, en raison de la récurrence des retards enregistrés dans le versement de leurs salaires par l’antenne provinciale de la Banque gabonaise de développement (BGD).

A en croire des fonctionnaires récemment interrogés par Radio Gabon, l’agence «Ozigo» semble ne plus être capable d’honorer le paiement de leurs émoluments à la date habituelle du 25, et selon les montants dus. «Si aujourd’hui nous avons eu satisfaction, cela ne cache pas les réels problèmes au niveau de BGD. Il y a de cela 4 ou 5 mois que la situation perdure. A chaque fin de mois, soit il nous est versé la moitié de nos salaires, soit il nous est simplement demandé d’attendre quelques jours. Mais depuis ces derniers temps, les fonctionnaires de Tchibanga ne sont pas payés au 25 comme les autres, à travers le Gabon», confie un salarié désabusé. Une situation dont les raisons n’ont jusque-là pas été expliquées aux usagers.

Quoi qu’il en soit, ces retards dans le paiement des salaires vient ressusciter les rumeurs relative aux supposées tensions de trésorerie auxquelles l’Etat doit faire face et que les autorités s’évertuent à démentir. Ayant récemment perçu la totalité de leurs émoluments, les fonctionnaires affectés à Tchibanga appellent, pour l’heure, à un retour à la normale dans les caisses de l’agence «Ozigo» de la Nyanga.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Bill Ngana dit :

    C’est difficile de toujours parler des mêmes sujets sans en percevoir le moindre écho. Le paiement des salaires au Gabon, par exemple, prend des circuits si opaques qu’on n’y comprend plus rien. C’est bien la première fois, dans ce Gabon de 54 ans qui n’existe que depuis 2009, qu’on apprend que le salaire de fonctionnaires gabonais en affectation dans l’hinterland est payé par tranche ou parfois même pas du tout. Il est des signes qui ne trompent pas du tout. Est-ce un ballon d’essai dont le modèle pourrait s’étendre plus tard sur le reste des fonctionnaires ? Pendant ce temps, derrière leurs claviers, certains clament sur ce site, que « Tout va bien ; la politique de l’émergence, c’est tout ce qu’il y a de bien !» parce qu’ils perçoivent également les primes du vendredi. Répondez vite aux cris de détresse des compatriotes de Tchibanga.

  2. L'observateur du cord de garde dit :

    que ces fonctionnaires facent demi tour à libreville et faire trainer le traille de l’etat! affaire à Bandit se regle en Bandit !

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