Profitant de la célébration des 47 ans de l’ex-parti unique, la déléguée nationale de l’Union des femmes du PDG (UFPDG) a invité l’actuel président de la République à se porter candidat à sa propre succession.

Christelle Limbourg Iwenga, le 14 mars 2015 à Libreville. © DCP-Gabon

Christelle Limbourg Iwenga, le 14 mars 2015 à Libreville. © DCP-Gabon


 
Alors que Gabonreview se posait déjà la question de savoir «Quels 47 ans pour le PDG ? » au regard du climat politique et social délétère, assorti des nombreuses grèves qui meublent désormais le quotidien des Gabonais, le PDG a organisé avec faste ces festivités. Loin de tous les remous sociaux liés aux revendications sociales et dans une posture rappelant l’autruche, les militants PDG se sont retrouvés au Jardin botanique pour célébrer cet anniversaire.
Le point culminant de ces manifestations a été l’appel de la déléguée nationale de l’Union des femmes du PDG (UFPDG) à la candidature d’Ali Bongo pour l’élection présidentielle de 2016. En le disant, Christelle Limbourg Iwenga en a profité pour revenir sur les démissions enregistrées par le PDG. Pour elle, ces mouvements constituent «une étape qui ne peut qu’être vitale pour le PDG». «Nous rétorquons à l’UFPDG que ce n’est qu’une phase d’autoépuration. Nous militantes du PDG estimons que cela est nécessaire et obligatoire, car une purification précède toujours un sacrement», a-t-elle lancé, appuyée par le secrétaire général :«(…) Comme toutes les familles, notre parti a ses problèmes internes, mais tous ceux qui restent attachés à ses valeurs fondamentales y ont toujours leurs places. Nous sommes à la disposition de tous les militants pour d’éventuelles conciliations», a dit Faustin Boukoubi, avant de se demander : «Un parti qu’on dit mourant peut-il rassembler autant de monde ?».
Christelle Limbourg Iwenga et Faustin Boukoubi à l’accueil du couple présidentiel. © DCP-Gabon

Christelle Limbourg Iwenga et Faustin Boukoubi à l’accueil du couple présidentiel. © DCP-Gabon


Naturellement, le secrétaire général du PDG a omis d’évoquer la débauche d’argent et de moyens occasionné par les rassemblements de son parti. Dans la foulée, il a indiqué que la paix et la stabilité des institutions sont des atouts à consolider. «La responsabilité d’assurer la paix sociale dont est tributaire la nécessaire poursuite du développement incombe in fine au pouvoir. A nous de prendre toutes les dispositions idoines pour la rétablir. Dans toute situation, il faut savoir garder en alliant légalité, fermeté et bon sens», a-t-il précisé.
Intervenant à son tour, le délégué national de l’Union des jeunes du PDG, Vivien Amos Makaga Péa, a appelé à un «passage harmonieux» de témoin entre l’ancienne et la nouvelle génération au sein de cette formation politique. A ce niveau, un militant s’est demandé si ce passage de témoin résoudra les problèmes de chômage auxquels sont confrontés tous les jeunes ou ne profitera qu’aux seuls jeunes ayant des responsabilités au sein du PDG.
Pour cette célébration de l’anniversaire du PDG, les militants ont eu droit aux conférences-débats sur les thèmes pourtant sur «l’apport de la conférence nationale au processus démocratique», l’«état de droit et paix social», «l’apport des militants dans le processus d’émergence», «le Plan stratégique Gabon émergent : pacte social et programme Graine». Bien entendu, les groupes d’animation, voués aux gémonies lors de la Conférence nationale de 1990, étaient de la partie. Le tout, en présence du «distingué camarade» Ali Bongo Ondimba.
Le 12 mars déjà, le secrétaire général du PDG, avait coupé le gâteau des 47 ans en présence des membres du secrétariat exécutif, de hauts cadres, des membres du comité permanent, du bureau politique dont Daniel Ona Ondo, Richard Auguste Oniouviet et ceux du comité consultatif des sages à l’instar de Marcel Doupambi Matoka et Paul Ntoungui. Ce jour-là, Faustin Boukoubi, avait insisté sur la place dominante du parti dans le pays, malgré des départs enregistrés dont le plus récent est celui de René Ndemezo’Obiang.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Le citoyen libre dit :

    Tellement ignorante de l’histoire du Gabon qu’elle ne peut que sortir des bêtises..

  2. Sashandong dit :

    Mme Limbourg exprime son souhait pour 2016

  3. Bassomba dit :

    Soyez logiques, vous espériez peut être qu’elle appelle à la candidature de Myboto ou d’Oyé Mba?

  4. Sylvano Diopez dit :

    Malheureusement pour elle çà ne restera qu’au niveau du souhait. Sauf si elle lui indique un bon moyen pour trouver un acte de naissance. Enfin çà c’est une autre histoire. Du vent….

  5. Marinette dit :

    SeigneurJesus tu es le Chemin la Vie et la Verite et la lumiere du monde eclaire lestenebres au Gabon et met la verite en eux, surtout a toutes ces femmes, qui n’arrivent pas avoir le mal pour leurs interets personnels.
    sache que c’est Dieu qui a le vouloir et le faire. le Gabon a besoin de l’homme selon le coeur Dieu pas selon vous chere madame.

  6. Marielle dit :

    Son souhait sera exaucé et vous allez faire quoi certains ont juste la grande gueule mais pas assez pour vous levez et allez le leur dire en face. Vous parlez d’acte de naissance les mêmes problèmes date de depuis 1900 je ne sais trop quoi vous avez demandez à Défunt Omar son acte de naissance? Et depuis que Ali était ministre vous avez demandé ça c’est après avoir écoutez des bêtises de quelqu’un qui se lève et dis à qui veut l’entendre que le président n’est pas gabonais…le gabonais aime trop le kongossa et fais d’une intox une infos arrêtez un peu…

  7. Zue martiela dit :

    Elle ne fais q exprime son souhait pour 2016 pourquoi se sentir vexe ce qui est sur c est que 2016 pointe à l horizon liaison les actes parle d elle même

  8. Tracy dit :

    Moi je partages son avi. Car je ne voi pas qui est a mesure d’occuper cette place dans le Gabon la et on voi bien que le bilan du mandat d ABO sort positive alors pourkoi ne pas l’accorder un second mandat ?

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