Le coordinateur du Fonds monétaire internationale pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) a passé en revue l’action de cette initiative au sein de ses neuf Etats-membres, dont le Gabon.

Paulo Drummond à l’ouverture de la 20 e réunion du comité d’orientation d’Afritac Centre, le 20 mars 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Gabonreview : Quelle est votre vision de la dynamique économique du Gabon ?

Paulo Drummond : Il ne s’agit pas de parler en ces termes. L’Afritac Centre essaie d’appuyer tous les Etats membres, depuis novembre 2017, dans leur engagement de mettre en place les efforts économiques en cours, pour la stabilisation économique au sein de ces pays (Burundi, Cameroun, Guinée Equatoriale, Gabon, République centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Tchad et Sao-Tomé et Principe, ndlr). Nous allons faire tout ce qui est possible pour les aider dans des domaines aussi variés que la gestion des finances publiques, la gestion de la dette, la supervision bancaire, les statistiques macroéconomiques, etc.

S’agit-t-il d’une aide pratique ou logistique ?

C’est une aide pratique. Nous organisons des séminaires et des missions ponctuelles dans ces pays pour améliorer et renforcer la gestion des capacités macroéconomiques, institutionnelles et techniques.

Comment appréciez-vous les indicateurs du Gabon en matière de capacités macroéconomiques ?

C’est un travail de longue durée. Nous sommes au Gabon depuis 10 ans et nous travaillons chaque année avec l’ensemble des pays membres. Chaque année, il y a toujours un travail de renforcement des capacités. Il n’y a pas de manière magique d’améliorer la gestion des capacités macroéconomique. Ce travail doit se faire chaque année…

Quel bilan peut-on dresser de l’action d’Afritac Centre au niveau des Etats membres ?

L’exercice 2017-2018 constitue le plus haut niveau de nos activités. Nous avons augmenté l’efficacité du Centre avec la même quantité de ressources humaine et financière pour mieux servir les pays membres. Le niveau d’activités s’élève à 140 missions et séminaires au sein des neuf pays membres.

Un mot sur le niveau d’endettement du Gabon ?

Au-delà du niveau d’endettement, il y a la gestion de l’endettement. Au niveau de l’Afritac Centre, notre préoccupation est d’améliorer la gestion de la dette, indépendamment de son niveau.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Doly imossi dit :

    Un vrai politicien le gar à eviter de repondre à toutes les questions en utilisant la langue de bois.Comme quoi repondre aux questions liés à l’état des finances du payer devient un exercice ou il ne faut pas se mouiller. Si tous allait bien les gar n’aurait pas hésiter à étaler tous leur chiffres, bah croissance, bah etc

  2. Kié dit :

    En clair,le FMI va continuer à aider le Gabon mais cela va couter cher pour le Gabon. Les dirigeants du Gabon sont incapables de le faire eux-même (bilan mediocre)nous tenterons de le faire pour eux(opportunité de se faire du $$$ pour les bailleurs).

  3. Mboung dit :

    Le bonhomme vient crânement Ns décliner sa mission la preuve qu’en amont comme en aval aucune décision n’est prise par rapport à nos urgences nationales : la santé, l’éducation, la sécurité, la création d’emplois,car (au K ou certains ne l’auraient pas compris selon lui ?) De toutes façons nos administrations locales ne se succèdent que pour gérer ces remboursements des dettes (absurdes? et surtout illégitimes ?) contractées par leurs (illégitimes?) prédécesseurs, et lorsqu’ils en sont incapables, ils sont immédiatement soumis aux ajustements structurels imposés par leurs (usuriers?) créanciers (FMI, Banque Mondiale,BEAC,BDEAC,BGFI,Santullo,Chinois,Libanais, Banque de France etc). En tout état de cause nous ne rembourserons pas les dettes illégitimes contractées par des illégitimes, irresponsables,pervers et puis quoi encore…

    http://www.cadtm.org/Audio-Dettes-illegitimes-Un-combat

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