L’actuel directeur général de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) arrive en 24ème position.

Pascal Houangni Ambouroué, 37 ans, directeur général de la BVMAC. © bvm-ac
Pascal Houangni Ambouroué, 37 ans, directeur général de la BVMAC. © bvm-ac

 

L’actuel directeur général de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) est l’unique Gabonais à répondre aux critères de l’Institut français permettant de figurer au top 100 des jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, identifiés comme des «leaders économiques de demain». «Ces personnalités sélectionnées à travers 42 États sur le 54 que compte l’Afrique, incarnent le dynamisme et le renouveau de tout un continent et portent les espoirs de toute une génération».

En effet la 1ère édition du classement annuel du Centre de recherche indépendant dédié à l’analyse des questions stratégiques et de la gouvernance économique mondiale, évaluant les investisseurs, patrons d’entreprises, entrepreneurs et innovateurs sur la base des critères tels que «l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership», positionne Pascal Houangni Ambouroué à la 24e place dernière le Sud-africain, Justin Stanford, directeur général de 4DI.

Du haut de ses 37 ans, Houangni Ambouroué accumule plus de 10 années d’expérience dans les systèmes d’information boursiers et dans le conseil en risque management acquises chez BNP Paribas securities services. Il a aussi forgé sa carrière au Crédit agricole investment services, en tant qu’assistant trader référentiel front-office ainsi qu’au cabinet international OTC Conseil dans diverses missions d’audit des systèmes des processus financiers et activité de marché, de coordination, de formation et de marketing stratégique pour des groupes tels que Natixis ou Caisse d’Epargne etc.

Pascal Houangni Ambouroué est le 4e directeur général de la BVMAC et le 2ème gabonais à occuper ce poste après Willy Ontsia et les centrafricains Marlyn Mouliom-Roosalem et M. Psimhis.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. matho dit :

    Huummm…! un peu d’air frais.Merci,cher compatriote.Un conseil cependant,ne lorgne pas vers la politique là bas,on meurt.

  2. louba goyi dit :

    Qu’il fasse d’abord revenir la cotation des actions Total GABON à la BVMAC et non à la bourse de Paris.

    Qu’il fasse rentrer Comilog, BGFI, UGB, GABON telecom et consort en cote actions, avant de le déifier …

  3. le gars de cocotiers dit :

    Un DG est un grand technicien qui n’a pas forcement pour capacité de faire revenir ou faire rentrer toutes les grosses boîtes du pays dans la bourse sous-régionale qu’il gère. Apprenez un peu à faire preuve d’objectivité et de patriotisme!
    Au lieu de dire à ce jeune homme compatriote ce qu’il a à faire, demandez-vous plutôt ce que vous avez déjà fait pour votre pays.
    bravo cher compatriote! Allez de l’avant!

  4. Abek dit :

    Hum!!!
    Je ne doute pas de la valeur intrinsèque du gars, mais ces interventions recentes me font dire qu’il s’agit encore d’un institut qui offre des services payant. Hum!!! Je m’explique. Si c’est pour le background, ce n’est pas le meilleur, ni parmi les meilleurs des jeunes. Les initiés de ce milieu savent qu’il y a des jeunes gabonais traders à la city à londres et dans bien de banques. Si c’est pour les performances de la bvmac, franchement il n’y a point. Pire elle est incapable d’arracher la décision aux chefs d’état que pour que la dsx cesse son trouble dans la cemac. Si c’est pour ses interventions, cela est encore plus grave. En effet, il nous souviens encore de son plaidoyer auprès du premier ministre notamment pour que le gouvernement finance le pacte social par émission d’emprunts auprès de la bvmac. Purement impensable du point de vue économique et là j’ai un sérieux doute sur sa compétence et plus encore sur son honnêteté intellectuelle. Et il faut le savoir, il n’y a pas de leadership sans honnêteté.
    Bref, je n’ai rien contre le gars, mais très sincèrement, l’Afrique est grande et sa jeunesse bouge. Là franchement je ne vois pas ce qui peut justifier la si bonne place de ce compatriote, à moins que le journaliste ait oublié des informations cruciales.
    Au fait, je suppose qu’il est le gabonais le mieux placé sur cette liste, s’il n’est pas le seul?
    En tous cas, ce gars bouge et il est à encourager, à condition qu’il ne se mêle de tout et n’importe comment.
    A+ sans rancunes.

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