Le président de l’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG), Akure Davain Séraphin, a annoncé, le 6 mars à Libreville, l’adhésion à son parti, des personnalités telles que Guy Nzouba Ndama et l’organisation d’un congrès d’ouverture et de réflexion pour sortir le Gabon de l’abîme.

Le président de l’ANG, Séraphin Akure Davain, lors de la conférence de presse, le 6 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview
 

Autrefois considéré comme un parti cloîtré dans la province du Moyen Ogooué, l’Alliance pour le nouveau Gabon ambitionne désormais devenir une formation politique représentée sur l’échiquier national. L’annonce a été faite par son président Akure Davain Séraphin à la faveur d’une conférence de presse tenue à Libreville.

Pour lui, l’ANG se trouve aujourd’hui renforcée par les récentes adhésions des personnalités telles que Guy Nzouba Ndama, Léon Paul Ngoulakia, Alfred Nguia banda et bien d’autres.

A en croire le président de l’ANG, ces adhésions ne sont «qu’une mutualisation des intelligences au sein d’une structure plus large, afin de réfléchir et faire des propositions pour enfin espérer voir jaillir la lumière et sortir le pays de l’abime». Cette mutualisation permettra, a-t-il ajouté, «de rééditer l’exploit de la présidentielle de 2016. Car, unis, ils sont plus forts».

Interrogé sur l’éventuelle dissolution du parti au profit de Guy Nzouba Ndama, la participation aux prochaines élections législatives, le président de l’ANG a dit « entendre exposer la situation aux militants lors du congrès du 11 mars pour en décider», relevant toutefois, que la politique de la chaise vide ne paye pas.

Sur le dialogue inclusif initié par Ali Bongo, Akure Davain Séraphin a justifié son refus par la non application des résolutions issues des premières consultations auxquelles il a pris part, celles de Jean Ping.

Par la même occasion, il a tiré la sonnette d’alarme sur la crise multiforme que traverse le Gabon. Une crise «accentuée, selon lui, au lendemain de l’élection présidentielle avec une situation ubuesque où le vainqueur a été déclaré vaincu avec la suite que chacun sait».

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean - Jacques dit :

    Rien qu’une bande des sous hommes qui ont faim et se cherchent, On dit ce qui arrive à l’autre peut aussi m’arriver, si nzouba malgré tous les privileges qu’il avait au PDG malgré son extra super salaire de 160.000.000 je dis bien 160.000.000 par mois lui seul.il a quitté le PDG c’est pas les micros moyens financiers de ce Davain qui vont maintenir ce vieux loup. NZOUBA a vomi dans l’assiette qu’il mangeait qui le PDG.Et ne s’arrête pas la, trompe MENGA, BARRO. Aujourd’hui ils ont perdu leur mandat à cause du bandidisme de ce vieux renard nzouba. Davain tombera aussi dans le même ravin.

    • diogene dit :

      La notion de sous hommes est liée aux nazis dont finalement vous faites parti.
      D’autre part,vous reprenez l’intox (fausse information volontaire à des fins de propagande)du salaire du président de l’assemblée, à moins que la tremblote ne vous fasse mettre des zéros supplémentaires…

  2. Nkembo dit :

    C’est le début d’une désunion avec Ping. Nzouba Ndama quitte héritage modernité parceque la famille Chambrier pousserait plus pour Ping que lui.

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