Dans le but de mieux gérer le secteur et établir un meilleur échange entre l’Etat et les prestataires, l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) réfléchit sur l’adoption d’un nouveau type de partenariat public-privé.

Désiré Guedon (au milieu) et Mouiri Boussoungou (à droite) à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview

Désiré Guedon (au milieu) et Mouiri Boussoungou (à droite) à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview

 

La convention de concession liant l’Etat gabonais au groupe Veolia auquel appartient la SEEG arrivant à son terme en 2017, depuis plusieurs mois le gouvernement réfléchit à une meilleure structuration du secteur de l’énergie et de l’eau potable au profit des usagers et des prestataires. Pour ce faire, l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (Arsee) dont les missions principales sont de protéger les intérêts des usagers, veiller à la qualité des services et promouvoir le développement du secteur, entend mettre en œuvre un nouveau type de partenariat public-privé avant l’échéance. Aussi, organise-t-elle du mercredi 25 au jeudi 26 février 2015 à Libreville un atelier auquel prennent part, entre autres, des représentants de la présidence de la République, ceux du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, de la Société de patrimoine (SP), du CNEE et de la Société de production et de transport de l’énergie du Gabon (SPTEG).

Aperçu de l’atelier. © Gabonreview

Aperçu de l’atelier. © Gabonreview

Organisé sous le thème : «Les partenariats publics-privés et modèles financiers pour une bonne régulation du secteur», en collaboration avec le cabinet de conseil Nodalis, dont l’expertise est avérée dans divers domaines et à travers de nombreux pays, l’atelier apparaît comme «un cadre de réflexion d’aide à la bonne décision» dans le secteur de l’énergie.

S’il a dit apprécier l’initiative du président de l’Arsee, Dieudonné Mouiri Boussoungou, Désiré Guedon, ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, qui a ouvert les travaux a indiqué que «pour répondre aux défis de performance et atteindre la perspective de l’émergence du Gabon, il faut que le secteur, pour la période post 2017, axe davantage sa politique sur l’investissement». Aussi, «dans un contexte économique assez défavorable, l’Etat ne peut seul continuer à supporter les coûts financiers des différents investissements indispensables à l’essor du secteur» a-t-il indiqué le ministre avant de d’ajouter : «le recours aux partenariats publics-privés reste une solution fiable capable de permettre la réalisation de grands projets à des risques et coûts maîtrisés».

A cet effet, les travaux qui ont débuté par la présentation de Nodalis Conseil sur les principaux types de contrats envisageables entre les partenaires, les variantes desdits contrats et les modalités de séparation de l’eau et de l’électricité, devront se poursuivre jusqu’au 26 février 2015 par la présentation des modalités de structuration du secteur de l’énergie, ainsi que les modèles d’appui aux décisions et d’accompagnement.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Isy Michelle dit :

    Il le faut vraiment car cette situation à que trop durée.. Prions qu’elle aboutisse.

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