Dans la perspective de la participation du Gabon aux Jeux olympiques (JO) 2024 à Paris, Jean Noël Eya a proposé, le 2 octobre à Libreville, la mise en place du Programme national d’excellence sportive 2017-2024 (Génération 2024). Son objectif serait de produire des sportifs de haut niveau capables de ramener des médailles au pays en 2024.

Jean Noël Eya lors de sa conférence de presse, le 2 octobre 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Candidat à la présidence du Comité national olympique (CNO) et membre du mouvement sportif national, Jean Noël Eya a fait des projections sur une éventuelle participation du Gabon aux Jeux olympiques (JO) 2024 à Paris. Dans ce sens il a proposé, le 2 octobre à Libreville, que le mouvement sportif gabonais, autour des fédérations de sports olympiques, monte le Programme national d’excellence sportive 2017-2024 : Gabon 2024.

En dépit du contexte politique, économique et social actuel, Jean Noël Eya reste convaincu que le Gabon peut aisément préparer une «génération 2024» pour représenter dignement le Gabon à Paris. L’objectif de ce programme serait de produire des sportifs de haut niveau capables de ramener des médailles au pays en 2024.

Dans le même temps, il a invité les responsables de fédérations, associations sportives, ligues nationales et clubs, à une rencontre d’échanges sur le montage de ce programme sportif olympique, le 14 octobre à Libreville. «Peuvent aussi nous y rejoindre, les sportifs de haut niveau et les anciens sportifs désireux de prendre part à la naissance de ce projet qui se veut novateur, ambitieux et porteur d’espoir pour le mouvement sportif gabonais», a précisé Jean Noël Eya.

Par ailleurs, a-t-il souligné : «ce programme ne remplace pas le travail fait par les fédérations sportives qui abattent un travail de titans dans la détection, l’encadrement et l’organisation des compétitions». Toutefois, la mise en œuvre du programme Génération 2024 suppose une réflexion de fond sur le sport national.

«Pour cela, je propose aux autorités compétentes et au mouvement sportif, l’organisation dès que possible des Etats généraux du sport au Gabon. Ce qui va être l’occasion de faire le bilan à ce jour des états généraux du sport qui ont eu lieu en 1982 à Libreville, et dont l’une des recommandations avec effet avait été l’implication du secteur privé dans la vie sportive nationale. Ce qui justifie les résultats sportifs que nous avons connus dans les années 90», a rappelé Jean Noël Eya.

Pour l’ancien entraineur de volley, en effet, Paris 2024 devrait représenter une occasion supplémentaire de désirer un sursaut, un éclat particulier de la performance du Gabon à cet événement. «Paris 2024 peut devenir le déclic pour que le Gabon améliore son rayonnement dans le monde sportif en y décrochant des médailles», a souligné Jean Noël Eya. «Nous en avons marre d’aller faire un tour et rentrer au bercail en premier, lors des compétitions continentales. Le mouvement sportif gabonais veut tuer le chat noir par ma voix», a-t-il conclu.

 
GR
 

3 Commentaires

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  2. Milangmissi dit :

    Avant de construire des écoles ou après? On a l’impression que le Gabon est peuplé de fous, il y aura des classes de + 100 élèves en 6,5,4,3 et certains se projettent sur des jeux olympiques.
    Ce qui est terrible que son idée a plus de chances d’aboutir que la construction de 10 collèges et 20 nouvelles écoles primaires.

  3. Issipock dit :

    Slt, cher Milangmisi (aux choses de la terre, en français), je n’ai pas pour habitude de répondre aux réactions des internautes. Je veux juste vous rappeler que dans une société qui se veut organisée, comme celle gabonaise, chacun joue sa partition selon ses responsabilités. Ainsi, chaque ministère par exemple, a ses missions bien précises. S’agissant de la construction des écoles, cette tâche incombe au ministère de l’Education Nationale et à celui de l’Enseignement Supérieur, en ce qui concerne les grands écoles et les universités. Cela me permet de te poser une question simple: Est-ce que c’est parce que les écoles ne sont pas construites par ceux qui doivent le faire, qu’il faut aussi hypothéquer les activités sportives, et partant, les structures qui les organisent? Les gabonais attendent ta réponse.

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