Près de deux semaines après le lancement du mouvement d’humeur de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), le manque de carburant commence à se faire sentir dans le pays.

© AFP/Wilfried Mbinah
© AFP/Wilfried Mbinah

 

Comme il fallait s’y attendre, les conséquences du mouvement d’humeur de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) sont perceptibles à plusieurs niveaux. En témoigne, la quasi-interruption de l’approvisionnement du marché national en carburant, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), unique raffinerie du pays, étant à l’arrêt depuis le 2 décembre dernier. «Les stations-services fonctionnent encore grâce aux stocks libérés au début de la grève, mais nous serons bientôt tous à pieds», avertit le secrétaire général de l’Onep. Paul Aimé Bagafou précise toutefois que des négociations sont en cours avec le gouvernement. En attendant s’approvisionner en carburant à Libreville est devenu un véritable chemin de croix. De nombreuses stations-services sont en rupture de stock et de longues files d’attente se forment devant celles encore approvisionnées, qui rationnent le carburant à défaut de n’en procurer qu’aux «amis et connaissances». Ou alors il faut débourser quelques billets supplémentaires pour espérer être servi.

Un luxe que ne peuvent se payer tous les automobilistes, certains préférant garer leurs véhicules. De fil en aiguille, cette situation se répercute sur les transports en commun. Se déplacer dans la capitale devient donc un calvaire. «Les prix des trajets ont augmenté, passant parfois du double au triple, si ce n’est plus», se plaint un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. «Si vous ne proposez pas plus que ce qui est généralement admis pour se rendre à un point précis, vous passerez d’interminables minutes debout avant d’avoir une occasion de transport», déplore un élève obligé de réduire de moitié son trajet en marchant. Si la production semble reprendre dans certaines compagnies, comme Total Gabon, 80% de l’activité est à l’arrêt, selon l’Onep. Et rien ne semble indiquer que les choses rentreront dans l’ordre d’ici là.

Pour rappel, le puissant syndicat 4 000 des 5 000 travailleurs du pétrole, souhaite la réintégration de plusieurs dizaines de salariés licenciés par des sociétés pétrolières ainsi que le départ de leurs dirigeants, dont certains seraient «en situation irrégulière». Il réclame également la fin des prélèvements obligatoires par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), sur les salariés du pétrole bénéficiant d’assurances directement souscrites par leurs employeurs.

 

 
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46 Commentaires

  1. larepublique dit :

    Bonjour a tous
    Onep ossou on vera le gouvernememnt doit transformer l’eau salee en carburant maintenant que les compagnie licencient les gabonais le gouvenement ne veux pas nous prendre la part on fait comment? tout vas mal en ce moment on vera qui va baisser la culotte.

  2. jean-jacques dit :

    C’est une grève qui commence à avoir des répercussions sur l’économie de notre. Vous devriez tout de même faire un service minimum vu les négociations qui sont en cours. Avoir du carburant parcours de combattant.

  3. jean-jacques dit :

    C’est une grève qui commence à avoir des répercussions sur l’économie de notre pays. Vous devriez tout de même faire un service minimum vu les négociations qui sont en cours. Avoir du carburant parcours de combattant.

  4. DLMFORCE dit :

    DEMISSION du ministre du pétrole et des mines.

  5. dick_dick dit :

    vive l’ONEP et QUE DIEU bénisse le Gabon :on ne met pas la charrue avant les bœufs ;quand l’eau monte,les poissons mangent les fourmilles mais quand l’eau descend les fourmilles mange les poissons !

  6. Joe Daniel Baoumar dit :

    Sa va ira Inchallah

  7. makatamangoye dit :

    Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement ne laisse pas tomber ce prélèvement de 2.5 du salaire brut de l’employé au profit de la cnamgs qui de mon point de vue une grosse escroquerie.

    La cnss, et la cnamgs prélèvent un total de 5% sur un salaire qui depuis longtemps n’a pas changé. Le smig n’a pas bougé les conventions collectves vieilles de 30 ans ne sont en révisions que maintenant.Dans le secteur de l’hôtelerie des personnes perçoivent encore en salaire de moins de 100.000.

    Comment le gouvernement peux parler de solidarité, alors que les travailleurs sur quoi les prélèvements sont éffectués tirent le diable par la queue car ils ont du mal à joindre les deux bouts.

    Comment comprendre que la cnss qui n’assure plus la couverture maladies, hospitalisations, gratuité des médicaments, les hopitaux fermés, ne retrocède pas ces pourcentages là à la cnamgs. Pourquoi vous fêtes cela aux pauvres pourquoi.

    Comment comprendre que les députés, sénateurs, ministres, présidents des corps constitués ne contribuent pas à la cnamgs eu qui ont les gros salaires.

    Le Ministre de l’économie, nous parlais des réserves de plus de 200 milliards pour defendre la dépréciation de la note du gabon. Pourquoi faire des réserves alors que le peuple est malade, pourquoi faire des réserves alors que le peuple est mal logé.

    Laissez nous tranquille avec votre histoire de solidarité.
    Soutien à l’ONEP pour sa détermination à défendre les pauvres.

    Soutien-soutien-soutien-soutien

    • L'aveugle dit :

      il s’agit des économies pour leur prochain départ. ils videront les caisses comme cela c’est passé ailleurs.bien malins

    • Da Truth dit :

      @ Makatamangoye,

      Tres chèr, à lire vos propos,je me rend compte que vous ne comprenez rien à cette affaire.Dorénavant,la CNSS ne s’occupe plus que des prestations familiales et de maternité, des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès etc des salariés du privés et la CNAMGS s’occupe du pan prestations de santé (maladies issues des accidents du travail et toutes autres) de ses assurés et de leurs ayant-droits et des gabonais économiquement faibles…
      Cela revient à dire que pour un salarié du privé qui a un traitement salarial de 500.000 Fcfa/mois=(500.000×5)/100=25.000fr CFA ou environ 39 Euros alors que bcp paient 30.000 fcfa l’abonnement a canal+!!!!!
      Honnetement,il faut les agents de l’Onep réfléchissent bien car ils ne sont pas les seuls dans ce cas, les autres entreprises privées telles que les banques,la SEEG etc ont compris le bien fondé de ces prélèvements obligatoires même s’ils sont déjà assuré par leurs employeurs.

      • La Lumière dit :

        @ Da Truth

        Pendant que tu y es, pourquoi n’ajoutes tu pas les 20,1% (16% pour la CNSS et 4,1% pour la CNAMGS) payés par l’employeur pour chaque employé. A cela tu ajoutes les 5% payés par l’employé, ce qui fait? 25,1%. Très bien.
        Reprenons ton calcul mais cette fois-ci pour calculer tout ce que reçoivent la CNSS et la CNAMGS:
        500.000 Fcfa/mois=(500.000×25,1)/100=125.500fr CFA par mois, ou encore plus de 1,5 millions par an.
        Ont ils besoin de prélever autant d’argent? Et pour quel qualité de service?

  8. Ali Barba dit :

    il faut en profiter pour eradiquer tous les syndicats du pays, la democratie n’est pas appropriee pour le gabon actuel. on parle trop et on ne fait rien. on est encore un pays en developpement et il est trop tot d’importer la democratie et le syndicalisme. pour le moment, il faut le diktat pour doper l’economie nationale.(voir les chinois qui s’en foutent de la soit-disant democratie mais qui font peur a toutes les puissances du monde)

  9. Bouka Rabenkogo dit :

    Chassons Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Un point, un trait. « Il n’y a plus de 2016 ». Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014, date de la publication en France du livre « Les nouvelles affaires africaines », du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu’en 2016 revient à dire: qu’Ali Bongo a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas à ce faussaire.
    Nous considérons comme complice de haute trahison, toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne peut plus souffrir d’être un pays « hors lois » qui présente à l’international l’image d’un peuple et d’une nation complice d’un parjure. Les différents meeting organisée ça et là, n’ont qu’une valeur égocentrique. Ils ne conduisent pas à l’essentiel: « faire partir Ali ou le chasser du pouvoir ».
    Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie à assez durer. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant la Noël, alors le Mouvement « Les Patriotes » retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni ou tous autres mouvements politiques de l’opposition et les considérera comme fantaisistes.
    « C’est fini, les combines politico-politiciennes ».
    Le meeting du 20 décembre doit être, celui du départ d’Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides.
    A bon entendeur…

  10. John mba dit :

    En 2009 Le nouveau pouvoir incarnait la rigueur et suscitait de la crainte… Dans la rue on disait « les ministres feront désormais le travail plutôt que la bouche du vol »…bientôt 2015, je sais pas si c la route qui a été mauvaise ou la voiture qui est en mauvais état, mais une chose est sûre, c’est le chaos!!!!

    • jean-jacques dit :

      Depuis 2009 jusqu’à nos jours t’a vu aucune amélioration ? faux pas être négatif sur tous les plans cher compatriote. Les exemples sont multiples moi je peux t’en citer si tu veux ..

    • nnomdzi dit :

      Le véritable problème actuellement,c’est le fait que le chef de l’exécutif est non seulement un imposteur,mais en plus illégal,comment voulez -vous que ça marche? moins de la moitié des gabonais ont voté pour lui en 2009;en cours de mandat,on constate qu’ il persiste un réel doute sur ses origines. Il faut reconnaître que les gabonais sont vraiment spéciaux pour vivre avec tout ça!!!

      • jean-jacques dit :

        @ Nnondzi Cher compatriote c’est une élection à un tour celui qui a le plus grand suffrage qui gagne . Si vous y aller en ordre dispersé nous avons plus de chance de gagner vu que vous vous partagez les électeurs de l’opposition ce qui est à notre avantage. On ne s’aurait interrompre son mandat il est légitime . Oublie le débat de l’acte de naissance ou des origines ca nous détourne des vrais pb

  11. le 9 dit :

    que c’est compliqué. en une année, combien de grêve de l’ONEP? des régies financière ? que des pertes en argent frais. comme si nos caisses débordaient de sous.

  12. Le Nationaliste dit :

    Que les emmergenats commencent a reflechir sur la question et a trouver des solutions

  13. Mireille Mihindou dit :

    message aux jeunes gabonais, faites un tour dans les autres pays africains notamment en RDC qui est le pays qui a un sous sol tres riche du monde et vous comprendrez votre pays le gabon est beni de Dieu. je vis au gabon il ya de cela une decenie mais je tres suppris deseagreablment du comportement.pas d efforts, paresse par outrance.DIEU LUI MEME A DIT TU MANGERAS A LA SUEUR DE TON FRONT.on pourra tout vous donner mais ca ne vous servira a rien pas d efforts

  14. Da Truth dit :

    Que les agents de l’Onep arrêtent aussi de prendre les populations en otage…Si pour une raison ou une autre,les agents de la SEEG font grève sans assurer le service minimum…les agents de l’Onep seront contents de n’ avoir ni eau ni électricité chez eux ? ou si les agents de toutes les banques agissent comme eux….seront ils contents de ne pas percevoir leur salaire à la fin du mois ? A un moment donné agissons en responsable,on a tous besoin des uns et des autres…et ce n’est pas parce que le secteur du pétrole est un secteur clé de l’économie du pays qu’il faut en profiter pour jouer aux durs…La quasi-totalité des agents du privé sont déjà assurés par leur employeur et sont aussi prélevés par la CNSS ET CNAMGS mais ces derniers,ont vu le bien fondé de cette Assurance-maladie-obligatoire…donc ne font pas grève.

  15. ANNE MARIE DWORACZEK-BENDOME dit :

    Chronique d’une chute monarchique programmée! Ali et ses valets emergents sont dépassés par les événements. A l’heure ou je vous écrit,mis a part les négociations a outrance avec l’ONEP, le départ prochain de Ngoubou,Ali est a bout de souffle et réfléchit déjà a un point de chute au cas ou les choses tourneraient au vinaigre. Regardez l’expression de son visage a la télévision, le mec n’est plus serein. Que les grèves se généralisent,les marches et meetings a partir du 20 décembre s’accentuent. La fin du bongoisme est proche. Vive le Gabon Libre!

    • FangTomas dit :

      L’histoire se répétera. Comme lors des dernières élections, certaines personnalités étaient persuadés qu’il ne gagnerait pas, parce que trop mou, parce que trop faible. Résultat … il est le président. Aujourd’hui, par auto-satisfaction, ces mêmes personnes soutiennent qu’il ne tiendra pas. Je n’ose imaginer à quel point ils seront déçus, quand ils constateront, qu’il est toujours en place et en plus ré-élu en 2016.

  16. Bil Ngana dit :

    La démocratie, dit-on, fonctionne au Gabon. Dans ce contexte, on peut très bien laisser chacun choisir son association, l’essentiel étant d’être assuré. Si une loi reglemente ce secteur de l’assurance maladie, il est toujours possible de l’amender.

  17. Bil Ngana dit :

    La démocratie, dit-on, fonctionne au Gabon. Dans ce contexte, on peut très bien laisser chacun choisir son assurance, l’essentiel étant d’être assuré. Si une loi reglemente ce secteur de l’assurance maladie, il est toujours possible de l’amender.

  18. jean-jacques dit :

    Apparemment ca vous réjoui vous qui êtes à l’étranger mais c’est la polpulace qui souffre, je reviens de Ntoum la plus grande partie est à pied ,les véhicules sont stationnés par manque de carburant, la seule station qui en dispose un peu celle du pk8 crée un embouteillage terrible. ils exigent aux automobilistes de se munir d’un bidon pour espérer avoir quelques litres de fioul.

  19. Roland Koumba dit :

    Vous pouvez tout dire mais vive l’ONEP et que Dieu nous donne la force de tenir. On s’en fout qu’on fasse même 6 mois sans salaire mais on tiendra. Dites a votre gouvernement de lâché le frein s’ils aiment mes Gabon, ils devraient normalement le faire si vite.

  20. makatamangoye dit :

    @ DA TRUTH,

    Je crois que c’est toi qui ne comprends rien. Les 2.5% se décompose de quoi? Regarde bien le code de sécurité sociale avant de venir dire n’importe quoi.
    Avant la cnss assurait toutes ces prestations et nous prélèvait 2.5%, maintenant qu’elle n’assure qu’une partie des prestations elle devait retrocéder par exemple les % liés à la santé à la cnamgs ce qui est logique.
    Je t’apprends que la cnss assure désormais les prestations familiales et de maternité, des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès des salariés du privés de ce point de vue ne devrait plus préléver 2.5%

    Je t’apprends qu’en déhors des 2.5% prélévé aux salariés, le patronat reverse au profit de ces employés 20.1% du montant des salaires bruts.

    En somme il est prélévé 5% du salaire de l’employé
    Alors que le patronat reverse 40.2 du salaire brut de chaque employé cela fait trop, et conduit à la mort de nos entreprises.

    QUELQU4UN DISAIT TROP D’IMPOTS TUE L’IMPOT. trop de prélèvement tue l’employé.

    a bon entendeur salut !!!!!!!!!

  21. boutala dit :

    A Anne Marie je confirme en ce .moment là solde aussi est entrée en grève et la Seeg entrera en grève sous peu. ça sent mauvais au pays

  22. Moutouki dit :

    DES COLLEGUES DE LA FONCTION PUBLIQUE ONT MANQUé le travail ce matin, problème de transport. ONA ONDO ET NDAOT c’est du n’importe quoi; Ils sont incapables de trouver des problèmes à la crise sociale.

  23. MOUSSOUNDA dit :

    ONE, allez-y faites plier l’échine à ce pouvoir qui ne pense q’à lui même. Le DGPDGLG (directeur généralpartidémocratiquegabongograndelogedugabon) de la CNAMGS doit démissionner car la structure qu’il dirige arnaque les travailleurs. Exemple:Ce monsieur plafonne les consultations médicales chez un spécialiste dans les cliniques privées (je souligne que les hôpitaux publics sont très souvent en grève, quand le personnel ne passe pas son temps dans leurs propres cliniques PRIVEES) à 10.000 alors que le montant est 20.000. Vous êtres assuré cnamgs, vous débourserez donc 12.000 et la cnamgs 8.000. Es ce logique de plafonner une consultation chez un spécialiste à 10.000 alors qu’il sais que le montant moyen pratiqué dans les cliniques est de 20.000 ?

  24. grace edwin dit :

    Je trouve tout simplement dommage cette série de grève à répétition.
    C’est leur droit de manifester , mais se rappelle t-il au moins qu’ils ont le DEVOIR d’assurer un service minimum?
    Tout ça pourquoi? empêcher des prélèvement qui leurs seront utiles dans leurs retraites?
    Les aider à se soigner lorsqu’ils se verront placé dans la catégorie des personnes âgées?
    Que les membres de l’ONEP n’oublient pas que la couverture de leurs dont ils bénéficient en fonction disparaît en cas de licenciement ou de retraite Et après comment feront-ils?
    Ensuite , pour la réintégration d’une dizaine de personnes à leurs postes , on barre la survie à près de 2 millions de citoyens?
    Bizarre , je trouve que ces arguments ne sont pas pertinent pour sonner tambour et trompettes.
    Mais bon , c’est aussi cela …la démocratie

  25. Obalango dit :

    L’armée française est prête à intervenir…du côté du peuple…

  26. malouba dit :

    @ j.jacques…n’est ce pas vs ki soutteniez ke vs achetez le carburant en Angola?(le gouvernement…)eh bien cher J’jacque pourriez vs svp nous donner les ports de débarquement de ces souttes?en revanche travaillant dans le secteur para_pétrolier j’ai pu constater ke les camions citerne de petrogabon(prévu pour le transport routier d’hydrocarbures..)et l’entreprise G.T.N,transportaient des hydrocarbures ss assistance des forces de l’ordre…pour ensuite être embarqué sur le beach de Robert sis au new port…pour étre acheminer a lbv,ceci cher Mr g pense vs le dire ss crainte de me tromper…service minimum.

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