L’ancienne ministre en charge de l’Education fait partie des 22 nominés pour le Pan African Leaders Award, qui récompense l’engagement d’un Africain dans les domaines du développement institutionnel, de la paix et de la sécurité ou de l’éducation.

Paulette Missambo. © facebook.com/paulette.missambo

Paulette Missambo. © facebook.com/paulette.missambo

 

Belle marque de reconnaissance pour Paulette Missambo, qui a été nominée par l’African democratic institute (ADI) pour le «Pan african leaders award». Décernée chaque année, cette distinction récompense l’engagement d’un Africain en faveur du développement institutionnel, de la paix et de la sécurité ou de l’éducation. Ancienne ministre en charge de l’Education nationale, l’actuelle vice-présidente de l’Union nationale (UN) est en lice dans la catégorie «Education». Elle est en compétition avec la Sud-africaine Rapelang Rabana, qui dirige une start-up qui œuvre à la recherche de solutions de e-learning pour mobiles ; une autre Sud-Africaine, Regina Kgatle, créatrice d’«Educade», une machine faite à base de matériaux recyclés qui permet aux jeunes de jouer tout en apprenant; et enfin, Saran Kaba Jones, militante Libérienne qui dirige FaceAfrica, une organisation de lutte contre la pauvreté et la crise de l’eau au Liberia par l’installation de pompes à eau.

Les membres du conseil de l’ADI examineront les dossiers des nominées. A cet effet, Paulette Missambo doit fournir une vidéo de moins de deux minutes, mettant en avant sa réaction après cette nomination. Au total, 22 personnes sont lice. «Ces personnes remarquables nous ont non seulement inspirer pour faire avancer la démocratie, mais aussi pour préserver le bien-être de l’humanité», a indiqué l’ADI. Le lauréat sera connu au plus tard le 28 septembre prochain, lors du sommet des Nations-Unies à New-York.

Pour rappel, la plateforme de l’ADI a pour mandat de créer un forum de réflexion, d’intervention, de conseil, de médiation et de mobilisation des stratégies relatives aux questions de paix et de sécurité sur le continent africain. Elle agit également comme un forum et un véhicule pour la reconnaissance des Africains qui se sont distingués dans le service de leurs peuples et du continent.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Au moins la grande pourra avoir la satisfaction d’être honorer par d’autres personnes. Etant entendu qu’elle est voué aux gémonies dans son pays. Peut -on ne pas reconnaitre le mérite de quelqu’un parce que ce dernier a fait le choix d’autres idéaux bien sur que non. Au Gabon malheureusement cela existe dans les gènes des émergents. Allez salut la grande et félicitation encore!

  2. radjoumba dit :

    Bravo paulette tu fais honneur au pays bonne continuation

  3. hlee koissito dit :

    du courrage la grande

  4. lepositif dit :

    Je m’attendais a lire le passage des actes de Paulette Missambo comme on l’a fait pour ces concurrentes, histoire de raffraichir la memoire des gabonais, non amnesiques comme moi, y a peut-etre un chapitre qui nous a echappe sur le passage de Paulette Missambo a l’Education Nationale moins que les detournements des budgets de l’Education ou l’enrichissement rapide avec les budgets de l’Education font parties des criteres de selection…autrement je ne vois pas ce que vient chercher cette femme, qui est parmi les plus grands pilleurs de la Republique, dans la liste des nomines.
    Les ecoles qui ont poussees lors de son passage l’ont ete, grace aux vrais syndicats de l’epoque avec a leur tete, un certain Ngoua Ngou, d’ou l’appelation : »les ecoles Ngoua Ngou ».
    Honnetement, si un Gabonais devait etre nommine, dans le domaine de l’Education, c’est bien ce monsieur et pas celle qui s’est enrichie avec l’argent de l’Education et a profitee de la lutte de ces vaillants syndicalistes dont Martine Oulabou qui y a perdue sa vie. La vie est vraiment injuste.

  5. Bassomba dit :

    En 2009, à l’époque du candidat à la candidature au sein du PDG après la mort d’Omar, Paulette MISSAMBO, vice présidente du PDG, avait voté pour Ali contre son concubin de l’époque (je ne sais pas s’ils sont toujours ensemble) casimir OYé MBA; ce qui avait poussé ce dernier à claquer la porte avant la fin de la réunion du bureau politique. Je suis du bureau politique et je sais de quoi je parle! Et le lendemain, elle est devenue opposante, alors que personne ne l’avait chassée du parti, elle a été juste victime de la phallocratie!

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