Engagée en faveur de la paix, la Dynamique des femmes leaders pour la paix au Gabon (Dynaflep) a célébré, le 21 mai à Libreville, la deuxième édition de la journée nationale de jeûne et de prière.

La Dynaflep en prière, le 21 mai 2017, au Centre mondial Shékina, à Owendo © Gabonreview

 

Le pasteur Louis Mbadinga. © Gabonreview

Ce rassemblement des femmes veut recourir à l’intervention de Dieu pour remporter le combat contre les maux qui minent le Gabon. Ces prières à l’intention du Très-Haut visent à préserver et à promouvoir la paix.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par un climat délétère. Pour prévenir un éventuel embrasement du pays, la Dynaflep a célébré un culte à l’église Shekina d’Owendo. Sa secrétaire générale a prié principalement pour un apaisement des tensions politiques, prenant appui sur un passage de la Bible, notamment 2 Chroniques 7-14 : «Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays».

Anouchka Grâce Mombo, introduit par le pasteur Louis Mbadinga, a appelé les femmes à investir plus de temps à invoquer le Tout-puissant pour la sauvegarde de la paix et les bonnes mœurs. «Nous cherchons le bien de ce pays. Nous cherchons véritablement à ce qu’il y ait des changements, le développement. C’est pourquoi nous venons au pied de Dieu pour Lui dire : ait pitié de nous, ait pitié de notre nation, parce que nous ne comprenons rien. Il y a trop de choses qui se passent, alors c’est Toi qui a la solution à nos problèmes, il n’y a que Toi qui peux dire quelque chose pour notre pays. C’est pourquoi nous sommes venues déposer ces offrandes afin que Dieu puissent faire quelque chose pour notre pays le Gabon», a-t-elle indiqué.

Pour Sarah Chantal Mbadinga de l’église Shékina, les maux désignés du mal être des Gabonais sont symptomatiques des fondations occultes posées à propos de la nation. «Ce qui se passe aujourd’hui a une origine spirituelle. Etant donné que le Centre mondial Shékina est un ministère du combat spirituel, nous nous sommes retrouvées ce matin avec toute l’équipe de ces femmes pour élever les voies vers le Seigneur, parce que nous savons que ce n’est que par la prière que ces maux pourront réellement quitter notre nation. Et nous avons besoin de continuer à prier pour le Gabon parce que le combat n’est pas physique, pas charnel, le combat est spirituel», a-t-elle révélé.

Pour vivre des jours meilleurs, la servante de l’Eternel estime que «nous avons davantage besoin de nous rassembler autour des temps de prière pour crier à Dieu parce que c’est Lui le prince de paix. Nous voulons savourer la paix dans notre nation, mais sans le Seigneur nous ne pouvons pas, sans l’accord uni d’un même cœur pour élever les voix, pour prier, rien ne peut se faire. La solution, c’est la prière. La solution : C’est Jésus-Christ », a-t-elle affirmé, notant au passage que la mobilisation des femmes a une portée prophétique, en ce qu’elles sont établies pour porter la vie dans toute sa dimension.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

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