Après être monté au créneau pour dénoncer la recrudescence des crimes, et agressions sexuelles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a pris la mesure des inquiétudes de sa population et décidé de l’organisation de sessions criminelles spéciales dans les tribunaux sur toute l’étendue du territoire national. Prison criminels

«Les présumés auteurs de crimes de sang, d’agressions sexuelles et d’anthropophagie seront sévèrement punis, ce, conformément à la loi», a annoncé le président Ali Bongo Ondimba, a l’issue du Conseil des ministres du 3 mai dernier.

Cette décision qui intervient après les différentes révélations des hommes et femmes et la condamnation ferme du numéro un Gabonais, de cette propagation des crimes, a pour objectif de rassurer les populations, mais aussi de désengorger les prisons en libérant ceux qui n’ont rien à y faire. Sauf que si elle est faite dans les règles, il y a fort à parier que les cellules ne resteront pas vides bien longtemps.

«Il s’agit d’une responsabilité collective et éternelle en faveur de laquelle dépendra la place de notre pays dans le concert des nations», a déclaré Ali Bongo Ondimba.

«Il incombe maintenant aux autorités investir des droits d’appliquer et de mettre en œuvre cette décision du président Ali Bongo Ondimba, de la matérialiser en interpellant tous les indélicats peu importe leurs places dans la société, pas de parti pris, chacun devra répondre de ces actes et il faudrait aussi laisser les hommes et les femmes qui pilotent l’appareil judiciaire de l’État, agir en toute liberté et indépendance en exerçant librement», a affirmé Meyo Eric, un citoyen gabonais.

Attendons toutefois pour mesurer les retombés de cette décision qui, pour être efficace, demandera tout de même beaucoup de courage et d’éthique aux intervenants policiers et judiciaires. Ce dont, justement, on leur reproche de manquer depuis des années.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. dworaczek-bendome dit :

    bouffonnerie de plus!
    attendez un peu, qui permet les tueries, qui donne les ordres.
    le président a eu honte du reportage de canal plus sur les pièces détachées humains au gabon, il était clairement dit que rôle des politiques ou tout simplement les élites étaient pour beaucoup.

    Ali et ses réveils tardifs, il découvre tout comme son épouse, ils étaient là sans être là,
    attendez, pendant 20 ans, il a été au pouvoir, de conseiller à ministre indeboulonnable de la défense pendant 10 ans.

    • Le fils de la Veuve dit :

      Vraiement, on ne comprend plus…. Quel est ce virage à 180 degrés ? Vous découvrez tout ça aujourd’hui ? Vous, une émergente de feu. Je crois que nous devons apprendre à ne pas nommer ces saloperies « crimes rutuels ». Quel est le rite traditionnnel qui les légalise ? Sauf si on considère que le pédégisme et ses variantes tels que la rénovation, la rénovation rénovée, le progressisme démocratique et concerté, le nouvel elang, le pacte national de solidatité et de développement, les actes pour mon village et, enfin l’émergence sont un rite traditionnal

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Voila comment commencent les problèmes.
    Dans un Etat de droit, il n’y a pas de tribunal criminel d’exception et le Président de la république, fut-il Président du Conseil Supérieur de la magistrature, ne se lève pas un bon matin pour venir décider hors du CSM comment doit être administrée la justice. Cela s’appelle tout simplement une violation de l’Indépendance de la Justice. S’il y a un problème, il faut réunir le CSM, discuter du problème et prendre les décisions qui s’imposent au sein du CSM. Pas en Conseil des Ministres. C’est une faute politique, une preuve de l’incompétence qui dirige désormais le Gabon.
    L’enfer est pavé de bonnes intentions. La question des crimes rituels doit être traitée avec la plus grande rigueur. Les coups de mentons d’Ali Bongo Ondimba ressemblent plus à une volonté de distraction. Et comme toujours, dans six mois on ne verra rien et on reprochera aux gabonais d’exercer leur droit a la critique.

  3. Jules Obiang dit :

    Le pb c’est que certains Gabonais se permettent de manger leur compatriotes dans le chocolat indigène ,le comcombre (MBA NTEm) comme du vulgaire gibier. C’est un fait culturel qu’il faut punir. on dispose pas de la vie d’autrui comme d’un animal d’élevage. la loi doit s’appliquer c’est tout. Ce n’est pas ALI ci , ALI là.
    Deuxièment des compatriotes pour des ambitions rachitiques se permettent de commanditer des crimes rituels pour obtenir du pouvoir, de l’argents et des honneurs. le plus triste c’est qu’on arr6etes les auteurs et non les commanditaires. Il faut que la Justice aille jusqu’àu bout. Traquer les auteurs et les commaditaires de ces actes ignobles qui font honte à tout un peuple que l’on perçoit ailleurs comme des barbares. IL faut punir, punir jusq’à au derniers de ces meurtriers.

Poster un commentaire