La première édition de la cartopartie Open street map Libreville lancée le 3 septembre par le Mouvement citoyen pour la bonne gouvernance au Gabon (MCB2G) et le projet «eGabon» a permis de faire une cartographie numérique de 237 structures sanitaires dans la capitale et les communes d’Owendo et d’Akanda.

Jerry Bibang le coordonnateur général du MCB2G, lors de la restitution des travaux, le 8 septembre 2018, à Libreville. © D.R.

 

Scènes de la cérémonie de restitution, avec Jude Missengue (projet «eGabon») et Grâce Essomba (membre de l’OSM Gabon). © D.R.

Lancée le 3 septembre après quelques jours de formation théorique et pratique, la première édition de la cartopartie Open street map au Gabon a sillonné Libreville, Owendo et Akanda plus de quatre jours durant. Au terme de cette opération initiée par le MCB2G et le projet «eGabon», ce sont au total 237 structures sanitaires qui ont été cartographiées, dont 9 hôpitaux, 55 cliniques, 70 pharmacies, 95 cabinets de soins et 8 centres de santé. Ces chiffres ont été présentés, le 8 septembre dernier, devant un public essentiellement composé de développeurs d’applications mobiles, d’informaticiens et d’étudiants intéressés par le numérique.

L’Open street map Libreville visait selon ses initiateurs un objectif précis : soutenir le gouvernement dans sa volonté de moderniser le système sanitaire au Gabon, notamment à travers le développement des services innovants dans le domaine de la santé. Référent OSM pour la Francophonie et membre de l’équipe projet OSM Gabon, Cyrielle Yendze en est convaincue : la cartographie numérique des structures sanitaires réalisée au terme de leur opération «concourt modestement à la volonté du gouvernement». D’autant qu’«elle participe à la construction de l’écosystème d’innovation numérique au Gabon et permet de mettre à la disposition du grand public des données libres, gratuites, accessibles et réutilisables».

Convaincu de l’importance de ce nouvel outil, Jerry Bibang n’a pas manqué d’inviter les autorités à les soutenir dans le but d’étendre leur initiative à l’intérieur du pays. Le coordonnateur général du MCB2G y voit une «nécessité», particulièrement pour les populations. «Nous souhaitons cartographier toutes les structures sanitaires sur le territoire national afin qu’elles soient visibles sur Internet, mais cela nécessite des moyens financiers et matériels. Nous lançons donc un appel à soutien pour étendre cette cartographie à l’intérieur du pays», a-t-il déclaré, tout en émettant le souhait d’étendre l’Open street map dans d’autres domaines, à l’instar de celui des lieux touristiques du pays.

Pour Jerry Bibang, «la diversification de notre économie passe aussi par l’économie numérique. Or, la donnée ou l’information constitue le pétrole de cette économie numérique. Il est donc important de créer et de disponibiliser, numériquement, des données utiles, libres et exploitables sur notre pays».

L’Open street map Libreville a permis de cartographier 198 structures sanitaires dans la capitale, 20 à Owendo et 19 à Akanda.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. azert dit :

    Avec tout ce qu’il y a à faire dans le numérique …
    … en 2018 on en est à se vanter de si peu !!
    Avec tous les moyens mis en place !!

  2. tech1 dit :

    C’est déjà un début….Se vanter est une chose. Vanter la réalisation d’une chose est louable…RIDEAU !

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