La première édition de l’Open de tennis de l’école Ruban vert a débouché sur la victoire Didier Momo Kassa, le 27 mai dernier à Libreville. Le n°1 gabonais s’est défait en finale de Willy Lebendje, n°3 au classement local.

Didier Momo Kassa recevant son trophée des mains du directeur de l’école Ruban vert, le 27 mai 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Le premier Open de Tennis organisé par l’école Ruban vert, a connu son épilogue le 27 mai dernier à Libreville. Plusieurs catégories étaient en lice dans le cadre de ce tournoi, destiné à vulgariser la pratique du tennis chez les jeunes. Dans la catégorie suprême, en «simple messieurs», c’est Didier Momo Kassa qui a remporté le titre. Le n°1 gabonais s’est défait en finale Willy Lebendje (n°3 gabonais), par deux sets à un.

Les deux finalistes en simple dame et Samo Paul Delacroix. Puis une phase de jeu. © Gabonreview

«Ce tournoi est une belle initiative et tout s’est passé pour le mieux. Nous sommes venus inaugurer ces exceptionnels courts de tennis. Nous remercions la première dame pour l’organisation de ce tournoi, qui a permis de mettre la lumière sur certains talents locaux», s’est réjoui Didier Momo Kassa, souhaitant une implication accrue des autorités sportives, dans l’organisation de compétitions similaires.

Finaliste malheureux, Willy Lebendje s’est appesanti sur les raisons de sa défaite. «Je sors d’une demi-finale face un jeune qui a très bien joué. Et la pluie aidant, j’ai eu beaucoup de mal à récupérer de cette confrontation, avec de fortes douleurs qui se sont amplifiés en finale. Je menais au troisième, mais complètement craqué», a-t-il expliqué. «Cette situation s’explique aussi par le manque de compétitions locales. La venue de sponsors serait donc la bienvenue, pour qu’il y ait plus de tournois locaux. Car, en l’état actuel des choses, c’est très compliqué».

Dans la même catégorie chez les dames, c’est Ségolène S. qui est venue à bout à de Maffo Indira, n°1 gabonaise, en deux sets. «Dans l’ensemble, j’ai largement maitrisé le match, surtout au premier set. Dans le second, mon adversaire m’a fait un peu peur. Je pense que je me méfierai d’elle à l’avenir. Car, sur le coup je pense qu’elle était épuisée par une semaine de devoirs éprouvante», a lancé la championne. Ce qu’a d’ailleurs confirmé la finaliste malheureuse.

Côté organisation, l’on est revenu sur les contours de cette première édition du tournoi, démarrée le 7 mai dernier. «L’objectif est simple : le Ruban vert est un établissement encourageant les activités des jeunes, qu’elles soient culturelles, sportives, etc. Parmi ces activités, il y a bien évidemment le tennis», a expliqué un professeur d’éducation physique à l’école Ruban vert et de Heads Of Academy.

«Nous voulons vulgariser cette discipline chez les jeunes et les spectateurs. L’idée, c’est que les Gabonais doivent se défaire l’idée selon laquelle le tennis est un sport de bourgeois, comme cela est couramment admis», a poursuivi Samo Paul Delacroix. La compétition a ainsi réuni l’ensemble des clubs de Libreville dans plusieurs catégories : simple messieurs, simple dames, vétérans 35 ans et plus et vétérans 45 ans et plus, ainsi que les cadets et juniors, messieurs et dames. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

 

 
GR
 

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