L’ultime documentaire sur la plus grande star musicale jamais produite par le Tiers-monde, Bob Marley, est sorti en salle le 13 juin dernier. Il vient confirmer et mettre un terme à une vieille rumeur gabonaise : le roi du Reggae a été l’amant de Pascaline Mferri Bongo. La sœur du président de la République en témoigne officiellement elle-même pour la première fois. Souvenirs. Souvenirs.

Bob Marley et Pascaline Bongo, janvier 1980

Bob Marley et Pascaline Bongo, janvier 1980

Dans un night-bar du quartier Louis à Libreville, on trouve des photos, littéralement inédites, du passage de Bob Marley au Gabon. Elles proviendraient, selon ce que racontent les habitués des lieux, de la collection privée de Pascaline Mferri Bongo, fille d’Omar Bongo Ondimba et grande sœur du président Ali Bongo. Cette légende vient d’être confirmée avec la sortie, le 13 juin 2012, du documentaire sur Bob Marley de Kevin MacDonald, réalisateur britannique connu en Afrique pour son film «Le Dernier Roi d’Ecosse», fiction inspirée de la vie du président Ougandais Idi Amin Dada. L’aînée des Bongo Ondimba a versé à la réalisation de ce nouveau film son propre fond documentaire, dont les images illustrant cet article son issues.

Mais surtout, dans ce film documentaire tout simplement intitulé «Marley» et consacré au Dieu jamaïcain du Reggae, Pascaline Bongo accepte pour la première fois de parler publiquement de son idylle avec le leader des Wailers pour lequel elle avoue «J’étais amoureuse».

Bob Marley et Pascaline Bongo janvier 1980Les choses n’ont pourtant pas été facile pour le réalisateur, Kevin MacDonald, qui confiait dans une interview, le 20 avril dernier sur Large Up Sound Station, que Pascaline Bongo figurait parmi les trois personnes ressources les plus rétives à partager leur histoire avec Bob Marley. Et quand on lui demande comment il est tombé sur cette histoire de «princesse» (sic) du Gabon, le réalisateur répond : «quelques personnes m’avaient dit qu’elle était très importante dans les dernières années de sa vie, en le réintroduisant en Afrique. Que la première fois qu’il avait joué en Afrique, il avait été invité par son père, mais en réalité par elle. Cela me semblait un moment clé de sa vie. Évidemment, l’Afrique était quelque chose d’important pour lui. J’ai pensé qu’il y avait là une histoire bizarre, ce type étrange dans cet environnement incroyablement luxueux (…) Ils avaient eu une relation qui allait au-delà d’une relation petite amie, je pense qu’elle avait également contribué à quelques autres chose importantes dans sa vie. Elle lui a rendu visite en Allemagne avant de mourir

Bob Marley au gabon janvier 1980

Le blog Gabonenervant indique que dans ce documentaire, que Gabonreview n’a pas encore pu visionner, «Pascaline Bongo est interviewée sur la manière dont Bob Marley est venu au Gabon et elle dit avoir rencontré Bob Marley en 1979 aux Etats-Unis, après un de ses concerts. Elle était allée en coulisses après le concert et elle a dit que la première chose que Bob Marley lui a dit était: « vous êtes laide ». Elle a été choquée mais ensuite Marley a expliqué que ce n’était pas littéral, il voulait dire qu’il n’aimait pas le fait qu’elle avait les cheveux défrisés. Les rastas ne tolérant que les cheveux naturels. Puis elle explique qu’elle lui a demandé s’il pouvait venir au Gabon pour jouer à l’anniversaire de son père. Elle dit: « c’est ce que nous avons fait et il est venu en Janvier 1980 ».»

Bob Marley reçu par Ali Bongo en janvier 1980

Cinq minutes en tout, dans ce film, sont consacrées à l’épisode gabonais de Bob Marley. On y parle notamment de ce que le président Omar Bongo Ondimba avait préféré que le rastaman soit reçu, au palais présidentiel, par Ali Bongo. Il y est également question du cachet qu’avait touché les Wailers et que le manager du groupe, Don Taylor, avait surfacturé et caché à Bob Marley qui s’en irrité après avoir découvert le pot aux roses grâce à l’indication de Pascaline Bongo.

Le film, long de 2H24 mn, montre bien d’autres facettes de Bob Marley qui étaient jusque-là inconnues. Le réalisateur a travaillé avec la famille de l’artiste qui lui a ouvert ses archives privées pour la première fois. A ce titre le documentaire de Kevin Macdonald est une mine d’informations, d’images d’archives rarissimes et de témoignages poignants qui «interrogent le phénomène culturel tout en dessinant le portrait intime de l’artiste, depuis sa naissance jusqu’à sa mort en 1981, faisant définitivement de MARLEY le film documentaire de référence, au moins pour les 30 années à venir», lit-on dans la chronique de Premiere.fr.

Concert de Bob Marley au gabon janvier 1980

 
GR
 

26 Commentaires

  1. L'indigné dit :

    Une fois e plus ce fut le contribuable qui paya l’appétit « entre-jambier » de la princesse.Pôvree nous!!!

  2. Le citoyen libre dit :

    La au moins il y a des photos.

  3. Le fils de la Veuve dit :

    Elle vivait officiellement avec qui à ce moment-là ? Comment peut-on être fière de telles amourettes d’un soir ? Quelle idée cela donne-t-il de l’éducation reçue et de la gestion du pays ? Comment se vanter d’avoir été l’amourette d’un homme marié et polyagme ? Quel exemple cela donne-t-il à nos jeunes soeurs ? Triste pour le Gabon d’être aussi rabaissé systématiquement

  4. makossocabrimort dit :

    Afin de fermer la gueule à toutes personnes qui tenteraient de me contredire voici ma source à travers cet article télécharger sur google: Affaire Robert LUONG
    L’affaire Robert Luong, 27 ans après…
    Villeneuve. Le 27 octobre 1979 Robert Luong était abattu de deux balles

    Samedi 27 octobre 1979. Il fait froid et le brouillard tombe sur Villeneuve. Vers 22 heures, deux balles sont tirées sur Robert Luong, devant son domicile aux HLM du Pont-de-Marot. L’affaire criminelle débouche très vite sur une affaire d’état. L’homme qui vient de mourir avait travaillé comme décorateur dans le palais du président Omar Bongo à Libreville au Gabon. Devenu l’amant de la présidente de ce pays Africain il aurait reçu l’ordre de rentrer en France et de ne plus chercher à revoir Mme Bongo. Passant outre le conseil amical qui lui fut donné, le peintre en bâtiment monte régulièrement à Paris. Au retour d’un de ces voyages dans la capitale, il sera froidement abattu. Autour des HLM du Pont-de-Marot, ce samedi soir-là, les policiers du commissariat sont tous présents ou presque. Un déploiement de force qui ne manque pas d’intriguer les observateurs et qui crée d’entrée la certitude que ce crime-là n’est pas un simple acte crapuleux. La PJ toulousaine est saisie de l’enquête dans un climat trouble. « La procédure était bloquée, on se heurtait à un véritable mur » explique aujourd’hui Me Gonelle l’avocat de la veuve de R. Luong. L’enquête ne débouchera sur rien. Un non lieu est délivré un an plus tard. Des arrangements entre la famille et l’État aboutissent à une fin négociée et au versement en 1981 d’une compensation financière. « Un versement complètement transparent où l’association des amis du Gabon a joué les premiers rôles » ajoute Me Gonelle. Alors pourquoi reparler de l’affaire Luong, 27 ans après les faits ? Parce qu’elle se trouve dans les pages d’un livre qui vient de paraître, « Place Beauvau ». Dans ce livre, les auteurs font resurgir le passé d’un certain Christian L. « responsable d’une des plus grosses entreprises de sécurité du sud-ouest abattu devant chez lui dans la région toulousaine en décembre 2004. » Et le livre qui passe les réseaux secrets du pouvoir politique éclaire d’un jour nouveau l’affaire Luong dans laquelle selon les auteurs du livre, Christian L. aurait été impliqué. « Cette affaire, alors, a été volontairement étouffée face à l’intérêt supérieur de l’État » consent aujourd’hui un ancien policier de la PJ. Quelques jours après l’assassinat le nom de Christian L. est évoqué. Il était chargé de la sécurité des hommes de Bongo à Paris. » Reste que toute cette histoire paraît bien confuse. Me Catala l’avocat de Christian L. parle « d’amalgame malhonnête, mon client n’a rien à voir avec les faits de 1979 ». L’un des auteurs, J-M Decugis, « pointe simplement du doigt les similitudes entre l’exécution de Luong et celle de Christian L. » Du flou pour une affaire qui 27 ans après les faits reste toujours aussi sombre.

    • Héritier du petit livre vert dit :

      « ce crime-là [qui] n’est pas un simple acte crapuleux » a été évoqué dans Les Affaires africaines de Pierre PEAN, livre publié au début des années 80. Dans ce texte, il est clairement dit que c’est BONGO, mari contrit et vert de jalousie, qui aurait buté de ses propres mains l’amant récalcitrant.
      Pour rappel, il semble que ce livre était interdit au Gabon au temps du parti unique triomphant.

  5. guy massard dit :

    Donc s’il avait survecu, Bob Marley aurait eté nommé ministre d’etat au gabon, comme ses rivaux Ping et Toungui ?

  6. Pirate 241 dit :

    Elle a dû fumer beaucoup de ganja aussi, la sista. Faut qu’elle nous écrive un livre sur cet épisode. On raconte que la GR était allé acheter du chanvre à Bob Marley, au pont d’Akébé, et que Marley avait aimé l’herbe du Gabon. Combien de mallettes diplomatiques bourrées de chanvre ont ensuite été passés par la sista? Les journalistes gabonais ont lâ un bon sujet d’interview.

  7. Ndambo dit :

    Vraiment c’est un problème chez les bongo cette manie de dilapider l’argent du contribuable pour se faire sauter ou se faire voir au bras des stars internationales. pascaline, patience, ali, albertine, nadine etc. sans oublié leurs enfants, petits-enfants, nièce, cousine et j’en passe. Ils ont tous le même complexe d’inférioté et l’argent du Gabon leur permet juste à satisfaire leurs désirs, comme avoir des femmes blanches ou métis, connaître des personnes importantes, monopoliser les médias, faire du shopping dans les plus grands magasins… Mon Dieu quelle famille ! L’épisode de patience aux states etait le début d’une serie noire pour les finances du pays et ça continue. Nous sommes des phénomènes de la jungle que les célébrités doivent venir voir de près. Un peuple étrangement pacifique qui applaudit sa captivité.

  8. guy massard dit :

    après tout ça que penser du patriarche de cette famille ? Quelles valeurs a t il transmis a ses enfants ? Quelle idée se faisait il du pays, de sa fonction et de la gouvernance ? On comprend mieux pourquoi la gouvernance du frère de cette dame se résume a la fete et aux rencontres people…. Le Gabon n’est quand meme pas sodome et gomorrhe ou la rome de caligula !! Un peu de pudeur. Gardez vos histoires d’alcove pour vous… Mais au fait qu’en pensent Yangari et surtout Ping et Toungui ?

  9. La Fille de la Veuve dit :

    Comme quoi, toute sa vie, cette femme n’aura ete que la Maitresse d’hommes maries, donc briseuse de menage. Qui a dit que l’argent faisait le bohneur ? Elle, en tout cas a voulu trouver le bonheur par l’argent. Gageons qu’elle y est arrivee.

  10. Le fils de la Veuve dit :

    Mais que pense le beau-frère de Bob Marley quand il entend que ce dernier considérait qu’avoir les cheveux défrisés c’est être laid ? Après ce témoignage, va-t-elle un jour témoigner aussi dans un documentaire sur le groupe Shalamar et évoquer les mêmes liaisons avec Jeffrey Daniels ? Après lui ce sera qui ? Jermaine Jackson ?

  11. Ikhoubangoye dit :

    On veut en savoir davantage sur la responsabilité des BongoS et l’échec du développement du Gabon

  12. johnanthony79 dit :

    pourquoi poster des commentaires ascerbes et haineux à l’endroit d’une jeunes fille de 23 ans,tombé sous le charme de l’une des stars les plus charismatique et les plus influente que la terre aie produite,elle a eu l’opportunité de partager son intimité et elle l’a saisie,ou bien c’est parceque elle s’appel pascaline MFERI BONGO,

  13. Ombalo dit :

    OUI, et Alors??! Cette information change quelque chose à nos vies peut-être?! pffffffffff

  14. Intellectuel dit :

    Loin de là,son nom nous importe peu,c’est ce qu’elle a fait de l’image du pays et partant de l’argent du contribuable,Marley est humain,son succès n’apporte rien au gabonais et aux Gabonais,seule la gestion rationnelle de notre est sollicitée,le reste n’est que sinécure

  15. kajjaj dit :

    chere pascaline,
    je te contact pour un sujet un peu different que du politique bien que j ai pour ton pere une certaine admiration et je souhaite de tout mon coeur moi africain du nord un etats unis d afrique avec des cooperation plus importante au delas des difference ideologique pour notre salut au maroc on n a de bon contact avec lesenegal est cette ete en vacance j ai ete heureux devoir plus de noirs africain chez euxparce que rien ne nous appartient hors mis cet apparter j aimerais savoir si vous avez desenregistrement du concert effectuerpour votre anniversairej aimerais tant en avoir je suis un collectionneur quoique ce soit j habite 1 RUE NORMANDIE NIEMEN 17100 SAINTES FRANCE ET S IL EST POSSIBLE DE TRAVAILLERENSEMBLE J EN SERAIS RAVI UN JUMELAGE ENTRE MA VILLE TAZA ET UNE VILLE DU GABON POUR DES ECHANGE COMMUNAUTAIRE J AI COMME CONNAISSANCE DES PERSONNE DE HAUT RANG TEL QUE LE GOUVERNEUR DE PROVINCE TOUTE MES SALUTATION AGREEZ MES SENTIMENT LES PLUS SINCERES 0661423590 MERCI DE TOUT COEUR RT BONNE CONTINUATION

  16. Bourzy dit :

    je ne suis que la marionnette de mon époque.
    chaque jour, je change et je me moque.
    hier fût sous le soleil dans le ciel,
    demain sera de même, doux comme le miel.
    je respire et je pleure, je ris et je danse.
    de tout je me remplie la panse.
    les traces de sang sur la terre,
    n’empêche pas mes pieds d’avancer.
    les hurlements et les guerres
    remplissent mes poches de deniers.

  17. Le Citoyen dit :

    Quelque soit la durée de la nuit, le jour fini par se lever disait quelqu’un. Le désordre et le gaspillage financié que font les BONGO et leurs amis au gabon finira bien un jour quelque soit le temps qu’ils mettrons au pouvoir, rien n’est éternel sur cette terre, vanité des vanités.

  18. Alagui Abangui dit :

    Bob Marley avait eu un enfant avec la miss monde 1976; elle s’apelle Cindy Breaspeare et elle a 60 ans maintenant. C’etait une femme extremement belle ( elle reste encore un peu belle; malgré ses 60 ans). Donc je dis chapeau à Pascaline d’avoir été l’amant de Bob Marley. Bob a vendu plus de 200millions de disques et reste jusqu’a ce jour, la seule immense star noire née dans un pays pauvre ( Bob est né en Jamaique). En outre Bob est sorti avec des tres belles femmes Amercaine et Allemande et Anglaise et Francaise. Je dis encore chapeau à Pacaline Bongo, d’avoir été l’amant de Bob Marley; elle a vraiment de la chance Pascaline Bongo; une laide fille de la sorte a pu coucher avec Bob; c’est incroyable. Chapeau Pascaline; felicitation.

  19. le Delegue du pays dit :

    qu’est ce que cette histoire de fesses a apporte au gabon?
    cette relation a-t-elle aider au developpement du gabon et des gabonais?
    haaa oui,elle a servi a pervertir toute la gente feminine du pays.
    qu’avez-vous a nous parlez de ca?
    demain,ce sera un de ces fille a bob qui viendra gouverner au gabon et non en jamaique. triste pour cette femme. continu ta moisson d’hommes d’autrui.

  20. Alagui dit :

    Cher « le Delegué du pays »; ce que cette histoire de fesses a apporte’ au gabon est qu’une laide fille Gabonaise avait couché avec une superstar mondiale qui a vendu plus de 200milliond de disques et qui s’appelait Bob Marley. C’est dejà pas mal. Sinon, les jounalistes des Etats unis restent toujours racistes. En effet, quant ils parlent des copines de Marley ( il en a eu au moins 50 copines), ils ne citent que des jolies blondes et ne mentionent jamais le nom de Pascaline Bongo; jamais.

  21. Rod dit :

    Mais à quel niveau de la paternité de Nesta Marley BONGO? Est-ce la fille de Bob et Pascaline finalement?
    Si c’est le cas, c’est un gros secret.

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