Lancée depuis le début du mois, la cinquième édition de la campagne annuelle de mobilisation en faveur du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus se poursuit. Le ministère de la Santé souhaite baisser les chiffres alarmants sur cette pathologie.

Une jeune femme écoutant les infirmières sur la nécessité d’un dépistage des cancers du
col et du sein, au centre de santé de la Peyrie, dans le 3 e arrondissement. © Gabonreview

 

Placé sous le thème «Sport et santé», la cinquième édition d’Octobre rose entend accélérer la sensibilisation et encourager les jeunes filles et les femmes à aller se faire dépister. L’objectif d’Octobre rose est, selon le ministre de la Santé, de sensibiliser les femmes de 25 ans et plus sur l’importance du dépistage annuel. Les cancers féminins sont les plus fréquents au Gabon, de même que dans le monde. «Ces cancers, s’ils sont dépistés tôt, peuvent être soignés dans 80% cas», précise le ministère de la Santé.

23 centres de dépistages gratuits sont ouverts dans tout le pays afin de donner l’opportunité à plus de femmes de se faire dépister. «Se dépister du cancer du sein ou de l’utérus ne veut pas dire qu’on est malade. Le mois d’octobre est celui de l’intensification des dépistages. Les objectifs poursuivis sont d’amener le maximum de femmes à se faire dépister», expliquait, pour rassurer les femmes, le ministre de la Santé et de la Famille, Denise Mekam’ne, le 1er octobre 2018, lors d’une tournée des structures sanitaires de Libreville.

Selon les statistiques de 2013, le Gabon enregistre 400 décès par an dus aux cancers féminins. 88% représentent les cancers du col de l’utérus et du sein dans les cancers gynéco-mammaires.

 
GR
 

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