Arrivé au terme d’un mandat de cinq ans, Constant Roger Ayenangoye a été remplacé par Manuel Nso Obiang Ada au secrétariat exécutif de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac), le 2 janvier à Yaoundé au Cameroun.

Capture d’écran de Constant Roger Ayenangoye. © Gabonreview

 

Implantée à Yaoundé au Cameroun, l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac), a un nouveau secrétaire exécutif.

Apres cinq années passées au secrétariat exécutif de cet organisme chargé des questions sanitaire en Afrique centrale, le médecin gabonais, Constant Roger Ayenangoye a été remplacé par l’Equato-guinéen, Manuel Nso Obiang Ada.

Au moment où il laisse l’Oceac, le Gabonais est crédité d’un bilan satisfaisant dans l’ensemble des activités de dépistages et de recherche menées sur plusieurs pathologies.

«Pendant cinq ans, j’ai travaillé d’arrache-pied avec les partenaires de la République fédérale d’Allemagne qui nous octroyaient des dons et des prêts pour la prise en charge des maladies telles que, le VIH Sida, le paludisme, la maladie du sommeil et beaucoup d’autres maladies évitables par vaccination», a déclaré Constant Roger Ayenangoye.

Constant Roger Ayenangoye a également reçu en 2014 un prix sous régional des meilleures pratiques managériales décerné par l’ONG camerounaise de lutte contre la corruption. Il affirme avoir initié plusieurs projets d’envergure parmi lesquels, le projet de lutte  contre les maladies négligées et la construction des laboratoires d’étude des vecteurs du paludisme.

Créée en 1963 à Yaoundé, l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale contribue à la réduction de la prévalence en Afrique centrale de nombreuses maladies transmissibles.

Constituée du Tchad, Cameroun, du Congo, du Gabon et de la République centrafricaine, l’Oceac constitue un pôle scientifique régional pour le développement de la santé publique dans les Etats Membres, à travers la formation du personnel de santé publique.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

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