Deux ans après l’explosion et l’incendie survenus sur le terminal du champ pétrolier d’Obangue-Est qu’elle exploite, Addax Petroleum est sommée par l’Inspection du travail de payer les primes des employés mis en «stand-by» depuis mars 2016.

Les employés d’Addax Petroleum mis en «stand-by» en juin 2016 devraient recevoir leurs primes. © Onep

 

Privés de leurs primes dites de chantier et de responsabilité depuis leur mise en «stand-by» en juin 2016, à la suite de l’explosion et de l’incendie survenus sur le terminal du champ pétrolier d’Obangue-Est, les employés d’Addax Petroleum devraient bientôt rentrer en possession de leur dû. Dans un courrier daté du 14 juin 2018, l’inspecteur spécial du travail chargé du secteur pétrolier a enjoint le directeur général de la société chinoise au «paiement rétroactif» des primes liées aux conditions de travail de ces employés sur site.

Selon l’Inspection spéciale du travail à Port-Gentil, la raison de ce courrier réside dans le fait que la notion de «stand-by» est inconnue du droit positif en matière sociale, de même qu’elle n’apparaît pas dans la convention d’entreprise d’Addax Petroleum.

«Le Code du travail en vigueur en République gabonaise fait référence aux congés techniques, qu’il définit en son article 36 alinéa 12 comme une suspension du contrat de travail décidée par l’employeur ou son préposé, pour des raisons techniques et conjoncturelles, après avis de l’inspecteur du travail», a expliqué l’inspecteur. Il a par ailleurs pointé «une violation des dispositions du Code du travail en matière de suspension de contrat de travail» par la filiale gabonaise du groupe Sinopec.

 
GR
 

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