Dans le cadre des festivités du nouvel an, les fils et filles Benga, résidants ou de passage à Libreville, se sont retrouvés au domicile du souverain de leur communauté, le 7 janvier au cap Santa Clara. Des retrouvailles au cours desquelles le roi Ta-Nkombouet a prôné l’unité des siens, pour un rayonnement accru de sa communauté.

Moment des retrouvailles de la communauté Benga au cap Santa Clara, le 7 janvier 2018. © D.R.

 

Situé à une dizaine de kilomètres de Libreville, le village Maluku, a servi de cadre pour les retrouvailles de la communauté Benga, le 7 janvier dernier, à l’occasion de la célébration du nouvel an. Parmi les membres de la communauté réunis à cette occasion, l’on retrouvait autour du Roi Ta-Nkombouet, un membre du gouvernement, une mairesse, des élus locaux, des hauts cadres de l’administration,  des chefs de clans et de villages, des notables. Mais aussi, d’autres communautés vivant depuis des lustres en parfaite harmonie avec les Bengas, aussi bien au Cap Estérias qu’au Cap Santa-Clara.

Christian Augé (en bas) saluant les membres de la communauté. © D.R.

A cette occasion, le roi des Benga a salué la promptitude avec laquelle les uns et les autres ont répondu à son appel. «La communauté Benga doit toujours être citée en exemple quand l’on parle de solidarité et d’union», a déclaré le roi Ta-Nkombouet. A cet effet, le souverain a exhorté les uns et les autres à continuer à entretenir ce climat de fraternité, de convivialité et d’harmonie au sein de la communauté, «gage, d’un développement harmonieux».

En bon chef traditionnel et coutumier, Ta-Nkombouet a également imploré la grâce divine et celles des ancêtres, afin que «la nouvelle année déjà entamée puisse apporter joie et réussite au sein de la communauté». Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à Christian Augé, l’un des vaillants fils Benga, initiateur de ces retrouvailles.

En effet, le roi a salué cet acte de générosité de l’enfant du village. «Loin des calculs politiciens, Christian Augé a pensé à réunir toute la communauté pour célébrer  la nouvelle année», s’est-il réjoui. A l’issue de ces moments festifs, l’initiateur de ces retrouvailles est revenu sur le bienfondé de cette initiative.

«En tant qu’un enfant du terroir, mon devoir en cette période de nouvelle année était de partager en famille dans la convivialité, un bout de pain et un verre d’eau. Je crois que c’est de cette manière qu’on pourrait consolider notre vivre ensemble», a déclaré Christian Augé. Un bel exemple que le roi des Benga a demandé aux filles et fils de sa communauté de suivre.

C’est donc dans la joie, la gaité et en toute familiarité que le repas a été partagé. Des retrouvailles enjolivées par la prestation de groupes de danses traditionnelles.

 
GR
 

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