A travers l’Association altogovéenne pour la paix et le développement (APD), le chanteur entend amener les ressortissants de la province du sud-est à ne plus être des soutiens inconditionnels de la famille du président de la République.

Norbert Epandja, 2ème à partir de la gauche, avec les autres ténors de l’APD. © D.R.

Norbert Epandja, 2ème à partir de la gauche, avec les autres ténors de l’APD. © D.R.


 
Se disant décidé à «libérer» le Haut-Ogooué du joug de la famille Bongo Ondimba et ses alliés Dabany, Norbert Epandja vient de lancer l’Association altogovéenne pour la paix et le développement (APD). A la faveur de la présentation de cette association, le 2 août dernier à Franceville, le chanteur a insisté sur ce qu’il tient pour l’urgence de l’heure. «Si nous avons laissé nos occupations habituelles pour être là aujourd’hui, c’est parce que la situation de développement de notre province nous préoccupe, c’est parce que nous avons des échéances politiques à l’horizon», a déclaré celui qui entend mettre un terme au lien systématique entre la province du Haut-Ogooué, la famille du président de la République et le soutien à sa politique. «C’est aussi parce que les récriminations faites à notre endroit, par nos compatriotes d’autres provinces, pour le rôle centrale dans le soutien inconditionnel, depuis 1967, du pouvoir d’Omar Bongo Ondimba et ses enfants, nous interpellent tous», a-t-il souligné.
Nobert Epandja a rejeté l’idée selon laquelle la province du Haut-Ogooué baigne dans l’opulence du fait des positions des membres de la famille Bongo Ondimba. «Soyons honnêtes avec nous-mêmes, parce que le pouvoir des Bongo Ondimba ne nous bénéficie pas en termes de développement. Pourtant, l’exploitation de la mine de Moanda et celle d’uranium de Franceville et d’autres richesses, devraient profiter à notre province», a-t-il lancé, déplorant que ces richesses bénéficient plutôt à la «légion étrangère». «Depuis 2009, une société minière exploite l’or de Bakoudou, dans le département de Lékoko, sans aucune retombée pour les populations locales. Au contraire, elle bénéficie à la légion étrangère et ses profito-situationnistes», a-t-il dénoncé. D’où son appel à une mobilisation des ressortissants de la province du Haut-Ogooué pour rompre avec le régime en place. «Le Haut-Ogooué et ses ressortissants ne sont pas les prisonniers du système Bongo. L’heure est donc désormais à la méditation et à d’autres choix susceptibles de nous apporter une nouvelle espérance», a-t-il lancé, faisant allusion à la prochaine élection présidentielle. Le ton est définitivement donné !
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Mais même celui la ??? frachement les gabonais de ce genre font rire.mêm un chef du village il ne peut même devenir.tu vas entendre que R.Kelly fait la politique pour avoir tout cet argent???
    Même le chanteur koffi, qui vient bien sans faire de la politique c’est le manque d’idées qui pousse les gens comme vous de rêver que c’est en faisant de la politique pour bien vivre.

  2. YOVE dit :

    Je salue l’initiative de l’APD, qui va dans le sens de la lutte que mènent, depuis quelque temps, des personnalités comme Michel ONGOUNDOU LOUNDAH, Marcel DJABIO, Albert YANGARI et bien d’autres compatriotes originaires du G2.
    A tous ceux-là, je dis bravo! Persévérez dans cette voie, qui est juste. Je ne doute pas que vous parviendrez à décadenasser les consciences des gens de là-bas, qui se complaisent dans une mentalité d’esclaves exclusivement dédiés à la dévotion du conglomérat familial des Bongo/Dabany.
    Le Haut-Ogooué appartient au Gabon et non aux Bongo. Le Gabon est un et indivisible. La « province présidentielle » n’existe pas en droit. Les altogovéens doivent se sentir Gabonais d’abord!
    En tout cas, j’espère qu’à l’occasion des prochaines joutes électorales, on ne verra plus des candidats interdits d’animer des meetings publics dans le G2, au motif qu’ils seraient des « étrangers » et des « ennemis » de la province, comme cela fut le cas pour Pierre MAMBOUNDOU, AMO, Jean PING, et même pour… MYBOTO,il n’y a pas si longtemps.
    Vivement que le Haut-Ogooué redevienne une province gabonaise normale!

  3. imagine56 dit :

    Oui, Yove, les altogovéens doivent se sentir Gabonais d’abord.

  4. l'ombre qui marche dit :

    Oui vivement que le haut-ogoouée redevienne province gabonaise c’en est fini avec les inepties du genre »ngounda ngounda pour à rien c’est nous qui a commande vous » débitées par certains altogovéens vivant bizarrement dans des cabanes en tôles dans la province présidentielle ou cette autre connerie servie par la cenap à la proclamation des résultats de la présidentielle de 2009: province du H-O: ali bongo ondimba 60 mille voix, amo et pmm : des broutilles

  5. le patriote 123 dit :

    Entièrement d’accord avec toi @yove. Le Haut Ogooue reste d’abord une province du Gabon qui lui est un et indivisible. L’actuel combat politique que mène l’opposition concerne tous les fils et filles du Gabon, aucune région fut elle celle d’une famille ne doit s’en écarter. Un jour, les Bongo s’en iront, le Haut Ogooue lui restera au Gabon. Bravo à Norbert Epandja pour cette initiative.s

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