Claude Ayo-Iguendha, administrateur directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), est décédé ce jeudi, 31 mai 2018, au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL). Bien avant cet ultime saut dans l’au-delà, il aura dirigé plusieurs entreprises publiques. Notamment, la défunte compagnie nationale Air Gabon, la BGD ou la Snat.

Claude Ayo-Inguendha. © D.R.

 

Présenté, du haut de ses 74 ans à ce jour, comme un patron des plus expérimentés au Gabon, Claude Ayo-Iguendha est décédé dans la matinée de ce 31 mai au Centre hospitalier et universitaire de Libreville, certainement de longue maladie. Depuis quelques années, en effet, il se rendait régulièrement en France en vue d’y traiter un cancer pernicieux lui turlupinant la santé.

Né en décembre 1944, il avait fait des études comptables supérieures et était passé par la section économique et financière de Sciences-Po Paris. Il débute sa carrière en 1972, comme expert-comptable stagiaire, à Paris, avant de rentrer dans son pays où il démarre par la société nationale Air Gabon. Il y parviendra, sept ans plus tard, au poste de directeur financier et finira directeur général adjoint (1987-1989). Il passe ensuite, en 1990, à la Société nationale d’acconage et de transit (Snat) au poste de directeur général. Il en part neuf ans plus tard lorsqu’il est nommé administrateur général de la Banque gabonaise de développement (BGD). En 2002, il devient l’administrateur-directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG). Il restera à ce poste jusqu’à sa mort.

Consul honoraire de la République centrafricaine au Gabon, expert près la Cour d’appel de Libreville, Claude Ayo-Inguendha a également été membre du conseil d’administration de plusieurs société. Notamment, la SEEG, l’UGB et Assinco. «Frère lumière» au sein de la Grande Loge symbolique du Gabon (GLSG) et membre éminent du Lions Club, il a été décoré, en mai 2011, par l’ambassadeur de France au Gabon de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Conte Daniel dit :

    C’est toute une époque pétrie d’élégance, de fraternité, de compétences, d’humilité, de convivialité qui s’évapore avec le départ fulgurant de Claude AYO, départ auquel il s’attendait depuis longtemps luttant inlassablementcontre cette terrible maladie avec l’opiniatrite qu’on lui connaissait dans le traitement de ses dossiers.

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