L’ancien secrétaire général adjoint et porte-parole du PDG a annoncé son départ de cette formation politique. Il rejoint le Front de l’opposition pour l’alternance.

René Ndémezo’Obiang, le 28 février 2015 à Libreville. © Gabonreview

René Ndémezo’Obiang, le 28 février 2015 à Libreville. © Gabonreview


 
Le suspense a finalement pris fin le 28 février dernier. Au cours d’une déclaration faite à sa résidence d’Agondjé, l’ancien ministre et ancien secrétaire général adjoint du PDG a décidé de quitter définitivement le Parti démocratique gabonais (PDG) dans lequel il a milité pendant 30 ans. En présence de la totalité des membres du Front de l’opposition pour l’alternance, de l’Union des forces du changement (UFC), des acteurs de la société civile et de ses partisans, René Ndemezo’Obiang a porté «un coup dur au PDG», selon l’expression d’un membre de l’opposition.
Quelques moments de la cérémonie de rupture de Ndémezo’Obiang. © Gabonreview

Quelques moments de la cérémonie de rupture de Ndémezo’Obiang. © Gabonreview


«Après une longue et profonde réflexion, j’ai donc pris, ce samedi 28 Février 2015, la décision historique de quitter définitivement le Parti démocratique gabonais. Ma lettre de démission, adressée au secrétaire général de ce parti, a été déposée ce matin même (…) En démissionnant du PDG, parti auquel j’ai appartenu pendant plus de trente ans, je redeviens, naturellement un citoyen gabonais totalement libre, dans sa pensée comme dans son action», a-t-il déclaré, avant d’annoncer qu’il intègre le Front de l’opposition pour l’alternance. «En quittant définitivement le Parti démocratique gabonais, j’ai pris la décision (…) de rejoindre toutes celles et tous ceux qui, dans notre pays, se battent déjà courageusement pour la libération du Gabon au sein du Front de l’opposition pour l’alternance», a-t-il lancé.
René Ndemezo’Obiang ?
Auparavant, l’homme fort de Bitam a tenu à dire quelques mots sur lui-même. «Sans verser dans la xénophobie ou dans une quelconque chasse aux sorcières, il est bon, à mon avis, que chaque citoyen gabonais se soumette à l’obligation de vérité sur cette question. Pour salir, combattre et tenter d’éliminer politiquement, voire physiquement (…) René Ndemezo’Obiang, diverses forces rétrogrades et obscurantistes n’ont cessé de recourir aux procédés crapuleux consistant à débiter et colporter les plus gros mensonges à mon sujet, en misant sur l’adage qui dit que plus un mensonge est gros, plus l’opinion le gobe facilement. Il me paraît donc utile et nécessaire de mettre à profit la présente cérémonie pour réfuter au passage certains ragots et mensonges sur ma personnalité», a-t-il justifié. On a ainsi appris que l’homme est né le 1er novembre 1947 au village Mengang, qu’il a fréquenté à Bitam et Mékambo avant de rejoindre le lycée national Léon Mba où il a obtenu son baccalauréat, avant de s’envoler pour la France pour ses études supérieures. Il rencontre des amis tels que Jean Paul Ngoupandé. A Rennes où il était installé, rappelle-t-il, «en compagnie d’autres frères et amis, dont les regrettés Serge Mba Békalé et Georges Inguelessani, et avec l’appui de certains aînés comme Pierre André Kombila, (il prit) une part active à la redynamisation des sections locales de l’Association générale des étudiants du Gabon (AGEG) et de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (Feanf)». «J’ai ainsi participé, en tant que délégué venu de Rennes, à mon premier Congrès de l’Ageg en décembre 1969 à Paris. A cette occasion, j’ai été positivement remarqué par les intellectuels patriotes gabonais les plus influents de l’époque, en particulier Joseph Rendjambe Issani qui me prit aussitôt sous sa coupe», a-t-il souligné. Pendant cette période, René Ndémézo’Obiang aura brillé parmi de nombreux autres jeunes africains de l’époque qui combattaient pour la vraie libération du continent. On citera parmi ses camarades des années d’université, l’actuel président de Guinée Conakry, Alpha Condé.
Le retour au pays
Fort du bagage théorique et politique accumulé de ses expériences en tant qu’étudiant et activiste en Europe, en 1979, il décide de rentrer au pays. «Sur la base de cette appréciation, j’estimais juste et nécessaire, au moment de mon retour au Gabon en 1979, d’accepter de coopérer avec le Chef de l’Etat (Omar Bongo Ondimba) pour faire avancer la démocratie et le développement du Gabon, tout en maintenant intactes mes convictions idéologiques et ma vision sur l’avenir de notre cher pays», a-t-il expliqué, passant en revue les différentes fonctions et postes de responsabilité qu’il a occupés au sein de divers gouvernements jusqu’en 2009.
Le choix du candidat PDG en 2009 et les six ans d’Ali Bongo au pouvoir.
Revenant sur la présidentielle anticipée de 2009, René Ndemezo’Obiang a expliqué que «la candidature proposée par la majorité des membres du comité permanent était celle d’Ali Bongo». «Au-delà des tractations, secrètes, voire occultes qui ont entouré cette proposition et auxquelles je n’ai personnellement pas été associé, de près ou de loin, j’ai néanmoins pris la décision de soutenir l’investiture d’Ali Bongo comme candidat en prenant en considération le fait que cette proposition était soutenue, par la majorité des membres du comité permanent et du comité de concertation. Dans le souci de sauvegarder la paix et l’unité du parti dans une période historique particulièrement délicate, j’ai pensé qu’il était sage de ne pas engager une bataille dont l’effet immédiat aurait été la division», a-t-il plaidé, indiquant ensuite qu’au bout de six ans d’exercice du pouvoir «aucune des nombreuses promesses faites par Ali Bongo n’a été véritablement réalisée». «Tout au contraire, la situation du pays n’a cessé de se dégrader au plan économique, social et culturel en même temps que les tensions politiques se sont exacerbées jusqu’à un point extrême», a-t-il jugé, soulignant que «l’actuel chef de l’Etat a été proclamé élu pour 7 ans et non pour 14 ans ou 21». «Il lui revient d’honorer les engagements pris devant le peuple gabonais pour cette période précise. Se projeter en permanence au-delà de cette période de 7 ans, en prétextant faire du Gabon un pays émergent en 2025, c’est dénier la souveraineté au peuple, caractéristique principale de toute démocratie digne de ce nom», a analysé l’ancien secrétaire général adjoint du PDG, dénonçant le pilotage à vue, l’improvisation, l’incohérence et l’amateurisme qui sont «des marques de fabrique du nouveau pouvoir dans le mesure où il n’y a par exemple aucune articulation entre le «Plan stratégique Gabon émergent et des projets tels que celui de la zone économique spéciale de Nkok ou la «Marina» pour ne citer que ces deux exemples qui laissent dubitatifs bien d’observateurs de la vie politique et économique gabonaise».
Le New York forum Africa, les différentes courses organisées au Gabon, le carnaval ont été la cible de l’ancien hiérarque du PDG, qui ne voit pas en quoi cela a amélioré les conditions de vie des Gabonais. Il a également fustigé le fait que depuis 2009, toutes les libertés fondamentales sont bafouées. «Certaines personnalités, en raison de leur positionnement politique, sont interdites de sortie du territoire national, d’autres sont arbitrairement arrêtées, torturées et jetées en prison, sans autre forme de procès, les délais de détention préventive ne sont pas respectées, les manifestations publiques, après demande d’autorisation, sont interdites. Une répression aveugle, avec mort d’homme, s’abat sur tous ceux qui osent manifester. Le cas de Bruno Mboulou Beka est encore de mémoire fraîche», a lâché René Ndémezo’Obiang, qui se demande où en sont les enquêtes sur les tentatives d’assassinat de Jean Ping, Pierre Amoughé Mba et du Pr Albert Ondo Ossa.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. eternite dit :

    Ce monsieur doit prendre sa retraite e ne pas venir desorganiser ou discrediter le travail de fond du Front Uni de l’opposition; car ce ralliement n’a aucun interet pour le retablissement de la démocratie au Gabon.
    Ce monsieur est trop impliqué depuis le debut du septennat de ABO pour venir se prévaloir du titre d’opposant…
    Monsieur… prenez votre retraite et ne nous distrayez pas !!!

  2. jean - jacques dit :

    vous savez bien que vottre apogée est deja bien arrivée, donc votre demission du PDG ne represente aucun impact au sein du parti et non plus pour le Gabon qui vous connait? suivez votre front qui va devenir la nuque en 2016.et surtout après l’élection.

    • gabon tchouoooo dit :

      L’impact : l’électorat de Bitam ! Monsieur, le bon sens est la chose la mieux partagée, ce qui nous différencie des animaux… L’honnêteté intellectuel en toute circonstance est un signe de sagesse, mais bon, vous au pdg vous connaissez pas ces valeurs là, je vous comprend

    • Valérie pretty azizet dit :

      Sacré jean Jacques au moins il libère le PDG d’un poids car des vieux comme ça ils n’en pas besoin.

  3. L'Africain dit :

    Un acte bien courageux…

  4. Nguiebogho dit :

    Réné rêve. Il pense trouver la repentence dans la nouvelle formation politique à laquelle il vient d’adhérer? UIls sont tous lâches ces gars (ping, réné ndemezo obiang et consorts) qui se dissent opposants aujourd’hui, après avoir dupé les Gabonais en soutenant en toute âme et conscience la candidature d’Ali. Ils pensent que les Gabonais sot aveugles et sourds? Rendez-vous est pris pour 2016. Qui vivra verra!!!

  5. TARA dit :

    Meme le simple poste de sénateur ta été refusé par le PDG à Bitam normal que tu empiettes cette voie cat tout est verrouillé pour toi mais comme d’habitude c’est quand tout va mal chez vous que vous faites semblant de vous soucier du bien etre des populations alors que c’est le dernier de vos soucis vous aurez souhaitez avoir une retraite dorée chose qui vs a été refuser et rebondir comme ça c’est un peu lache mais le ridicule ne tue pas au GABON vs savez qui tromper avec ça !!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Valérie pretty azizet dit :

      Tara Ndemezo’o se rallie au front uni car au PdG il etait fini politiquement et en homme fâché comme tout c amis du front uni il prend la route qui leur ai destiné l’opposition.
      Mais franchement comme tout les autres tu n’as rien fait pour le pays et meme pour tn village donc comme les autres tu es aussi incrédible

  6. sam dit :

    C’est drole d’entendre cet ex-pdgistes se plaindre des actions du pdg…qu’il sache que lui aussi quand il etait au pouvoir les gabonais ne se portais pas mieux bref… pour le moment c’est le depart d’ali qui importe si une crasse comme ndemezo peut l’affaiblir…on prend

  7. bikodome dit :

    bienvenue sur la ligne du front

    • Valérie pretty azizet dit :

      La ligne des vieux fâchés retraites qui veulent nuit au pays a cause de leur haine.
      Si tu n’as pas ta place c’est que tu ne le mérites pas alors mener une opposition pour règlement personnel c’est bien nul

  8. le puant dit :

    < L'actuel chef de l'Etat a été proclamé élu pour 7 ans et non 14 ans ou 21 ans < dixit .
    La vérité n'a pas de tombe ! Merc Réné , pour cette révélation .
    Les Gabonais sont maintenant au courant de ce qui s'était passé lors des tractations sécretes voire occultes qui ont conduits à la désignation de Ali Bongo .
    Monsieur Jean jacques , svp lisez attentivement Mr Ndemezo ! Ton ALI BONGO est disqualifié pour les présidentielles de 2016 .
    Amicalemen .

    • mouthou dit :

      Il faut apprendre à lire entre les ligne. M. Ndémézo ne dit pas que Ali a été élu, il dit, bien, que Ali a été proclamé élu. Parfois, il faut s’y prendre à 2 fois pour tirer la substance d’un texte. On apprend ça au cm2.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Tu parles!!!
      Les propos d’un vieux haineux qui n’arrive mm pas à s’occuper de sa circonscription a Bitam.
      Qu’est qu’il vient dénoncer et qu’il n’a pas la main trempée ?
      C’est de qui dont on se fou!!!

      • l'ombre qui marche dit :

        valérie toi qui sera éternellement jeune, en classe de cm2, on nous apprend l’étude de texte alors étudie le texte de ton camarade rené ndemézo obiang moi ça me rappelle la situation au burkina faso avant le 31 octobre 2014 le beau blaise n’avait affiché que mépris aux démissions de certains ténors de son parti et maintenant il sera seul à répondre de la mort de sankara pendant qu’il dormait !!! et du norbert zongo malgré qu’il soit caché en cote d’ivoire ou au maroc

    • imagine56 dit :

      Les griots de service, J-Jacques Azizet et cie devraient sérieusement s’inquiéter pour l’avenir de leur champion
      en effet si ce dernier n’a pas d’acte de naissance, il ne pourrait se présenter, au lieu de ça, ils agonisent d’injures les anciens qui ont le courage de quitter la barque PDG.
      Pour moi, personne n’est blanc, tout le monde est comptable de
      la situation actuelle de ce pays, y compris Ali qui a été aux affaires à coté de son père et cela les griots de service de l’émergence l’oublient…Avancez, mais avancez aussi dans tous vos chantiers, à commencer par votre Marina.
      Aucun griot de l’émergence n’a rendu de service à ce pays, Ndémézo’o oui, alors fichez lui la paix, je le préfère mille fois à des vendus comme vous, lui au moins a reconnu publiquement ses erreurs .

  9. le puant dit :

    Lire ; merci et amicalement .

  10. Rudolphinemba dit :

    Hummm a qui le tour?? Ils se dévoilent petit à petit!! Qui sera Fidel au PDG?? C’est vraiment regrettable ce qu’ils font ces opposants! Ils ont mangé l’argent du pays pendant beaucoup d’années maintenant qu’ils doivent laisser la place aux autres ils ne veulent pas!! Ils veulent manger jusqu’à ce que mort s’ensuit c’est ingrat!!! On s’en fou avec ou sans eux le pays continuera d’avancer!!

    • Valérie pretty azizet dit :

      Tu l’as dit!
      Des vieux fatigués qui se prennent pour le centre du monde.pffff
      Bon débarras car le PDG n’a pas besoin des handicapés politique tout c vieux qui ne foutent rien et après viennent se plaindre et faire ls repentis et il y’a quand même des personnes qui croient en leur conneries.

  11. Bibang dit :

    Trop de caïmans venus du PDG troublent désormais l’eau déjà boueuse du marigot appelé opposition gabonaise. Tranquillement, les anciens caciques nostalgiques du bon vieux temps de Bongo Omar se muent en opposants afin de ressusciter tranquillement l’ancien PDG version Omar Bongo et reprendre leur juteux gâteau(l’argent du Gabon) comme au bon vieux temps. Franchement, Bitam a voté contre Ali Bongo en 2009 et contre René Ndemezo’OBiang qui s’était évertué à soutenir honteusement cet amateur d’Ali Bongo. Maintenant qu’Ali Bongo le chasse comme un mal propre du mangeoire, il prend subitement conscience du désastre et du malheur des Gabonais et Gabonaises. Et pourtant, la vie des populations gabonaises est aussi misérable qu’il y a 30 ans. L’heure est critique pour le peuple gabonais qui doit désormais se montrer intelligent face à ces malfaiteurs et bourreaux qui font semblant de quitter le PDG qui agonie de jour en jour. On connaît certains gabonais qui ont joué ce jeu dans les années 1990: Mayila, Leboumba Lepandou, Biyogue Mba, Divoungui,… Que sont-ils devenus par la suite? Attention aux faux semblants!!!

    • Valérie pretty azizet dit :

      L’opposition gabonaise est un gros fiasco et ca tu l’as bien compris .
      Pourquoi les jeunes dynamiques ne se rallient pas a eux? Justement parceque c’est une grosse arnaque qui se prepare pour rendre les gabonais encore plus pauvre qu’ils ne le sont deja

  12. Le premier de sa generation dit :

    C’est ous qui avez bloqué Pierre MAMBOUNDOU non??? Tout se paye si bas.

  13. maak dit :

    Donc il pense que les gabonais l en veulent juste depuis 2009 parce qu il a soutenu ali?donc les 25 autres années au PDG ne méritent pas un mea culpa?eh ben je vois deja les vrais opposants se prendre la tête à deux mains a cause de certains de ces neo opposants qui les auront une fois de plus trahi au soir de la défaite.continuez à les accueillir en grande pompes sans la moindre réserve on verra bien 2016 ce n’est plus loin .

    • Valérie pretty azizet dit :

      Qui dit opposition au Gabon dit conflit de génération.
      Et la population n’a pas besoin de ca , arrêtez de vous foutre d’elle en ka faisant passe pour la cause majeur de ogre ralliement alors qu’on sait tous que l’ambition est autre

      • Don Corleone dit :

        Bravo, « Assez » pour vos interventions sur ce site, mais sachez une chose tout à une fin et le peuple gabonais dans sa grande majorité dit tout haut: trop c’est trop:ASSEZ VALERIE AZIZET(Valerie pretty azizet)

  14. Alex KABENA dit :

    Obiang, tu savais tout cela avant de t’angager avec Ali, pourquoi vous faites ca aux Gabonais?

  15. Manzo sinandong dit :

    Sans commentaire!Le grand René ne dit que la vérité sur la situation chaotique du pays et a joint le camp de la vérité. Je m’impatiente à lire azizet sur ce sujet.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Pfffff franchement Renée a passé près de 30 ans au PDG et la situation n’a jamais changer donc c’est pas parceque aujourdhui ce vieux fatigue vient nous faire son repentis a deux bal que tous comme des idiots vous allez vous plier,vous aussi soyez serieux choisisez quand même vos hommes de l’opposition. Ndemezo’obiang un homme dans sa propre circonscription n’est pas aimer c’est au peuple Gabonais qu’il ferra quoi?
      Tu te mêle a un conflit de génération aux côtés de ceux qui ne veulent pas laisser la place aux jeunes franchement il faut etre insensé pour agir comme tu le fait .
      Franchement si tu penses que Ndemezo’o dit la vérité alors qu’il a la main trempée dans tout ceci alors la …
      Ndemezo’o fuit le PDG car ils ne peut pas assumer le devoir qui lui ai destine reconquérir Bitam. Et il croit qu’en faisant le repentis il obtiendra gain de cause.
      Mais stp sois intelligent te fais pas instrumentaliser.

      • Manzo sinandong dit :

        Reconnaitre que le Gabon va mal c’est dire la vérité, dire que le pouvoir refuse de voir et d’accepter que notre pays traverse une crise politique,économique et sociale c’est dire la vérité, dire que le gouvernement excelle dans l’amateurisme c’est dire la vérité. Vaut mieux se repantir que de continuer à faire du mal.

  16. Angele gabao dit :

    Cette opposition devienent vraiment n’importe quoi on ce croirais dans un bordel our entre qui veut

  17. Cyd dit :

    Tu es fatigué, vas te reposer au garage!

  18. JUST dit :

    Donc au Gabon dès que tu perds tes privilèges au sein du PDG tu deviens automatiquement opposant. Mdr !
    Heureusement que les premiers caciques un crée un coin de refuge pour tous les vieux barrons désabusés. Le front ressemble maintenant à une case d’accueil des vieux. sinon, Réné vient distraire le front pour désorganiser le mouvement de candidature unique en 2016. 30 ans au PDG ce n’est pas petit ! qui vivra verra

  19. luc4 dit :

    Avec la sortie de René Ndemezo’o Obiang, le PDG vient de perdre un homme stratège, malin et intelligent. Sans cet homme abattant et pétrie de talant politique, je pense de ma part que le PDG est vraiment entrain de couler dans les entrailles de la faille océanique.
    Félicitation René, et bonne chance dans votre nouveau costume d’opposant, car vous avez toujours été en vérité un opposant.
    Cordialement votre.

  20. Lelelâh dit :

    Qui souhaiteriez vous voir qui n’ai fait de politique du temps de BongoI. De grâce c’est vraiment tellement réducteur que je ne pense pas que nous construirons l’avenir du pays. Notre pays va mal et ce n’est un secret pour personne et c’est quoi le plan de sortie de crise, aucun. L’opposition n’en propose pas non plus. Je pense que nous sommes à côte de la plaque et dans les choux. Cette de crise appelle à l’établissement d’un tableau de bord clair et précis. Bref, non je ne panse pas un seul instant que pendant plus de 4 décennies de pouvoir, le PDG ai fait le nécessaire pour prévenir ce genre de situation. Même quant on soutien le pouvoir, nous devons dire que ça ne va pas comme c’est le cas actuellement (économie en berne, tous les secteurs en panne), l’avenir de notre pays est compromis de près de 2 génération par ce que l’éducation et l’enseignement supérieur sont à la remorque et cette situation devra nous conduire dans un futur très proche à aller encore de la main d’œuvre étrangère parallèlement à a nos retraites sont compromis car très peu d’actifs pour cotiser, un pouvoir d’achat en décrépitude tandis que le coût de la vie est de plus en plus élevé. Etc… Il faut être aveugle pour ne pas le voir n’est pas Mme Azizet et Mr Jean Jacques.

  21. Mike Gabonais dit :

    Il y a tout de même matière à réflexion face a toutes ces défections du cote du pouvoir en place.
    Des aigris par manque de poste probant dans l’echequier national?
    De réels révoltés face à la gestion actuelle?
    Vraiment je me pose des questions.
    Par contre, si c’est ça l’alternance que nous avons face au PDG ben pour moi ce n’est ni plus ni moins que le pdg bis, donc les mêmes comportements

  22. Demain un jour nouveau dit :

    Chère Valérie pretty azizet, vous avez du le constaté pour l observer, RNO a remis son mandat de député en jeu, cela induit qu une législative partielle devra se tenir dans sa circonscription, nul n’imagine le député sortant ne pas se représenter à cette élection, aussi, à ce moment précis nous saurons si vos propos ont un sens.
    En effet, si on suit votre raisonnement, RNO est un vieux croulant, malade, qui n a plus d aura dans son fief, un vieil aigris en manque de poste….je pense qu’il se fera un plaisir de vous démontrer le contraire. Et j’ose compter sur votre bonne foi pour venir ici présenter des excuses en son endroit pour votre « mauvaise lecture et votre très mauvaise analyse de la situation ».

  23. Ecriture dit :

    On ne sert pas du bon vin dans de vielles outres…
    Ce genre de repentis on l’entends à chaque démission, et sa résonance sonne de plus en plus faux. On a l’impression que le Front National de l’Opposition est devenu le refuge des déchus du PDG, et ça ne joue pas en sa faveur au contraire… l’Opposition gagnerait en crédibilité en établissant de vrai critère d’adhésion et non en accueillant toute la racaille du PDG…

  24. Bonito dit :

    L’humanite aborde un tournant historique, si on regarde au dela du Gabon.

  25. benoît 96 dit :

    René Ndemezo’o est manifestement frustré depuis qu’il a été sorti du gouvernement. Las d’attendre une nomination à une haute fonction, il a compris que le pouvoir l’avait mis au garage. Sa démission tonitruante exprime par là même un manque d’humilité et de reconnaissance. En effet, n’est-il pas comptable de la dislocation du tissu économique et social de notre pays?

  26. Bassomba dit :

    Je puis vous dire que le départ de certains caciques du PDG pour l’opposition n’est pas forcément pour déplaire au pouvoir, au contraire. Car le pouvoir va s’en servir le moment venu.

  27. terminator dit :

    Arrètez de tirer sur demezo’o, il a compris qu’il fallait quitter ce parti qui nous enfonce chaque jour dans la misère et la honte. c’est en homme fort et courageux qu’il a fait un bon choix, celui de dire, haut et fort, non au PDG et rejoindre l’opposition. Il est maintenant de l’autre coté et sera bien utile. N’oublions pas que l’essentiel est de faire tomber ce régime criminel et si des « vrais gabonais » comme lui, soucieux de l’avenir notre pays, peuvent poser des actes semblables, ils seront toujours la bienvenue dans l’opposition . Bravo Réné!

  28. Cyd dit :

    A-t-on besoin de raconter autant de salades lorsqu’on quitte un parti politique? Ou bien c’est pour se faire remarquer inutilement lorsqu’on sait que politiquement on ne vaut plus rien.

  29. Manzo sinandong dit :

    Reconnaitre que le Gabon va mal c’est dire la vérité, dire que le pouvoir refuse de voir et d’accepter que notre pays traverse une crise politique,économique et sociale c’est dire la vérité, dire que le gouvernement excelle dans l’amateurisme c’est dire la vérité. Vaut mieux se repantir que de continuer à faire du mal.

  30. Le Gabonais dit :

    Le Front Uni de l’Opposition commence à concurrencer le Parti Communiste d’Union Soviétique en nombre de maoïstes et de vieillards. Quelle est la moyenne d’âge de ce machin? Jean Xiang Ping (72 ans), Zacharie Myboto (77 ans), Jacques Katchenko Adiahéno (73 ans), Pierre Amoughe Mba (67 ans), Casimir Oye Mba (77 ans), Luc Bengono Nsi (72 ans), René Fantomas Ndemezo’o Obiang (67 ans), Jean Eyeghe Ndong (71 ans)… De belles perspectives pour le Gabon en 2035.

    • Lelelâh dit :

      Le Gabonais_Oui cela pourrait ressembler à ce que tu décris. Mais franchement où est le mal. Nous sommes au 21ème siècle avec de jeunes comme avec ces anciens au 20ème. Je ne pense que le pb est ailleurs. 1 observation_Russie et Chine dirigés par des dirigeants âgés issus du Parti communiste et pourtant nous allons faire l’aumône auprès d’eux. Pour ma part l’âge ne posse aucun pb c’est la capacité de l’homme politique à conduire à son terme un projet de société.
      Par ailleurs, j’ai du mal à comprendre ceux qui s’offusquent du départ de certains vers l’opposition car tout l’élite politique du pays était concentré dans un seul parti politique dit parti de masse. En toute évidence, convenons qu’on l’on ne peut rester à un endroit quelque soit l’endroit que si l’on trouve son compte et cela est valable pour nous tous. Normal, c’est humain.

  31. toungzué dit :

    demezo va t occuper de tes poules qui squattent les canapés defrechis de ton salon

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