Dans un message adressé aux autorités gabonaises, le 1er septembre dernier, le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, leur demande d’accéder à la requête des observateurs régionaux et internationaux, sur la «vérification transparente des résultats  électoraux».

Ban Ki moon et Bathily

 

Le Secrétaire général de l’Onu invite le gouvernement gabonais à la publication des résultats du scrutin présidentiel bureau de vote par bureau de vote, pour éviter l’abrasement du pays.  Dans son message, Ban Ki-moon, a indiqué que «les Nations unies se joignent à l’appel des observateurs régionaux et internationaux en faveur d’une vérification transparente des résultats  électoraux». «J’appelle les autorités compétentes à régler rapidement, de façon transparente et juste, tous les griefs découlant de l’élection présidentielle», a-t-il déclaré, avant d’ajouter que «le peuple gabonais mérite un processus électoral crédible».

Le Secrétaire général de l’Onu s’est ensuite montré «vivement préoccupé et attristé par la situation actuelle en République gabonaise». «La crise électorale, en particulier les incendies volontaires et la réponse disproportionnée des agences de sécurité, a mené à de regrettables pertes en vies humaines et à la destruction de biens», a-t-il dénoncé. Il a estimé  qu’il «entend bien la frustration du peuple gabonais, et des jeunes en particulier». Car, ce peuple et ces jeunes «aspirent à de meilleures conditions de vie et à des réformes démocratiques», a-t-il poursuivi.

Le 4 septembre,  à la suite de ce message, Ban Ki-moon s’est entretenu par téléphone avec le président Ali Bongo Ondimba, et le candidat du parti Démocratie Nouvelle, Jean Ping. Il les a appelé à faire le nécessaire afin de mettre fin aux violences qui ont suivi cette élection présidentielle contestée.

S’il a salué la libération des 27 membres de l’opposition qui étaient détenus au siège du quartier général de campagne de  Jean Ping, il a toutefois réitéré son appel au président Ali Bongo Ondimba pour insister auprès du gouvernement sur la nécessité de faire preuve de retenue. De même, il a exhorté Jean Ping à émettre un message clair à ses partisans en leur demandant de s’abstenir de tout acte de violence dans l’intérêt du pays et de l’unité nationale. Pour lui, le nouveau gouvernement devra prendre en compte la frustration du peuple et les Nations unies seront là pour soutenir ses efforts

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Lounda dit :

    Ali ne le fera pas car il sait qu’il a perdu . S il etait sûr de sa victoire il aurait accepté de recompter . Dans ce cas que faire ? SanS mâcher mes mots je suis pour une intervention militaire de la communauté internationale. On ne soutient pas quélu un qui se fiche des lois et règlements nationaux et internationaux. Il y a trop de morts au Gabon en ce moment . Peuple en danger il faut agir

  2. Rtg1 dit :

    Ban-ki la seul chose à faire est de reconnaître le nouveau chef de l’état Mr Ping…

    Si l’ex-président n’est pas contant bloquez ses comptes et celui de ses proches plus une interdiction de voyage… 😉

    Le problème au Gabon c’est l’ex-président Mbourou Mbourou et,

    la solution Son Excellence Chef de l’État de la République Gabonaise Jean Ping Okoka.

  3. Lawallc dit :

    Croyez vous que cet individu venu d’ailleur s’inquiete des gabonais qui meurent et que par la tendresse et la politesse des mots lui et sa famille en usurpation de titre permanente vont laisser le pouvoir. Juste comme ca. Il ya deja des morts le chasser et lui faire payer le pris de ses actes. Cela servira d’exemple au prochain president. Il temps de faire savoir a ces gards la que seul le peuple Gabonais est souverain; meme en etant nombreux.

  4. Tata dit :

    Aux Grands maux les grands moyens. Je cherche depuis plusieurs jours un modèle de voleurs qui après commettre son forfait revient avouer à la victime que c’est bien lui le voleur. Mais je n’en trouve pas s’il vous plait aidez moi.Vous savez qui a volé l’élection au Gabon,alors veuillez aider le peuple à retrouver sa souveraineté par n’importe quel moyen c’est tout.

  5. Muetsa dit :

    L’histoire nous enseigne,n’oublions pas notre mémoire afin de prendre les bonnes décisions.Monsieur PING faites preuve de sagesse et éviter de manipuler le peuple ,pris en otage dans vos querelles d’EGO.Lorsque vous demandez de l’aide à la communauté internationale dans quel esclavage voulez vous encore nous soumettre.Les bourreaux d’hier n’ont pas changé,ils n’ont rien à faire de votre développement , ce ne sont que leurs intérêts qui les guident alors qu’ils sont en crise.Un signe négatif pour vous,c’est de vous positionner du mauvais côté de l’histoire en acceptant la sodomie de la communauté internationale.Réveillez -vous avant qu’il ne soit trop tard.Ne vous trompez pas d’enjeux et d’ennemis peuples d’Afrique et du Gabon.L’occident est en déclin et ce n’est pas pour rien qu’ils se mettent ensemble pour empêcher notre éclosion .Quelques pays d’Afrique sont entrain d’être déstabilisés par des groupes fabriqués de toutes pièces par les occidentaux pour réinitialiser la colonisation.Celle que le monde n’a jamais connu .Nos ancêtres sans doctorat en économie sont fièrs dans leurs tombes car ils ont su identifié les véritables enjeux.PING ET ALI travaillez ensemble pour que règne la Paix et que Dieu vous pardonne de vos errements et même les ancêtres seront contents de cette sage décision.

  6. Brice IVOMBO dit :

    M. Ali BONGO ONDIMBA est un tyran. Il ne va pas accepter le choix du peuple qui élu M. Jean PING. Nous savons tous (y compris les membres du PDG) que M.Ali BONGO ONDIMBA n’a pas remporté cette élection.Nous demandons à la Communauté Internationale d’user de toutes ses capacités pour faire respecter le vote des Gabonais et les principes de démocratie selon les droits de l’homme.

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