Si la première phase du National Foot s’est déroulée sans incidents majeurs, la Ligue nationale de football professionnelle (Linafp) a cependant mis le sort de la seconde phase entre les mains de sa tutelle. Le championnat national de football reprendra-t-il le 8 avril prochain ?

Le championnat national de football reprendra-t-il après la trêve, le 8 avril prochain ? Bien malin qui répondra. © mostagame.com

 

La phase aller de la saison 2016-2017 s’est achevée sur une note de satisfaction, à en croire la Ligue nationale de football professionnelle (Linafp). Démarrés en novembre 2016, les phases aller des championnats de 1re et 2e division se sont déroulées sans heurts, à en croire le président de la Linafp, qui s’est confié au quotidien L’Union, dans une interview parue ce 3 avril.

«Nous éprouvons une réelle satisfaction. Parce que sur le plan du calendrier, les dates ont été respectées. Les matchs se sont déroulés sans trop de heurts», a affirmé Brice Mbika Ndjambou. «L’arbitrage, souvent décrié à tort ou à raison, n’a pas fait parler de lui négativement au cours de cette phase aller. Au niveau des commissions, les choses ont aussi fonctionné normalement», a-t-il ajouté.

Le président de la Linafp a cependant reconnu que tout n’a pas été rose au cours de cette phase aller. «Nous avons des regrets qui viennent de forfaits enregistrés : six en première division et cinq en deuxième division. Soit un total de 11 forfaits à la phase aller. Une chose qui n’était jamais arrivé dans notre championnat. La situation est extrêmement grave», a déploré Brice Mbika Ndjambou.

En cause : les footballeurs, les encadreurs administratifs et l’Etat. Si les deux premiers réclament les droits propres à un environnement professionnel, le denier lui, peine à mettre en place les conditions garantissant cet environnement. En gros, ces forfaits sont révélateurs des difficultés du championnat professionnel de football.

«Nous sommes un chemin que nous avons tracé pour lequel nous ambitionnons d’arriver au professionnalisme. Ce chemin devient de plus en plus difficile. Il prend une direction assez dramatique», a alerté le président de la Linafp. Car, pour lui : «L’environnement professionnel dans lequel nous devons être, est un environnement amateur».

Force est de constater par exemple, que les clubs n’ont pas de statuts, encore moins ceux dits «professionnels». De fait, jusqu’ici, les clubs de football restent et demeurent des associations régies par la loi 35/62. «L’Etat, en prenant l’initiative louable de faire de notre championnat une épreuve professionnelle, n’a pas, malheureusement, accompagné cette ambition par une véritable base juridique : une loi», a déploré Brice Mbika Ndjambou.

Qu’à cela ne tienne, le président de la Linafp reste optimiste pour la phase retour du championnat national. «Nous comptons sur la ministre des Sports qui nous a donné toutes les garanties, qui a pris les engagements. Elle nous a rassuré que le championnat ne va pas s’arrêter. A cet effet, nous osons croire que le 8 avril prochain, le championnat va reprendre comme prévu», a conclu Brice Mbika Ndjambou.

Tout est donc dit ! Le championnat ne devrait reprendre que si le gouvernement honore ses engagements financiers, en termes de subvention notamment. Seuls 40% de cette subvention, environ 3 milliards de francs CFA, ont été versés pour le compte de la phase aller.

 
GR
 

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