Maintes fois reporté faute de moyens, le championnat national de football ne devrait pas démarrer de sitôt.

© huffingtonpost.com
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En marge de la dernière réunion ordinaire préparant le Conseil d’administration de la Ligue nationale de football (Linaf), le président de cette institution a laissé filtrer un certain nombre d’informations concernant le championnat national de football 2014-2015. L’on a ainsi appris que la Linaf dispose déjà de 4 milliards de francs pour l’organisation du National-Foot. Seulement, ce montant ne permet pas de couvrir toute la saison, le budget prévisionnel du championnat national étant de l’ordre de 11 milliards de francs.

Toutefois, a précisé Joël Birinda, «les 4 milliards annoncés ne sont qu’une inscription budgétaire. Ce qui ne veut pas dire que les liquidités ne sont pas actuellement disponibles pour procéder au démarrage de la 3eme édition du tournoi national de football». Aussi, le patron de la Linaf a estimé que le championnat national ne pourrait démarrer qu’après le dernier match de la sélection nationale, le 19 novembre 2014, contre le Lesotho à Libreville. Une bien triste nouvelle pour les joueurs et les férus de football et qui engendrera à coup sûr une espèce de fatigue au niveau des clubs ayant déjà engagés une préparation d’avant saison avec à la clé des joueurs qu’il va falloir prendre en charge alors que plusieurs écuries sportives ont des moyens limités.

Quoi que l’on dise, les pensionnaires du stade de l’Amitié devraient batailler dur pour décrocher un hypothétique sponsor, hormis l’opérateur de téléphonie mobile Airtel, partenaire officiel du National Foot jusqu’en 2015, pour espérer se passer de l’apport des pouvoirs publics. A cette allure, il n’est pas impossible que le Gabon renoue un jour avec un tournoi national amateur comme au bon vieux temps. D’ores et déjà, Bosco Alaba Fall, président des associations des clubs de D1 et D2 parle d’une compétition surévaluée. «(Nous n’avons) pas été associés lorsque le championnat national professionnel avait fait l’objet d’études. Et puis, je pense que nous devrions revoir un peu ce que les consultants (espagnols) nous rapportent (3 milliards de francs CFA de consommation par an). Nous pensions que ces experts nous apportaient des ressources financières et matérielles, mais on vit une autre réalité sur le terrain», glisse-t-il. Tout est presque dit !

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le gabonais d'en bas dit :

    L’argent et toujours l’argent, mais onze milliards pour le ballon ou bien c’est pour prendre comme d’habitude la direction des poches des individus.

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