Le membre du célèbre groupe de hip hop Movaizhaleine a officialisé, le 9 avril, la sortie de son premier album instrumental baptisé «La théorie des cordes», mêlant jeu d’instruments à cordes modernes et traditionnels.

Lord Ékomy Ndong, membre du groupe Movaizhaleine. © Kizoindesign

 

Avec eux, c’est une habitude née au début de l’année 1992, alors qu’ils n’étaient encore que des collégiens tentant de se faire un nom à Libreville. 25 ans après, chaque sortie en duo ou en solo des membres de Movaizhaleine est toujours le rendez-vous de l’innovation. Tout comme Maât le Seigneur Lion son acolyte, Lord Ékomy Ndong s’est toujours refusé à copier sans rafraîchir, sans aller plus loin…sans innover.

Cover de l’album «La théorie des cordes». © Essone Omeme

Sa dernière œuvre intitulée «La théorie des cordes» a tout d’une «nouveauté», du moins au Gabon, voire sur le continent africain, en matière de hip hop. A la différence des deux précédents, le troisième album de Lord Ékomy Ndong a cédé la place au son, à l’instrumental uniquement. «Il s’agit d’un projet hip hop novateur où le MC tait ses cordes vocales pour laisser s’exprimer celles du Ngoma, harpe à 8 cordes du Gabon», a expliqué l’auteur sur son blog.

Seulement, sur sa page Facebook, Lord Ékomy Ndong a tenu à prévenir les amateurs de hip hop : «C’est un album que l’on écoute avec les oreillettes (pas les accessoires), celles du cœur.» D’autant que pour parvenir à la réalisation de cet «album harpstrumental» de 20 titres, dont la vidéo de l’un deux, «Sur la plage des pas perdus», a été dévoilée au public il y a près d’une semaine, il a fallu se laisser aller à la volonté divine. «Je marchais dans les rues de mon imagination un soir, j’ai entendu un son de harpe retentir au plus profond de mon oreille interne. J’ai donc fouillé dans mon ventricule gauche et dans l’oreillette droite de mon cœur pour savoir d’où il venait. Du coup, j’ai couru, sauté, nagé, volé et plané. Ça a fait un voyage riche en sons mais silencieux. C’est un album (qui, pour l’écouter), on se tait, on ouvre les yeux, on tend l’oreille», a-t-il raconté.

Pour l’accompagner dans ce «voyage», Lord Ékomy Ndong a dit s’être entouré de «la communauté de la harpe», donc ses «harpistes les plus kinda» (entendre ‘‘les plus talentueux’’) : Yannick Essone Ndong, Malendi, Michel Manon, Dr Otarkowong, El Joackim Beyani et Claude Emane Menge.

L’album «La théorie des cordes» est d’ores et déjà disponible sur toutes les plateformes de distribution digitales (iTunes, Amazon, etc) ou tous les services de streaming (Spotify, Deezer, etc), a annoncé son auteur.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    A jamais les meilleurs, dans la médiocrité et le clientélisme gabonais il y a MH pour réveiller les consciences et nous sortir des ténèbres bongoienne

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