Pierre Claver Akendengue a fait partie des invités de marque à l’inauguration d’une exposition, au siège de l’Organisation des Nations-unies à New-York. Celle-ci a eu lieu le 30 juin 2015 sous le thème «le pouvoir transformateur de l’art».

Pierre Claver Akendengue © vimeo.com

Pierre Claver Akendengue © vimeo.com

 

Organisée par le président de la 69è session de l’assemblée générale des Nations-unies, Sam Kahamba Kutesa, une rencontre culturelle a associé peinture, sculpture, papier mâché, ainsi que des fleurs séchées et parfumées. «Le pouvoir transformateur de l’art, nous rappelle la nécessité de placer les individus au cœur de nos préoccupations tout en veillant à préserver notre planète», a souligné l’organisateur. La tenue de cette exposition, à laquelle prenaient part le secrétaire général de l’Onu, la secrétaire générale adjointe à la Communication et à l’Information, ainsi que le commissaire de l’exposition, s’inscrit dans le cadre des manifestations organisées pour la campagne «2015, année d’action mondiale pour les peuples et la planète ».

En tout, seize portraits d’icônes de la culture mondiale, conçus par l’artiste Fabrizio Ruggiero, sont en vedette durant cette exposition d’art. Celle-ci combine des techniques empruntées à l’art de la fresque aux technologies contemporaines pour représenter des penseurs ou des artistes des cinq continents, qui ont contribué au bien-être commun de l’humanité ou se sont engagés en faveur des plus vulnérables. Au nombre de ceux-ci, on compte le poète et musicien Pierre-Claver Akendengue, auteur de 21 albums et un single, la poétesse Maya Angelou, la musicienne Joan Baez, l’actrice Audrey Hepburn, l’artiste Vassily Kandinsky, la chanteuse Oum Kalsoum, l’actrice Gong Li, la chanteuse Miriam Makeba, le philosophe Edgar Morin, l’actrice Fatemeh Motamed-Arya, le poète Okot p’Bitek, le réalisateur Satyajit Ray, le photographe Sebastião Salgado, le poète Wole Soyinka, l’écrivain Ngugi Wa Thiong’o et l’activiste Malala Yousafzai.

À cette occasion, des paroles tirées de la musique gabonaise ont été bues aux Nations-unies grâce à la prestation de Pierre Claver Akendengue, accompagné de l’orchestre «Symphonie» de la ville de New York

Né le 25 avril 1943 sur l’île d’Aouta (Fernan Vaz), auteur, compositeur, interprète et arrangeur, Pierre Claver Akendengue compte parmi les artistes gabonais les plus connus et sans doute les plus primés. Son deuxième album «Africa Obota» (l’Afrique ma mère) a remporté le «Prix de la jeune chanson francophone» au Midem de Cannes 1976. En 1985, il a obtenu le prix de la meilleure musique de film au Fespaco. Ancien élève du petit conservatoire de la chanson française de Mireille, il a joué un rôle fondamental dans la diffusion de la musique et de la culture africaines à travers le monde.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Yves dit :

    L’ONU rend hommage au PCA de la musique universelle.
    Une fierté et une récompense amplement méritée pour ce génie venu du fond du Gabon.
    Bravo a son excellence Pierre Claver Akendengue pour son intelligence musicale qui évoque en continue les dures réalités de l’humanité.

  2. radjoumba dit :

    c’est une grande fierté pour le pays bravo a PCA

  3. Meradie ndossi dit :

    L art est un pouvoir. Et cet artiste est une preuve.le peuple gabonais est fiere de t avoir.

  4. aramail dit :

    Félicitation, le pays en a besoin

  5. Shadm Ovono dit :

    Bravo l’artiste, l’Afrique est fière de toi et le monde artistique Gabonais a de la chance de d’avoir.
    Ce qui doit être sera

  6. Blaise nicolas dit :

    PcA tu es une fierté pour le pays.

  7. chantal dit :

    Que Pierre-Claver pour cette rencontre prestigieuse ait été sélectionné parmi les 15 autres sommités culturelles mondiales est une telle évidence…Il est l’esprit le sage le penseur l’intellectuel le musicien l’artiste le poète le plus fabuleux qu’il m’ait été de rencontrer…et le plus humble aussi, l’apanage des plus Grands….Il est un esprit de lumière un coeur démesuré , son peuple l’adule, chacun porte en lui une parcelle de son génie, impossible quand on le croise de ne pas succomber à cette force généreuse et tout est mélodieux chez lui, la voix, les mots la silhouette…Et si certains de ce pays pouvaient se montrer un peu plus généreux envers leur immense représentant partout dans le monde…Il a bien failli ne pas aller à cette rencontre des States…des memebres de ce gouvernement ne voulant pas dépenser …j’ai tellement honte pour eux..

  8. ONDO dit :

    PCA, une fierté nationale et internationale

  9. Leandre dit :

    PCA est vraiment une icône pour la culture gabonaise en particulier, africaine en général mais dans un cadre plus grand celle du monde. Je ne l’ai pas personnellement connu mais j’écoute souvent sa musique, les paroles, la sérénité quand il chante, les sensations que ça me procure… autant d’éléments qui me permettent de dire qu’il incarne la sagesse africaine et je pense que c est un hommage bien mérité.
    Félicitation à cet illustre personne.

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