Plus de quatre ans après la sortie de son maxi-single «Uchombè», SeBa revient avec l’album «Kundu». La chanteuse gabonaise y dépeint son univers et porte quelques messages.

SeBa, auteure de l’album «Kundu». © D.R.

SeBa, auteure de l’album «Kundu». © D.R.

 

Des maxi-singles intitulés «Mu dogha Tei» (2007) et «Uchombè» (2012)  à l’album «Kundu», sortie il y a quelques jours, un grand pas a été franchi par SeBa. Si les précédentes œuvres avaient été présentées par certains comme «un cri de détresse adressé aux hommes et femmes de la société» gabonaise et africaine, la chanteuse gabonaise assure que la dernière est beaucoup plus proche d’elle, de son ressenti par rapport au monde qui l’entoure. «‘‘Kundu’’ traduit mon univers et ce que je suis en tant qu’artiste. (…) Cet album n’est pas formaté, ce n’est pas un genre convenu ni stéréotypé. Chaque titre a son originalité. Les textes portent des messages qui parlent et qui traduisent mon implication dans ce que je fais, dans ma relation à l’autre. J’ai tenu à réaliser un travail exigeant dans lequel je me reconnais», a-t-elle confié dans un récent entretien au site Gabonmediatime.com.

Détails de l’album «Kundu». © D.R.

Détails de l’album «Kundu». © D.R.

Le nouvel opus offre aux fans de SeBa, ainsi qu’aux amateurs des sonorités africaines, un répertoire de 10 chansons, parmi lesquelles d’anciens titres tels que «O Tambia» et «Ngonga a Nzembi». La jeune artiste ne s’est pas départie de la langue Nzébi, qu’elle manie si bien. Son objectif : «la valorisation la culture de notre pays». «Je m’inspire principalement de ma culture à laquelle s’ajoutent des cultures qui viennent d’ailleurs. C’est l’une des raisons pour lesquelles la maturation de ce projet a pris du temps», a-t-elle expliqué, ajoutant que la réalisation de ce premier album s’est faite entre le Gabon et la France.

Dans le cadre de la promotion de l’album, la vidéo du titre «L’kaghe na mbèmbi» est déjà disponible sur plusieurs plateformes musicales et diffusée sur des télévisions au Gabon. Le titre aborde le thème de «l’ingérence». Tentative de traduction : «Entre l’écorce et l’arbre, tu ne mettras pas ton doigt sans douleur.» Pour SeBa toute ingérence dans la vie d’autrui est nuisible. «Nous avons, certes, nos défauts et nos problèmes et notre chemin à parcourir, mais nous sommes en mesure de régler nos problèmes nous-même, sans intervention quelconque. Prenons le cas d’un couple en désaccord, il est préférable de le laisser gérer seul ses problèmes sans s’immiscer, sans en rajouter. Au besoin, il est possible de donner des conseils tout en restant à l’écart. C’est la base du respect de l’autre

 
GR
 

1 Commentaire

Poster un commentaire