Lancée le 7 décembre dernier à Gabon Télévision, la grève du Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (Synapap) est toujours en cours.

Les agents grévistes devant la maison Georges Rawiri, siège de Gabon télévision. © Gabonreview

 

Gabon Télévision broie toujours du noir ! En effet, le média public tourne toujours au ralenti, une dizaine de jours après la grève initiée par Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (Synapap), pour réclamer de meilleures conditions de travail.

Deux revendications ont été inscrites au cahier de charges des grévistes. Le premier point porte sur le paiement des arriérés de salaires, des primes de rendement des cachets et de frais de production dont l’enveloppe est à hauteur d’un milliard de francs CFA. Les agents réclament également du matériel de travail qui fait défaut dans l’exécution de leurs tâches quotidienne.

Les agents ont cependant reconnu avoir perçu 700 millions d’arriérés de salaires. «Seuls les arriérés de salaires ont été versés aux agents exerçant à la radio et à la télévision, sauf pour e mois de décembre», a déclaré la porte-parole du Synapap, ce 21 décembre à Libreville.

Selon Aminata Ondo, cette avancée est insuffisante pour la reprise des activités, d’autant que le second point inscrit à leur cahier des charges est resté sans suite à ce jour. Il s’agit de la mise en place de la convention collective. «C’est ce document juridique qui détermine le statut de chaque agent, pour savoir qui est qui  ou qui fait quoi dans la boite», a-t-elle expliqué. Déterminés à voir cette convention collective adoptée, les personnels de l’audiovisuel ont décidé de poursuivre le mouvement de grève.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga (stagiaire)

 
GR
 

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