Après le mouvement d’humeur observé mercredi par les salariés qui réclamaient la liquidation de leurs droits avant l’arrivée du nouveau repreneur Olam-Gsez Airports, le directeur général de l’Aéroport de Libreville (ADL) regrette «d’éventuelles erreurs de compréhension ou des interprétations erronées». Il assure par ailleurs que le cadre juridique en termes de transfert des salariés sera respecté.

La direction générale d’ADL assure que les droits des salariés seront respectés. © Gabonreview

 

Pour la direction générale d’ADL, le mouvement d’humeur observé par les salariés le mercredi 11 juillet à l’Aéroport international Léon Mba de Libreville, n’aurait pas dû avoir lieu. Dans un communiqué de presse, Daniel Lefebvre regrette «d’éventuelles erreurs de compréhension ou des interprétations erronées» de la part des salariés, et rassure quant à l’attachement de son entreprise au respect du cadre juridique relatif à l’opération de transfert des employés en cette fin de concession. En clair : tel qu’exigé par les salariés ces derniers mois, ADL examine la possibilité que tout ou partie des droits des salariés leur soient versés directement avant le transfert.

«Conformément à ce cadre légal, précise Daniel Lefebvre, ADL prévoit notamment de transférer au repreneur tous les droits des salariés à savoir : les provisions qu’il a constituées pour l’ISR de chaque salarié, le solde des congés non pris et les provisions correspondantes, et le prorata temporis du 13e mois.»

L’ex-concessionnaire de l’Aéroport international Léon Mba ajoute toutefois que s’il «rémunère par exemple les congés non pris à ces salariés, ces derniers repartiront avec un solde de congé nul chez le repreneur. De la même façon, si ADL verse l’ISR à ses salariés transférés, ils n’auront, chez le repreneur, plus aucune ancienneté ni les droits qui y sont liés».

Cependant, le patron d’ADL confirme que dans le cadre de cette opération de transfert, «tous les emplois sont garantis, les niveaux de salaire maintenus et les contrats de travail seront transférés au nouveau repreneur».

En septembre prochain, une discussion individuelle entre Olam-GSEZ Airports et chaque salarié devrait avoir lieu à Libreville. Il s’agira, selon Willi Arnaud Mbou, porte-parole des salariés, d’identifier les employés qui souhaitent poursuivre ou non avec le nouveau repreneur.

 
GR
 

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