La vague d’arrestations ouverte par le pouvoir en son sein a le mérite de deux choses. Elle met en lumière la démission des institutions devant les obligations de leurs charges, et par ce fait, dévoile la profondeur de la crise de régime. Elle témoigne des intrigues de palais, et mesure toute la distance qui sépare le règlement de compte, érigé en système de gouvernement, de l’administration d’une bonne justice.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, en août 2015 à Paris (France). © Youtube
 

Dans les Etats de bonne culture démocratique, la vertu républicaine est dans les lois, et la chose publique est sous le contrôle d’une vigie institutionnelle, qui veille à l’intérêt général comme sous la prunelle de ses yeux.

D’une matière soumise à l’équerre des audits et au contrôle des grands clercs, il est affligeant pour l’éthique républicaine, de constater, au terme de tout un septennat, que la révélation des mauvaises pratiques de gestion d’un Etat est le fait d’un citoyen, et non la conclusion actée, ou la recommandation argumentée, des entités qualifiées par la loi pour se prononcer sur la bonne tenue des comptes de la Nation.

En partant des plus emblématiques, la démission des institutions garantes de la bonne gouvernance est symptomatique de la profondeur de la crise de régime.

La Cour des Comptes est la plus Haute Juridiction de l’Etat en matière de Contrôle des finances publiques. Elle vérifie la régularité des recettes et des dépenses publiques. Elle s’assure du bon emploi des crédits, des fonds et des valeurs. Du tout, elle dresse un rapport, qui informe annuellement le Parlement et le Gouvernement.

Placée à la charnière entre le Gouvernement et le Parlement, dont elle est la bonne conscience, la Cour des comptes, la très rigoureuse, doit expliquer à la Nation, comment et pourquoi, les dissipations dénoncées à coups de milliards ont pu, sept ans durant, échapper au contrôle annuel de ses juges.

La moralisation de la vie publique échoit, pour une grande partie, à la mission dévolue à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite. Parmi les outils en sa possession, la Commission dispose des Déclarations de fortune, qui lui permettent de retracer utilement la situation personnelle des agents publics.

Avec la réserve, que les dissipations évoquées soient établies, la belle réputation de la Commission dans la conduite de sa mission de salut public pourrait gravement en souffrir. D’autant qu’elle n’a pas été aperçue, sept ans durant, les armes à la main.

Dans un environnement globalisé, la libre circulation des personnes et des biens qui sert à l’économie, peut aussi profiter au crime. S’appuyant sur la Convention de Palerme, instituée contre la criminalité transfrontalière organisée, l’Agence nationale des investigations financières (ANIF) complète le dispositif de vigilance, pour faire échec au blanchiment.

Avec un contexte général totalement bancarisé, l’ANIF est adossée sur tous les établissements financiers de la place, dans un cadre de coopération très élargie, permettant de mettre en éveil, toutes les mesures prudentielles édictées par la Convention de Palerme.

Sauf à soutenir le manque de coopération de tout le système bancaire, qui devra alors répondre aux peines de droit, l’ANIF qui est destinataire de la part des banques, des Déclarations de soupçon instituées par la Convention de Palerme, doit urgemment justifier sa place. Ou révéler le peu de cas que les autorités ayant pouvoir de donner suite, ont réservé, sept ans durant, à ses itératives recommandations.

En matière budgétaire, le Gouvernement qui dispose de toutes les marges de manœuvre dans la fixation des moyens nécessaires à l’exécution de son programme, doit être son premier gendarme dans le respect de la discipline financière.

Avec un cadre constitutionnel qui lui réserve le droit d’initiative dans l’élaboration de la loi des finances de l’année, notre Gouvernement, sept ans durant, donne l’impression d’avoir navigué sans maître, face à une machine infernale dans l’art de consommer l’ensemble des crédits alloués, à qui il n’a pas été opposé le moindre bénéfice de discussion sur les réalisations attendues.

A l’heure de l’évaluation systématique des politiques publiques, pour recadrer les actes de gestion au seul bonheur de la nation, le maintien continu à leurs charges, des ministres qui ont même été gratifiés dans l’échelle des responsabilités, renseigne amplement sur la nature des mœurs politiques ayant présidé à la gouvernance du septennat écoulé.

Le Parlement vote la loi, consent l’impôt et contrôle l’action du pouvoir exécutif dans les conditions prévues par la Constitution.

Ayant la loi de règlement comme borne, pour édifier sa religion sur le bon usage des crédits alloués au titre des exercices écoulés, le Parlement dispose d’un bénéfice d’inventaire utile.

Au regard des scandales évoqués, muris, exécutés et alimentés sans discontinuer, sept ans durant, l’attitude du Parlement confine à l’abus de majorité, qui montre tous les effets pervers d’une réalité politique, qui ne tient pas sa légitimité du Peuple.

Venons-en à la composante judiciaire, et vérifions ensemble les tenants d’un débat, qui permettra à chacun d’apprécier la qualité de notre justice, à tout le moins, celle de nos juges dans ce naufrage collectif.

Dans l’apprentissage du métier de juge, il est prescrit au noviciat que dans son office, tout magistrat doit d’abord et avant tout, systématiquement vérifier sa compétence, afin de savoir si les faits soumis à son examen rentrent dans la mission qui lui est assignée.

Pour retenir sa compétence en matière pénale, et donner suite à sa saisine, le juge doit vérifier la réunion cumulative de trois critères, qui portent sur la matière à juger, sur le lieu des faits, et sur la personnalité à juger.

En raison de la matière, qui exige que les poursuites à engager et les peines à prononcer soient dûment prévues par la loi, il s’agit pour le juge, de s’assurer que les faits qui lui sont soumis sont constitutifs d’une infraction pénale. Parce que, nullum crimen, nulla poena sine lege, il n’y a pas d’infraction, il n’y a pas de peine qui ne soient au préalable prévues par la loi.

A cette première occurrence, la lecture du mandat de dépôt, qui vise la prévention de détournement de deniers publics, laquelle est prévue et punie par le code pénal en son article 141, clôt le débat pour affirmer la compétence effective du juge pénal, aussi bien pour exercer les poursuites, pour rechercher la manifestation de la vérité, que pour rendre justice.

En raison du lieu, la loi consacre le principe du triple degré de compétence. Sont donc aptes à connaitre des faits, et peuvent donc être saisis, le Juge du lieu de résidence de l’une des personnes poursuivies ou soupçonnées d’avoir participé à la commission de l’infraction, le Juge du lieu d’arrestation de l’auteur ou des complices de l’infraction, et le juge du lieu de la commission des faits.

A cette deuxième occurrence, les faits poursuivis à l’encontre de personnes résident à Libreville, qualifient valablement les juges du tribunal de première instance de Libreville, au titre de juges du lieu de résidence des mis en cause.

Reste le statut des personnes à poursuivre, qui fait débat en la cause.

Sans rien enlever au principe, qui consacre l’égalité de tous les citoyens devant la loi, la personnalité de chaque justiciable peut induire deux tempéraments conduisant, soit à différer le déclenchement des poursuites, soit à qualifier des juridictions spéciales.

L’hypothèse du différé des poursuites est principalement liée au système des immunités.

En effet, lorsque des faits délictueux mettent en cause un parlementaire ou un diplomate, le juge saisi ne peut donner aucune suite juridictionnelle à sa saisine, avant la levée préalable de l’immunité qui protège les fonctions y relatives.

La spécialisation des juridictions, encore appelée privilège de juridiction, est un aménagement de procédure qualifiant des juridictions spéciales, pour juger les titulaires de certaines fonctions.

Ainsi donc.

Pour des infractions d’ordre militaire ou de droit commun, commises par les militaires dans les casernements, bâtiments et aéronefs affectés aux armées, le juge judiciaire doit, en temps de paix, décliner sa compétence et renvoyer la cause et les parties devant la Cour militaire spéciale.

S’agissant des membres du Gouvernement, ils répondent pénalement devant la Haute cour de justice.

Devant cette juridiction, les justiciables sont mis en accusation par le Parlement. A leur encontre, les poursuites sont exercées par le parquet général près la cour de cassation. Et pour la manifestation de la vérité, ils sont soumis aux investigations d’une commission d’instruction, composée d’un Magistrat professionnel et de quatre membres désignés par le Parlement.

En replaçant les choses dans leur contexte, il ressort clairement, que les actes qualifiés comme répréhensibles, déférés à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, et transmis à l’examen de Madame le premier juge d’instruction, ont été commis, par des personnes exerçant des fonctions gouvernementales au moment des faits.

En considération de la qualité des auteurs, qui sont éligibles à un privilège de juridiction, ces faits doivent être déférés devant la Haute Cour de justice.

En retenant leur compétence à l’égard de personnes justiciables d’une juridiction d’exception, les juges du tribunal de première instance de Libreville instruisent une procédure, et posent des actes, frappés d’une nullité connue d’avance, dont l’intérêt, très éloigné de l’administration d’une bonne justice, pourrait être à rechercher dans des intrigues de palais.

Puisque l’histoire du monde enseigne l’humanité toute entière, le rôle tenu par les licteurs dans la Rome antique offre plus qu’une simple indication sur les pratiques du pouvoir.

Ayant à l’époque mission d’ouvrir la foule ou d’annoncer à celle-ci le passage du magistrat, les licteurs portaient par leur seule présence, le message de la sanction à venir de leurs commettants.

Je ne voudrais pas manquer d’élégance à ce citoyen, à part entière, qui a forcément honoré notre constitution et élevé notre pratique politique, en faisant œuvre de protection de la loi, par la dénonciation des turpitudes du régime.

En même temps, sa proximité avec les premiers cercles du pouvoir, en fait un citoyen entièrement à part, dont le texte a visiblement offert à des autorités qui n’en pensaient pas moins, le parfait prétexte pour sonner la charge.

Auteur : Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG-loyaliste)

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Juan dit :

    Jolie plaidoyer, mais cela est remarquable dans un état de droit et non dans une république bananière. La forme même, des interpellations dénote de l’amateurisme ou du moins de l’inconsideration du droit humain. Combien nombreux sont ceux qui chaque jour font les frais d’une justice d’humeur?
    Mes larmes coulent sans cesse au regard du gouffre qui chaque jour plonge ce beau pays dans les profondeurs de l’obscurantisme par le seul caprice et l’égoïsme de nos demi-dieux.
    Comme je l’ai dit a des amis, il faut savoir distinguer la passion de la raison. Les ministres mis en cause ne sont pas mes amis mais la raison voudrait que l’on lise le droit. Hélas un droit dont même les bancs de la fac en ont fait des emballages de fritures.
    Comment des ministres de la république ont-ils détourné des fonds publics? Durant sept ans sans éveiller le moindre soupçon!?
    Même le simple retrait financier a airtel money exige un émetteur, un émissaire, un récepteur et un bénéficiaire. La vraiment, le Gabon est fort, donc les ministres avaient les clés des coffres fort du trésor public!?
    Bref je m’arrête la. Retenons juste qu’on ne charge pas un éléphant mort dans un panier et qu’une faim de loup ne suffit pas pour avaler un hippopotame.

    • Ntoutoum Nfoulou dit :

      Je soutiens votre intervention, et cela me rassure que le Gabon qui est entrain de sombrer à cause des pauvres apatrides. Nous avons encore des citoyens dignes qui seront prêts à faire remonter le pays une fois qu’il sera au fond. Un ami m’avait dit un jour dans mes moments sombres du chomage que « une fois qu’on a atteind le fond de l’eau, on a qu’une chose unique à faire, remonter » Pour l’instant ces amateurs n’ont pas encore reussi a nous faire atteindre le fond, mais une fois là-bas on remontera!

  2. Jean-Marcel BOULINGUI dit :

    Texte instructif qui confirme la décadence de notre société. Au fait, va-t-on mettre en place la Haute Cour de Justice après tous ces forfaits ?

  3. A-P. oliveira dit :

    le comble dans toutes ces malversations qui se ponctuent pour le moment par des arrestations et des remaniements, c’est que pendant ce temps, d’autres sont entrains de voler et abuser de l’état dans la gabegie de la can !! merci pour vos analyses du contexte et des protagonistes des forfaitures que nous mettrons hors d’état de nuire davantage aux Gabonais et au Gabon

  4. Ntoutoum Nfoulou dit :

    Merci Mr Le Président vous êtes la preuve vivante que nous aurons dans notre beau Pays en Etat de droit. Ces amateurs finirons par s’entretuer tels des animaux sauvages dans la jungles. Nous vous suivons et attendons que vous agissiez le moment venu!

  5. La République dit :

    Magnifique, merci. Je pense qu’au-delà de la tétravallence, ce texte est d’une rigueur intellectuel et scientifique admirable.

  6. MWANE NYAMBI dit :

    Demandez-lui son bilan à la tête de la fédération gabonaise de football, ses nombreuses missions fictives à l’étranger pour le compte de la fédé!
    lorsqu’un gabonais crie fort, c’est pour se faire remarquer, et être appelé au bouillon de minuit. ça n’a jamais été dans l’intérêt des populations.
    MOUCKANI LE SAIT TRÈS BIEN

    • MOUKAGNI-IWANGOU dit :

      En charge des questions juridiques au sein de la FEGAFOOT, ma contribution au travail fédéral a toujours été circonscrite à cette matière.
      De ce fait, mes déplacements étaient motivées, à l’intérieur, par le souci d’expliquer et de promouvoir l’évolution des normes, et à l’extérieur, par la nécessité de représenter et défendre les positions du GABON, ou celles de la zone centre.
      Je suis fier et heureux d’avoir été utile à la vulgarisation des textes fédéraux, et surtout, à leur appropriation par le plus grand nombre.
      Mieux encore, les Gabonais doivent être fiers du leadership qualitatif de notre pays dans la mise en place de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale), l’institution qui coordonne l’organisation du football en Afrique Centrale, dont le cadre juridique a été conçu par des experts juristes gabonais.
      Sur mon passage à la FEGAFOOT, vos attaques sont des compliments mal formulés. Sportivement.

    • Nguenzz dit :

      Touche coule tres respectueusement merci Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU

  7. Hermann O. dit :

    Texte éminemment pédagogique et d’une rigueur remarquable. Cependant je partage l’avis de Mwane Nyambi sur le fait que l’histoire nous instruit que ces compétences avérées sont galvaudées par des intérêts personnels..Et notre upégiste, même s’il s’est rétracté par la suite, a quand même «  »discuté » » de son entrée au gouvernement il n’ y a pas si longtemps.

    • freeman Maroga dit :

      Y a t-il du mal à discuter?? Beaucoup de gabonais sont bloqués dans leur ambition de servir leur pays et meme de se prendre en charge parceque soit: ils n’ont pas confiance à la classe dirigeante ou alors ils ont seulement honte de s’approcher de ceux que le peuple considère comme des « ripous »…Laissant la bande des « ripous » s’aggrandir. Si les personnes de bonne moralité s’auto-excluent de la gestion du pays, le redressement n’est pas pour bientot meme lorsque on aura touché le fond!!
      Tous les gabonais sont-ils corrompus? Penser vous sincèrement que tous ceux qui dénoncent n’ont qu’une seule volonté: arriver aux affaires pour se servir?
      Si il y a eu malversations lors du passage de Moukagni-Iwangou à la fédération et qu’il n’a pas été poursuivi alors reconnaissons tout simplement la défaillance d’un système de gouvernement. Et c’est ce que ce Monsieur dénonce avec précision!!!

    • natty dread dit :

      ce qui n’enlève rien à la valeur hautement pédagogique de cette digression, ne vous en déplaise!

  8. Le Tsombi dit :

    Mwane Nyambi tout le monde fait des erreurs, tout le monde peche mais il faut savoir à un moment mettre un point d’honneur à laver son affront. tu critiques c’est bien c’est ton droit le plus absolu mais toi qui critique tant et qui a de surcroît un pseudo assez remarquable, qu’est ce que tu apportes dans ce débat? quel est ta participation? donc pour toi c’est normal qu’il y ait autant de gabegie et on doit laisser faire?

  9. Cassandre de Troie dit :

    Dans ce pays qui cultive la médiocratie, il est rare de lire des papiers bien faits comme celui-ci, bravo à l’auteur.Formatés par un système médiocre, frileux, partisans des compromissions diverses ,ses jeunes anciens collègues magistrats, ne s’en inspireront pas du contenu de cet article, hélas !

  10. Ngoungoulou Walter dit :

    Les analyses juridiques du Président IWANGOU sont toujours instructives, vivement qu’il ait encore des compatriotes comme lui.
    mais ce qui est malheureux dans notre pays c’est que même devant l’évidence, il y a des gens, et très nombreux, qui refusent de lever la tête pour voir que nous sommes à la dérive.
    Le grabuge né de l’arrestation des personnalités n’est que l’arbre qui cache la foret; détourné l’attention de la population sur un non-événement dont le scénario est décrit d’avance.
    Nous avons encore en tête l’arrestation d’Opianga (détention illégale d’armes de guerre), nous avons encore en tête la soit disant découverte de cache d’armes à Olam (Bitam) et dans un bosquet au nord de Libreville. les exemples sont légions. Les conclusions nous ramènent toujours à la réalité. Il y’a une justice d’opportunité chez nous. Les personnalités aujourd’hui arrêté sortiront grandi puisque le dossier n’a respecté aucune procédure ou à défaut la tension sera tombée.
    Si tant est que ces personnalités sont coupables des faits qui leur sont reprochés, que disent les rapports des la Cour des Compte à leur égard?
    La crise de légitimité ne peut se résorber par des pratiques à tête chercheuses.

    • Pierre Manganga dit :

      Vous avez peur de ce qui arrive. tous les fossoyeurs, opposants ou non, seront mis hors d’état de nuire. Ne comptez pas sur la prescription pour échapper à votre passé de voyous. La justice passera pour tous.

  11. ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

    Oui à chacune de ses sorties je m’instruis…pour avoir accepté de se faire gouverner par des fossoyeurs, nous avons délibérément tourné le dos à la logique à la raison et à l’objectivité….tout est faux, tout est incohérents, tout est subjectivité…ils se mentent à eux même et pensent pourvoir tromper le monde entier.ils sont dans une spirale du mensonge du faux et du truquage ils ne peuvent plus en sortir je vous le dis….ils sont faux et incohérents et même dans ce faux ils ne peuvent même pas être cohérents.je n’en attends rien…RIEN RIEN et RIEN

    • Pierre Manganga dit :

      Qu’il vous dise combien il a payé pour entrer à l’École Nationale de la Magistrature. Il y a des contemporains qui peuvent en témoigner.

      • ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

        le Régime actuel n’a aucune légitimité pour pour mener une quelconque opération propre; il est rempli d’hommes sales et qui n’ont pas le mandat du peuple pour le faire…tout ce qui est fait n’est que pur distraction et cela ne convainc personne.

      • MOUKAGNI-IWANGOU dit :

        Cher Monsieur,
        J’ai du respect et j’aime à débattre face à des thèses conformes ou même contraires. Lorsque la mauvaise foi ou le mensonge s’invitent, je m’abstiens.
        A eux seuls, mes états de service parlent pour moi. Je suis de la promotion 1988. Si vous interrogez mes collègues de promotion, ils vous diront. C’était déjà le Major.

        • Pierre Manganga dit :

          M. Moukagni-Iwangou, vous ne savez certainement pas celui qui est derrière ce clavier. Je peux vous dire que votre accès à l’ENM n’a pas été des plus recommandable. Vous savez très bien de quoi je parle. inutile de vouloir faire l’intéressant. Vous êtes un trafiquant. A la FEGAFOOT, vous avez fait montre des mêmes talents. Nous nous connaissons tous ou presque dans ce pays.

      • Harvy dit :

        M.Pierre Manganga, j’apprécie par moment vos commentaires, mais ici je suis totalement déçu. Il n’est nullement question de combien il a payé pour entrer à l’école de la magistrature.
        Ce qui doit être retenu dans ce post , c’est ce qui est dit dans ce cours de droit. a t-il dit faux ici ?
        Dans ce plaidoyer je viens une fois de plus d’apprendre de ce monsieur.
        S’il y’a à redire , alors apporte nous la démonstration du contraire, car c’est seulement ce qui présente un intérêt.
        Parfois quand ça nous depasse, il vaut la garder, merci

        • Pierre Manganga dit :

          @Harvy
          Vous ne pouvez et devez pas distinguer le contenu du contenant. M. Iwangu est de ceux qui, dans l’opposition, se rependent en leçon de probité et de rectitude. Oui, la rectitude morale et la défense du droit commandent qu’on ne soit pas soi-même répréhensible, notamment sur les moyens usés pour accéder à l’ENM. Je vous redis mon sentiment à propos de sa contribution à la mise en place de la haute cour. Sa démarche a consisté à vouloir à tout prix protéger les forts et les criminels en col blanc en les faisant juger par d’autres voleurs et criminels en col blanc. La justice doit être rendue par ceux qui en ont reçu la qualification. Nous venons de voir en France, dans le cas du jugement de l’affaire Lagarde / Tapie, que ces cours d’exception ne promeuvent et ne défendent pas le droit et la justice. Des voleurs qui jugent d’autres voleurs. Ainsi en arrive-t-on à des absurdités comme « coupable mais non condamnable ». La population gabonaise attend que tous ceux qui ont eu à distraire la fortune publique rende gorge; qu’ils soient opposants ou membres de la majorité. Aujourd’hui, d’anciens ministres d’Ali Bongo Ondimba sont à « Gros Bouquet ». La justice doit continuer son job et, le moment venu, mettre la main sur tous ces voyous qui, parce que s’étant proclamés opposants, se croient en situation de donner des leçons.
          Non, M. Iwangu, ne vous méprenez pas. On ira chercher jusqu’à vos amis et pères nourriciers qui ont abîmé ce pays. Vos leçons ne sefvent qu’à vouloir les soustraire de la justice. Il n’en sera rien.

  12. Jean . jacques dit :

    Mais ce moukagni raconte sa folie quel pays democratique que tu parle? Pour toi ce normal que les individus passent leur temps ã detourner les biens publiques? Vous êtes que des faux opposants qui encougent ce genre de cptement volé l’argent public? Tu as fais ã l’ecole de magistrature.tu n’as jamais été poursuvi.il faut même la peine de mort au Gabon pour tout voleur,qui detourne l’argent public.

  13. Pierre Manganga dit :

    M. Moukagni, nous voyons à travers votre intervention, la manifestation évidente d’une très grande inquiétude au regard des crimes en tout genre commis par la bande à Ping. Ne vous trompez pas d’époque. Le président de la République n’a eu de cesse de dire que l’impunité est finie. Tous ceux qui ont confondu l’Etat et une banque privée vont rendre compte; qu’ils soient opposants ou pas. Vos tentatives de soustraire les voyous de votre camp de la justice républicaine n’y pourront rien. Et la prescription sur laquelle vous comptez ne sauvera personne. Vous devriez tous justifiez vos fortune crésussiennes. A défaut, ils iront retrouver Ngambia, Ngoubou et consorts à sans famille.

    • natty dread dit :

      un peu léger…c’est de la vindicte ou de l’argumentation?

    • MOUKAGNI-IWANGOU dit :

      Monsieur Pierre
      Si vous lisez mon propos derrière des prismes, vous en déformerez et la lettre, et surtout, l’esprit.
      Sur cette matière, il est bon pour votre gouverne de savoir, que je suis le rédacteur de l’avant projet de réforme de cette loi, présentée par l’honorable Pierre MAMBOUNDOU pendant la 9ème législature.
      Dans la même lignée, je suis le rédacteur de l’avant projet de loi sur la protection des données à caractère personnel, autrement appelée la biométrie.
      Auteur intellectuel de ces textes, dont Pierre MAMBOUNDOU est l’auteur politique, vous saurez trouver dans ce travail, une continuité et une constante dans la recherche de la transparence.
      A partir de ces détails, que j’évoque pour la première fois sur la place publique, je ne peux être confondu dans des accords d’arrière boutique.
      Mon message est clair. Si l’on veut juger des membres du Gouvernement, pour leurs actes passés, présents ou à venir, il faut mettre en place la Haute Cour de justice.
      Toute attitude contraire n’est que pure diversion !

      • angazouamane dit :

        Prési, pourquoi perdre ton temps si précieux à t’adresser à des gens qui ne comprendraient rien à rien à ce tu explique de manière aussi limpide ? Oublies-tu qu’il n y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir et pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre ? Rassures-toi, ton propos a été clairement compris par tous ceux qui ont un peu de bon sens, c’est-à-dire la chose la mieux partagée au monde. Quant aux autres Pierre maganga et jean Jacques, c’est trop loin pour eux. Ils ne pourront jamais se hisser à ce niveau.

      • Pierre Manganga dit :

        Cher Moukagni, la Haute Cour de Justice est un instrument suranné qui protège les forts. Nous l’avons vu en France avec l’affaire Lagarde / Tapie. Il ne m’étonne pas que vous ayez inspiré les textes dont vous parlez. En effet, vous saviez que tôt ou tard, tous ces voyous en col blanc seraient obligés de rendre gorge. Et pour ne pas faciliter la tâche à la justice, vous avez fabriqué& une entourloupe judiciaire avec la présence en son sein de Parlementaires pour la plupart d’anciens ministres et autres directeurs généraux impliqués dans des détournements abyssaux. Ainsi, devraient-ils se juger entre soi. Nous voyons bien ceux que vous voulez protéger; ceux qui vous entretiennent au sens propre: voiture, argent cash… La justice va frapper tous ces voyous pour la première fois de l’histoire du Gabon. La distraction judiciaire incarnée par votre haute cour n’intéresse personne.

  14. jean -jacques dit :

    Effectivement M.Pierre.M ce moukagni a peur il sent que le vent souffle sur le pe=dgistes de premiere heure, donc leur vieillard ne peut que s’inquiétéet le nouveau ministre de justice va initier l’audit au niveau de la justice le cas de moundounga et ce moukagni risque d’être capturé pour sa gestion opaque à l’ecole de magistrature.Moukagni connait de quoi je parle d’ici il va manger la boite sardine comme son ami zibi.

  15. Akoma Mba dit :

    Dans un pays normal, après tout ce qui se passe, le Président de la République aurait présenté sa démission irrévocable, car il est le premier responsable de tous ces vols qu’il n’a pas su ou voulu contrôler. Mais bon, que peut-on attendre de quelqu’un qui refuse l’alternance démocratique à un pays?

    • Pierre Manganga dit :

      Pouvez-vous donner un exemple de ce que vous dites? Et que ferait-on des Ping, Missambo, Oye Mba, Ndzouba, Myboto, Eyeghe Ndong, Ntoutoume Emane, Ngoulakia…? Ils seraient installés à la présidence de la République pour leur probité? Certainement.

  16. bassomba dit :

    Je dis hein? vous allez continuer à hurler jusqu’à quand? Avant je disais Ali jusqu’en 2023, maintenant j’ajoute 7 ans: 2030!

  17. doukdouk dit :

    Mwane nyambi, veut dire fils de Dieu- vraiment ce pseudo ne vous convient pas du tout: dites plutôt Mwane DEMOU. Ensuite le président MOUKAGNI, lorsqu’il intervient, il ne prête pas un nom, comme vous. le mauvais cœur du diable vous habite. Au lieu d’apprécier les éclaircissements, vous préférez demeurer dans la bêtise.

  18. Ngoungoulou Walter dit :

    Monsieur MOUKAGNI,il est parfois difficile de débattre avec des gens comme Jean-Jacques qui ne peuvent rien comprendre même lorsque l’évidence crève l’œil. l’Objectivité intellectuelle exige d’avoir du recul même lorsque votre pense est alimentée par un système à la déroute.

  19. jean -jacques dit :

    Ngouboulou, il faudrait nous dire ou Moukagni lui meme quelle reforme a t’il apporter à Ecole de la magistrature? ou à la FEGAFOOT? Bilan zero, donnez nous le bilan de votre vieillard qui r^ve qu’il serait president du Gabon, ce dernier n’ ajamais penser que certains gabonais souffraient ou vivaient dans les conditions difficiles. quel son bilan au gouvernement sous l’ere OBO? à UA? tout ce monde ping , moukagni ce sont les gens que le peuple gabonais devrait condamner de maniere radicale, plus jamais dans la gestion dun pays ils ont fait leur temps qu’ils aillent en retraite. C’est ça l’aternance, la democratie que moukagni, votre vieillard ping , myboto.et tout leur bande prononcent tous les jours encourager les voleurs, ceux qui detournent les biens publiques? Tous ceux qui sont cité dans les affaires de detournement s’ils sont coupables ils doivent être condamner sanctioner , punir de maniere exemplaire, la justice est pour tout le monde personne n’est au dessus, la preuve pourquoi ce moukagni a été radier, chasser, expulser de la magistrature: En effet l’Article 13 (alinéas 1 et 3) de la Loi N°12 du 16 septembre 1994 démontre qu’en tant que Magistrat Monsieur Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU ne peut pas diriger ou présider une formation politique. C’est pour vous dire que la même justice qui a permis de mettre ngoubou , ngambia , zibi , Hors circulation. et le tour de votre vieillard arrive il peut bien manger,dormir mais la justice lui ratrapera d’ici peu.

  20. jean -jacques dit :

    à tous les fanatiques de ce vieillard ping, à ses alliés comme moukagni lisez bien ce post. pour vous c’est bien il faut encourager les voleurs dans le pays un petit groupe s’enrigit et le reste de la polpulation croupit dans la souffrance . A toutes les correspondances adressées aux autorités françaises est annexé un mémorandum de 20 pages intitulé «Gabon France – Dossier des biens mal acquis». L’opuscule présente le Gabon sur les plans de l’éducation, de la pauvreté, du profil sanitaire ou de l’environnement, mais aussi les «complices Gabonais d’Omar Bongo Ondimba», la «lutte contre la corruption à l’échelle internationale» et surtout les «personnes concernées et dont les avoirs sont présents France». Dans ce dernier chapitre, on retrouve notamment, Pierre Claver Maganga Moussavou, propriétaire d’un bien immobilier situé rue Lauriston à Paris 16e ; André Mba Obame, qui a «un appartement dans la banlieue la plus huppée de la banlieue parisienne, résidence au 71rue chézy (…) il serait également l’heureux propriétaire d’un hôtel particulier à bobigny (93), de deux appartements à Cergy-pontoise (95),d’un pavillon à Chelles et d’une villa à Villeneuve-Saint-Georges» ; Jean Eyéghé Ndong, détenteur d’«un appartement à l’avenue Jean-Jaurès, à paris» ; Jean-François Ntoutoume Emane qui détient une «propriété en France, 37 rue Inkerman, 92200 Neuilly-sur-Seine» ; Paulette Missambo avec «une propriété en France au 32, rue Victor Noir, 92200 Neuilly-sur-Seine» et Chantal Myboto qui «serait propriétaire en France d’une luxueuse villa à Neuilly. Propriétaire de 15 appartements déclarés au fisc français et de 5 pavillons disséminés à Maisons-Alfort, Champigny et Saint Quentin dans les Yvelines»
    https://www.gabonreview.com/blog/biens-mal-acquis-au-gabon-la-liste-selargi-hors-du-giron-familial-des-bongo/
    Selon un rapport interne de la banque datant du 2 novembre 2009 diffusé par l’Agence France presse et relayé par le site internet http : jeuneafrique.com «on dénombre en tout 858 chèques et 6 virements frauduleux au profit de 101 bénéficiaires, 1 306 retraits en espèces frauduleux et 38 bénéficiaires de titres de transport aériens frauduleux», est-il précisé. Selon le rapport, Armand Ndzamba, comptable au BEP de 1992 à 2009, est le «principal homme-orchestre de ces fraudes».
    Selon le quotidien mutations.info, ces 15 personnes, à des degrés divers, ont pris une part active aux malversations au BEP : Jean Félix Mamalepot, Rigobert Andely, Pacifique Issoibeka, Philibert Andzembe, Lucas Abaga Nchama, Gata Ngoulou, Maurice Moutsinga, Jacques Nsole, Roger Kemadjou, Gaston Sembo Backonly, Armand Ndzamba, Marie-France Robert, Sabine Tiako, Willi, Jean-Marie Ogandaga Ndinga.
    https://www.gabonreview.com/blog/beac-les-auteurs-du-detournement-du-bep-condamnes/
    Gabon : Détournement présumé de fonds à la BEAC, blanchi du chef de cabinet d’Ali Bongo.
    Jean Pierre Oyiba, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, vient d’être blanchi par le procureur de Paris, dans le scandale financier le soupçonnant d’avoir trempé dans une mafieuse manœuvre de détournement présumé de 19 millions de francs cfa, par le biais de placements pour le compte de ses entreprises.
    Affaire pour laquelle, le comptable du bureau extérieur de Paris de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, Anicet Nzamba, son épouse, et certains de ses anciens collaborateurs du bureau de Paris de la BEAC, sont détenus depuis plusieurs mois à Libreville, présentés comme mauvais géni et complices de ces soustractions frauduleuses.
    De nombreuses voix disent soupçonner l’implication du politique dans cette affaire, dans laquelle seuls ‘’les petits poissons’’ paieraient le prix fort. Les personnes toujours détenues dans cette affaire, subiraient la dure réalité d’être privées de parapluie politique, contrairement aux personnes décidément blanchies, dont le dénominateur commun serait leur lien de parenté direct avec Ali Bongo. Des parallèles qui sont notamment faites pour l’ancien et actuel directeur général de la BEAC, dont un récent rapport exempt de toute implication dans ce scandale.
    Les choses du pays : Julien Nkoghé Békalé épinglé pour un détournement de 500 millions de francs CFA
    Le site de la Liberté – Gabonlibre.com : News 7J/7 le Samedi 29 Décembre 2012 à 17:30 | Lu 2913 fois
    La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), tel que le relève différentes sources notamment Echos du Nord, a bouclé il y a quelque temps une enquête sur la gestion du ministère des Mines à l’époque où ce département été dirigé par Julien Nkoghé Békalé, actuel ministre de l’Agriculture. A ce qui semble, le ministre aurait bénéficié de 500 millions de francs CFA sans justificatif.
    Cette histoire a été mise à la lumière par l’hebdomadaire Echos du Nord, le 24 décembre 2012. Le journal qui fournit abondamment les chiffres et les noms des personnes intéressées par ce dossier, indique que le ministre «Julien Nkoghé Békalé est depuis quelques semaines dans le viseur de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite». Car, indique le titre, depuis les États-Unis d’Amérique où il se trouvait, le membre du gouvernement «aurait eu le plus grand mal à accéder à ses comptes logés au Gabon». Ce du fait que tous ses avoirs avaient été saisis.
    Plus de 10 milliards détournés par Ping et son Clan en toute impunité
    Jean Ping candidat déclaré à la présidentielle du 27 août prochain pour mettre fin au règne du clan Bongo est en réalité l’un des plus grands pilleurs de l’économie du Gabon. Un véritable fossoyeur des ressources de notre pays qui, sous d’autres cieux devrait être décapité pour crime en bande organisée et association de malfaiteur. De quoi s’agit-il ?
    Des documents découverts il y a deux ans par la police anticorruption française et confirmés par Mediapart , montrent comment Jean Ping et son clan ont perçu durant des années des commissions occultes sur plusieurs marchés de l’Etat Gabonais à travers des multinationales chinoises. Les commissions perçues se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de dollars.Selon les confidences de Me Meyer, un avocat français, Franck Ping le premier fils Jean Ping, a perçu chez la société Sinohydro plus de 5 millions d’euros de rétro commissions sur plusieurs marchés routiers, dont celui ralliant Akieni à Okondja. Les commissions étaient versées par le truchement d’une société de Hong-Kong, baptisée.Selon le procès verbal d’audition, un autre grand marché, le contrat Hydropower (réseau d’électricité de la capitale Libreville), a permis à Franck Ping d’empocher, cette fois en 2008, 8 millions de dollars de commissions. « Les démarches de Franck Ping se faisaient auprès du ministère du budget, du ministère des finances et de l’Assemblée nationale pour que les crédits soient payés », a observé Me Meyer.
    Trois ans plus tard, Franck Ping touchera 7 millions de dollars de commissions sur d’autres projets. Au total, tous les marchés Sinohydro auraient permis à Franck Ping de récolter 17 millions de dollars, au moment où les populations du Gabon peinent à satisfaire difficilement leurs besoins fondamentaux. Avec de telles pratiques, on ne peut assister qu’à des éléphants blancs dans nos villes.
    Or lorsqu’on sait qu’en mars dernier Jean Ping déclarait au journal le Monde qu’il se présentait à l’élection présidentielle gabonaise pour mettre fin au règne d’« un clan qui dirige le pays depuis cinquante ans », il y a de quoi douter de la crédibilité de ce monsieur.
    ARIS, LE 5 NOVEMBRE 2015 – UNE importante somme d’argent a été volée lundi à la résidence du président de l’Assemblée nationale du Gabon, Guy Nzouba Ndama, a-t-on appris de source digne de foi.
    Le magot envoisine 300 millions de F CFA, a indiqué la source, précisant que c’est l’entourage du parlementaire qui est à l’origine de ce forfait. Sont soupçonnés dans ce vol, le beau-frère de la victime et ses agents de sécurité.
    Ils auraient remis une somme de 18 millions de F CFA au gardien, prétextant que c’était un cadeau de leur employeur pour faire face aux problèmes familiaux. Le vigile qui croyait avoir décroché le coquetier est allé voir le patron pour lui exprimer toute sa gratitude.
    Guy Nzouba Ndama, qui ne se souvenait pas avoir envoyé des fonds à son gardien par le truchement de ses agents de sécurité, est allé vérifier le coffre-fort qu’il garde dans sa résidence. C’est ainsi qu’il a réalisé que ses proches y ont puisé une importante somme d’argent.
    A en croire la source, le gardien a rendu la somme qui lui a été remise par les cerveaux de l’affaire, tandis que ces derniers se sont évanouis dans la nature avec le magot volé chez M. Nzouba Ndama.
    Le président de l’Assemblée nationale tente d’étouffer l’affaire dans l’oeuf pour éviter de rendre des comptes à la justice sur la présence d’une forte somme à domicile alors qu’elle devrait être gardée dans une banque. Il aurait cependant changé tous ses agents de sécurité.
    https://gabon24blog.wordpress.com/2015/11/05/une-importante-somme-dargent-volee-chez-guy-nzouba-ndama/
    Pour parler des Myboto, il faut d’abord savoir qui est Myboto. Contrairement à ce qu’il raconte partout, Zacharie est né, non pas à Omoï-Maïssa, mais plutôt à Tsinguidi, dans le département du Niari, au Congo. Et c’est de là-bas que son père Pierre Toundjoka va partir pour venir chercher du travail. C’est à Omoï-Maïssa que la famille pose ses baluchons pour y avoir trouvé des parents.
    Pour vivre, la famille Toundjoka doit se plier aux travaux champêtres ainsi qu’à la chasse. Bon paresseux, le petit Zacharie fuit la machette et trouve refuge chez les premiers enseignants catholiques qui viennent de débarquer dans la zone. Et c’est dans les bagages de ceux-ci que Myboto parviendra à Libreville.
    Lorsque sa fille Chantal raconte aujourd’hui que : “ Lorsque ses hommes de main parlent de mon père qui n’a strictement rien à voir avec cette succession et disent que ce n’est qu’un instituteur, je suis fier de ce qu’il est, car il connaît où il a eu son BEPC : au collège Bessieux. Et à l’époque, c’était très sélectif “, il ne peut être question que d’un gros habillage de l’histoire car, dans la biographie que Zacharie avait lui-même transmise, en l’an 2000, aux confrères de “ La Lettre du Continent” lors de l’édition des “100 hommes du pouvoir “, le père de Chantal écrit qu’il a “ été inscrit en 1950 au petit séminaire Saint-Jean de Libreville “, mais “ il a finalement opté pour l’enseignement, suivant une formation au collège normal de Mitzic “.
    http://www.pressegabon.com/?p=4118
    Détournement d’argent: Jonas Moulenda est coupable!
    SOCIAL
    Alors qu’il est désormais une personne indésirable dans le milieu gabonais en France, Jonas Moulenda a tenté de se justifier dans une longue lettre publiée sur les réseaux sociaux. Mais comme l’a dit le Président rwandais lors d’un discours adressé à la France: ” les faits sont têtus”. Jean Ping avait pris le soin de remettre de l’argent à Jonas Moulenda pour contenter ses blogueurs, ceux qui passent leur temps à faire la promotion de l’injure publique, sir Jonas n’a rien trouvé de mieux que de déposséder l’ensemble de ses collègues de ce butin de guerre. La colère des blogueurs de l’opposition est grande et on raconte que le petit journaliste n’est plus le bienvenu dans aucune réunion gabono-gabonaise.
    Quand on s’est auto-exilé et qu’on ne travaille pas, la morale n’est plus réellement une priorité. Notre journaleux a des factures à payer et des bouches à nourrir au Gabon, où il a de la famille. En plus, il faut payer le loyer et s’occuper de soi-même. Cet exercice nécessite beaucoup d’argent et c’est pour ces raisons que Jonas Moulenda a volé. On savait déjà que le petit journaliste de fortune n’avait aucune éthique professionnelle mais ce qu’on ne savait pas, c’est que cela a aussi eu des conséquences sur l’homme qu’il est devenu. Le désormais voleur, tentera de se se justifier mais nous savons de sources sûres qu’il a trempé dans la soupe.
    Gabon : Détournement de fonds au ministère des hydrocarbures : certains anciens membres du gouvernement pourraient être impliqués
    Libreville le 14 Mars 2013 © koaci.com – L’affaire portant sur le détournement de fonds au ministère des hydrocarbures n’est pas prête de s’achever. Les dernières révélations en date et mises sur la place publique par le journal satirique le « Nganga » feraient état d’une certaine implication « d’anciens membres des gouvernements » sous l’ère Omar Bongo Ondimba.
    Parmi ces anciens ministres que l’on adjoint désormais au ministre Julien Nkoghé Békalé et cités le journal satirique « Nganga », dans l’affaire dite de détournement de 20 milliards au ministère gabonais des Mines entre 2009 et 2011, figureraient les personnalités, Casimir Oye Mba, Richard Auguste Onouviet et Alexandre Barro Chambrier.
    Selon le journal le « Nganga », Paul Tounguy, Casimir Oyé Mba, Richard Auguste Onouviet et Alexandre Barro Chambrier auraient bénéficié de pot de vin lors de leurs fonctions jadis sous l’ère Omar Bongo Ondimba dans la signature de contrat entre l’Etat gabonais et les compagnies pétrolières.
    Ces anciens barons du régime auraient toujours selon la même source, obtenu de faramineuses sommes (estimées en milliards de francs) lors de ces transactions pour avoir donné quitus à plusieurs entreprises étrangères l’exploitation des ressources naturelles du pays.
    Un fait digne de corruption et de détournement de fonds publics hautement puni par le code pénal gabonais qui prévoit des emprisonnements allant de « 2 à 5 ans et d’une amende de 200.000 à 1.500.000 fcfa » pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat qui sollicite ou accepte une rétribution en espèces ou en nature pour lui-même, en rémunération d’un acte de sa fonction.
    La justice est face à ses responsabilités dans cette affaire pour laquelle la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) est dépourvue de toute compétence car se limitant à une simple mission de contrôle et de saisine des biens de tout agent de l’Etat soupçonné de corruption ou d’enrichissement illicite.
    Tout compte fait, la suppression de ces mallettes noires devrait sonner la fin d’une manœuvre proprement organisée et huilée depuis de longues dates.
    Elles devraient en conséquence être reversées dans les caisses de l’Etat gabonais, qui en est le propriétaire exclusif des richesses du sol et du sous sol du pays mais aussi dans la Caisse de dépôts et de consignation.
    En filigrane, cette suppression des mallettes noires mènerait l’Etat gabonais sur la voix de la bonne gouvernance dont attendent toujours les institutions internationales.
    http://koaci.com/m/gabon-detournement-fonds-ministere-hydrocarbures-certains-anciens-membres-gouvernement-pourraient-etre-impliques-80907-i.html
    RFI Publié le 18-09-2015 Modifié le 18-09-2015 à 13:32
    Au Gabon, l’ancien directeur de cabinet adjoint et ancien ministre du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo a été interpellé hier par la Direction générale des recherches pour détournement de fonds. Il est en garde à vue à la DGR où la gendarmerie a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser ses partisans qui soupçonnent un règlement de comptes.
    Serge Maurice Mabiala a été cueilli à son domicile jeudi 17 septembre au petit matin. Le député Alexandre Barro Chambrier, chef de file du mouvement Héritage et modernité, une tendance anticonformiste au sein du parti au pouvoir, soupçonne un règlement de comptes politique : « Nous avons revendiqué plus de démocratie au sein du parti, le renforcement de la démocratie au sein de notre pays, un dialogue inclusif avec l’opposition. Et pour toute réponse, aujourd’hui nous avons cette arrestation. Donc nous demandons qu’il soit libéré. »
    Dans la journée, la gendarmerie a usé des gaz lacrymogènes pour disperser les partisans de l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo. Tard dans la soirée, le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé a expliqué que Serge Maurice Mabiala était poursuivi pour le détournement de près de 2 milliards de francs CFA à l’époque où il était chef à la Direction générale des impôts : « Il est reproché à Serge Maurice Mabiala d’avoir personnellement recouvré la somme de 1 987 450 007 francs. La somme sus-indiquée aurait été encaissée sans avis de mise en recouvrement. Et c’est en violation des dispositions du code général des impôts y relatives. »
    Une somme perçue dans le cadre d’un redressement fiscal. Il y a un an, Serge Maurice Mabiala était ministre de la Fonction publique. S’il est coupable, il risque la réclusion criminelle à perpétuit
    http://www.rfi.fr/afrique/20150918-gabon-ancien-ministre-bongo-interpelle-son-domicile
    En voila celui que vous penser qu’il represente l’alternance. Plainte du ministre gabonais des Affaires Etrangères après un vol de 320.000 euros à Paris
    AFP, Paris, 10 fév 2002 – 11h27 – Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Jean Ping, a déposé plainte après avoir constaté la disparition de 150.000 euros et autant de dollars, soit plus de 320.000 euros, dans sa chambre de l’hôtel de luxe Meurice à Paris, a-t-on appris dimanche de source policière.
    Ce vol, rapporté par le Journal du Dimanche (JDD), intrigue les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris, saisis de l’enquête, car il a été commis sans violence ni effraction.
    La disparition de l’argent, ainsi que des cartes de crédit du ministre, a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi alors que M. Ping s’était installé à l’hôtel Meurice, qui accueillait des délégations africaines venues à Paris à l’occasion d’un sommet du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement en Afrique).
    Vol de V.I.P africains dans les palaces parisiens
    Paris est devenue une ville dangereuse pour les V.I.P africains ! Une équipe de « rats d’hôtels » les guette et les détrousse dans les palaces parisiens avec une facilité déconcertante. La dernière victime en date est le ministre gabonais des affaires étrangères, Jean Ping. A peine installé le 6 Février à l’Hôtel Meurice, avec la délégation gabonaise invitée à participer à l’Elysée à un mini-sommet africain, il s’est fait subtiliser dans sa suite une mallette contenant, en cash, 150 000 dollars et 150 000 euros, soit près de 2 millions de francs. Une proie de choix. Le scénario est toujours le même: un Africain, aussi smart et aussi sûr de lui que le ministre lui-même, se fait ouvrir « sa » propre chambre par un membre du personnel toujours aux aguets dans ce genre de palaces pour rendre service dans la seconde à une clientèle exigeante… Fin janvier, c’est le ministre ivoirien des affaires étrangères, Abou Drahamane Sangare qui a connu la même « mésaventure ». Cette fois-ci, il s’agissait de l’Hôtel Plazza Athénée et l’homme qui s’était fait remettre à la conciergerie le passe de la chambre du ministre – et ensuite ouvrir « gentiment » son coffre – avait volé plus de 300 000 FF ainsi que des papiers officiels importants.
    Encore plus audacieux, le 22 juin 2001, à 21 heures à l’hôtel Crillon: usurpant le titre de chef de l’intendance de la délégation gabonaise, un homme réclame d’urgence les clés des chambres de deux conseillers du président Bongo, dont celui du pétrole ainsi que celle de son aide de camp. C’est finalement dans la chambre de ce dernier qu’il prendra une mallette en cuir contenant pas mal de « liquides », des documents confidentiels et les lunettes du président. « L’artiste », très gonflé, qui a opéré a été filmé par la caméra de surveillance du couloir. Un peu paranos vis à vis des services spécialisés français, c’est à l’ambassade des Etats-Unis, voisine du Crillon, que la cassette du couloir a été visionnée. Le président Bongo a juré qu’il ne remettrait plus les pieds au Crillon tant que le « coupable » n’aurait pas été retrouvé et puni. Et patatras, la semaine dernière, c’est au Meurice que son chef de la diplomatie se fait déplumer. Il y a bien un petit hôtel à Malakoff…
    LA LETTRE DU CONTINENT N° 393

  21. jean -jacques dit :

    On parle seulemet d’une seule famille Bongo bongo bongo or les vrais criminels de ce pays sont ceux la qui parlent seulement d’une seule famille. Eyeghe est aussi de la famille Bongo, il est du Haut ogooué, casimir. Je pense que l’idée de mettre tous les voleurs hors circulation est une bonne chose que la population qui est victime de ses detournements ( l’argent volé devrait servir à faire autres choses, santé education, logement, emploi, route, le social, securité etc) or va dans les poches de certains,la population doit soutenir le travail de la justice afin de mettre tous les crinimels financiers en prison pourquoi pas une peine de mort comme en chine pour ceux qui detournent l’argent public.

  22. MWANE NYAMBI dit :

    L’erreur que commentent la plupart des gens est de penser que l’homme politique est un homme, alors que c’est un homme politique.

  23. Axelle MBALLA dit :

    @ Pierre MAGANGA… Sur la place publique, on ne doit maintenir (en principe) que tout ce qui nourrit le débat politique et/ou démocratique. L’irruption dans la vie privée donne des aigreurs et confirme le mal que l’on pense de certains contributeurs aux débats et échanges. moi je vous connais personnellement, tout comme Mr MOUKAGNI IwANGOU… et quand je dis connaître, cela sous-entend également vos cursus…ça semble malsain de démentir les qualités de MOUKAGNI IWANGU, qui du reste (est toujours mal passé pour vous qui avez choisi une approche politique opposée). Et ce Gabon englué dans sa pathologie « des amateurs du développement » ne sortira que très difficilement de ce piège fait des crimes humains et économiques depuis près de 30 ans, avec un système éducatif qui a explosé, un système politique qui humilie les gabonais à l’international, une hyper paupérisation, un pillage à ciel ouvert orchestré par des dirigeants positionnés derrière des firmes ou des communautés du lointain. Quand la réalité politique devient au quotidien une sorte d’épouvante, donnez-nous davantage de preuves que le pays va bien. Vu en l’état, j’ai la faiblesse de donner raison à la position et aux propos de Mr MOUKAGNI IWANGOU… Vous ne me surprendrez pour la réaction qui y sera réservée…. quand un régime sanglant, une autocratie va bien, cela veut dire que la pandémie de la cécité politique a toujours des beaux jours devant elle.

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