Récidiviste à ce qu’il paraît, un agent de la police en fonction à Franceville est accusé d’agression sexuelle par une étudiante de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).

© autresbresils.ne

© autresbresils.ne

 

Le flic, présenté par des sources comme un habitué du genre, aurait récemment récidivé. Il a aussitôt été placé en détention préventive à la prison centrale de Franceville après qu’il eut été accusé d’une nouvelle agression sexuelle. Si ce policier en service au commissariat central de Franceville avait réussi jusque-là à passer entre les mailles du filet, c’est qu’il bénéficiait de protections, se raconte-t-il dans le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.

Les faits, à en croire la victime, se seraient déroulés le 22 décembre dernier, alors qu’elle se trouvait au commissariat dans le but de procéder au retrait de la carte nationale d’identité de son petit ami. Si, A.L.A.N., étudiante en 5è année de l’Institut nationale supérieure d’agronomie et de biotechnologies (Insab) de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) n’avait rien vu venir lorsque la qualité de son accoutrement lui fut reprochée par un policier dès son arrivée au commissariat, elle a été être fixée une fois parvenue dans le bureau où l’agent l’avait invitée à le suivre, prétextant devoir lui faire quelques remontrances.

Une fois dans la pièce, le policier se serait adonné à une curieuse forme d’interrogatoire mêlant intimidation et menace. «Quand nous sommes entrés dans le bureau, il a verrouillé la porte et m’a demandé si on m’avait déjà coupé les cheveux ou menottée. J’ai dit non. Il a pris une paire de ciseaux et me l’a donnée en me disant : ’’Coupe-toi les cheveux’’. Je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu que c’était à cause de ma tenue et de mes sandales», raconte la victime, qui poursuit : «Au bout d’un moment, il me dit que j’ai réveillé son petit frère et qu’il fallait que je le rendorme.» Au fil de la conversation, A.L.A.N. comprendra avec stupeur qu’en fait de «petit frère» du présumé violeur, il s’agissait en réalité de son membre viril qu’il a brandi presqu’aussitôt, exigeant des rapports sexuels. Ce à quoi la jeune étudiante a refusé de se plier. «Il est venu se mettre debout devant moi et m’a dit de me lever (…), il a enlevé ma culotte. Il a voulu me pénétrer mais je lui ai demandé s’il avait un préservatif. Il m’a répondu ’’non, mais rassures-toi, je ne vais pas te faire fort, je veux juste ressentir ton liquide sur moi pour me faire jouir’’», relate-t-elle, se disant traumatisée deux mois après les faits.

Devant le refus de l’étudiante, le présumé violeur récidiviste, qui n’avait pas souhaité en rester là, se serait essayé à d’autres moyens pour assouvir son désir : «Comme j’avais du mal à me tenir debout, il m’a dit de m’asseoir. Il m’a tenu par la nuque et a mis son pénis dans ma bouche. Au bout de 5 minutes, il a éjaculé. Il est sorti et a refermé la porte derrière lui.» Bien entendu, cette version n’est pas celle du présumé violeur et de ses collègues à qui il a raconté une autre version. «Le policier qui m’avait agressée sexuellement a raconté que j’étais sortie avec lui, et que je me trouvais au commissariat pour récupérer une somme de 50 000 francs qu’il devait me donner», rapporte la victime, qui dit avoir reçu des propositions d’argent pour étouffer l’affaire.

De l’avis du père de la victime, journaliste et responsable d’une agence de conseil en communication à Libreville, le mis en cause ne serait pas à son premier coup. «D’après mon enquête, il semblerait que ce policier ne soit pas à son premier acte du genre. Son affectation sur Franceville serait consécutive à des faits similaires, commis à Libreville», confie-t-il, avant d’ajouter : «Selon une source digne de foi, depuis qu’il se trouve à Franceville, il aurait abusé sexuellement d’une fille gardée à vue dans le même commissariat. Là encore, l’affaire aurait été étouffée.» Serait-ce à nouveau le cas avec celle de cette étudiante ?

 

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Muy Loco dit :

    ceux qui deshonorent et devaluent l’uniforme, d’abord ce viol d’etudiant au B2, maintenant cette histoire a franceville. Les cas d’abus de pouvoir vecus au quotidien par les civils sont nombreux: humiliations, sevices lors d’enquete, menaces et intimidations contre civils, parfois juste pour avoir marche devant les edifices ou ces militaires ou policiers montent la garde. Recemment les sapeurs pompiers se sont averes plus virulents que les autres. incroyable mais vrai! Et pourtant ils se doivent de servir nous contribuables qui payons leur salaire et equipements. Gouvernants prenez vos responsabilites!

    • Pas Possible dit :

      De quel viol d’étudiant parlez-vous, cela n’a jamais été prouvé. Demandé à la copine de l’autre…excusez moi, je voulais dire à Madame LE PROCURREUR…
      Toutes ces accusations sont des coups monté par l’opposition. Il y va de même pour les crime dits rituels au Gabon, ça n’existe pas. Les grèves dans tous les secteurs, l’ARNAC-GS appelé aussi CNAMGS, l’tat dégradé des routes, tout ceci n’existe pas au Gabon mais sont les tentatives de déstabilisations orchestrés par l’opposition…

      Donc de grace arrêter de nous parler de viol dans notre si beau sot pays, svp.

      • piccacho dit :

        Mon frere tu ne racontes rien de bon, c’est aussi comme ca que on te dira qu’il y a la guerre au gabon et tu diras laisser moi toutes ces betises ty te laisse aveugler tout seul quel pays n’a jamais connu c genre de faits???

  2. ya kiakia dit :

    Pourquoi sa radiation n’est pas décidée ?
    Vraiment incroyable dans un pays de droit.

  3. Miss T dit :

    Si c’est avéré, ce policier mérité la tôle à vie.

  4. Angèle gabao dit :

    tchiiiiiip vraiment

  5. Inch'allah dit :

    Tout d’un polar !
    Mais faites pardon aux enfants des autres !!!!

  6. ninalaetitia dit :

    Ils sont comment ça tu vas abusé d’une fille juste parce que pour toi elle est mal vêtu,même dans nos commissariat ont na plus la sécurité franchement en plus il les viols sans ce préservé avec toutes les maladies.

  7. aimee dit :

    pourquoi ne pas navoir pas manifeste au moment ou sa c²est passer un commissariat es un lieu publique tous les agents qui y sont ne sont pas ces complice et meme que il nest pas le chef

  8. ETONE dit :

    Cette histoire est bizarre ! Pourquoi n’a t’elle pas criée? Le commissariat de Franceville n’est pas aussi grand que ça. Bizarre….

  9. //tous//corrompus//tous//les//mêmes//pas//un//pour//racheter/l'autre dit :

    Un pays d’arriérés mentaux Bien sûr il n’y a pas de criminalité au Gabon: viol, sévices assassinat crimes rituels et autres bizarreries en tout genre dont les les Gabonais ont le secret…PAYS A FUIR…LIEU DE PERDITION ET DE DÉSOLATION ABYSSALE.

Poster un commentaire