Cités dans une affaire de location illégale de terrain au nom de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-unies en Centrafrique (Minusca), le sergent-chef Nze Obame et le caporal-chef Corneille Mihindou sont sous le coup d’une enquête.

Contingent gabonais en route pour Bangui. © defense.gouv.fr

Contingent gabonais en route pour Bangui. © defense.gouv.fr

 

Après l’ouverture officielle d’une enquête sur des accusations d’abus sexuels commis contre des mineurs en Centrafrique par des soldats français, une sordide affaire est en passe d’entacher des forces gabonaises au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-unies en Centrafrique (Minusca). Alors que récemment encore le ministre de la Défense nationale décorait plusieurs dizaines de soldats parmi les 146 qui avaient été déployés à Bangui pendant 15 mois, dans un communiqué rendu public il y a peu, on a appris la retenue de deux éléments du contingent gabonais. A en croire Ernest Mpouho Epigat, les deux militaires sont poursuivis pour des fautes graves constatées par la Minusca.

En effet, le sergent-chef Nze Obame et le caporal-chef Corneille Mihindou auraient conclu, les 24 et 28 avril dernier, un bail illégal portant sur la location d’un terrain au nom de la force onusienne en exercice dans ce pays en proie à d’importantes violences depuis plusieurs mois. Une affaire trouble qui aurait été menée avec la complicité d’un ressortissant Centrafricain, et pour laquelle les éléments gabonais auraient usé de manière frauduleuse du papier à en-tête officiel de la Minusca. Depuis, le doute règne au sein des populations centrafricaines et dans les rangs de la Minusca, qui entend connaître le fin-mot de cette histoire pour le moins honteuse et rocambolesque. Aussi, «respectueux de ses engagements internationaux», le gouvernement a donné son accord pour qu»une enquête Gabon/ONU soit diligentée le plus tôt possible, conformément aux dispositions du Mémorandum d’accord entre les Nations-unies et les pays contributeurs de troupes. Pour mener à bien cette enquête, deux officiers de la police judiciaire de la gendarmerie nationale, présents sur place en République Centrafricaine, ont récemment été désignés.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. LA LEYOU dit :

    L’Armée en OR, doit répondre à certaines exigences et les mésures d’accompagnements suivent mais…? Si les conditions sur le terrain relèvent de la mandicité imposer par les décideurs, que feront les agents pour survivre et non pour vivre?

  2. le gabonais d'en bas dit :

    Eh oui ça se passe au pays de l’émergence, ils sont tous lourdement responsables dans cette honteuse affaire, les têtes doivent tombées sinon!!!

  3. moulamba boniface dit :

    ah ah quelle injustice,les politiques déchirent le pays et les militaires payent prix fort de leur génosité

  4. l'ombre qui marche dit :

    Quel accord le gouvernement a donné? Le gabon a t’il les moyens de s’opposer à la minusca si des soldats français sont sous enquête ce n’est pas des soudards qui vont y échapper si ces deux hurluberlus avaient fait cela au gabon le régime les aurait excuser LOURDEMENT comme dans l’affaire où akassaga(un béninois décidément !) tabasse un policier gabonais !

  5. matombi dominique dit :

    bonsoir madame la presidente de l,union africaine nous africain que nous somme on ce demande que fait l,union africaine madame vous devez empeché des asoiffé de pouvoir en afrique d,agir comme ils veulent limité les mandat a tous les pays africain 1 mandat renouvelable une fois l,election a deux tours reprendre tous les projet de kadaffi les etats unies d,afrique

  6. Sabrina dit :

    S’ils sont coupables , qu’ils paient

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