Célébrant son douzième anniversaire, le 20 mai dernier à Libreville, le premier établissement de microfinance de 2e catégorie du pays, a dressé le bilan de ses activités. La structure a également évoqué ses enjeux et défis avec, en ligne de mire, une plus grande implication sociale.

Mvé Assoumou (à droite) et son adjoint (Léonard Gassré) face à la presse, le 20 mai 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Le directeur général de Finam prononçant son discours. Et quelques moments de la cérémonie. © Gabonreview

Créée en 2005, la Financière africaine de microprojets (Finam) a célébré son 12e anniversaire, le 20 mai dernier à Libreville. A cette occasion, la direction générale du premier établissement de microfinance de 2e catégorie du pays, a jeté un regard rétrospectif sur les actions développées jusqu’ici. «Au cours de ces douze dernières années, Finam s’est développée rapidement», a lancé le directeur général de l’établissement de microfinance.

Gilbert Mvé Assoumou a indiqué que l’offre des services de sa structure a amplement évolué, d’un produit unique au départ à un éventail plus large. En effet, «Finam propose désormais des services d’épargne sous plusieurs formes, des transferts d’argent et d’assurance se sont greffés sur le microcrédit, pour offrir aux populations nécessiteuses, une gamme de micro services financiers simples et accessibles», a-t-il souligné.

Le directeur général de Finam a également rappelé que sa structure s’est engagée dans l’extension géographique, appuyée par une infrastructure technologique de qualité. «Parti de rien, nous servons aujourd’hui plus de 80 000 clients dans 16 agences touchant six des neufs provinces que compte le Gabon», a déclaré Gilbert Mvé Assoumou, soulignant que «cette interconnexion entre les différentes unités formant notre réseau permet d’assurer (…) la sécurité et l’efficacité des opérations et des données».

Par ailleurs, évoluant dans un secteur en perpétuelle mutation, Finam a développé des alliances stratégiques avec d’autres organismes et instances gouvernementales. Dans ce sens, le patron de Finam a évoqué les partenariats avec les opérateurs de transfert d’argent et de téléphonie mobile.

Il a également présenté au personnel et autres partenaires, les perspectives de la structure de microfinance. «Notre ambition est que Finam devienne un référent majeur du marché de la microfinance, capable de délivrer des services financiers adaptés à grande échelle ; afin d’apporter un impact conséquent à la réduction de la pauvreté», a annoncé Gilbert Mvé Assoumou.

«Dans cette perspective, nous devons réussir à intégrer durablement notre institution dans le secteur financier. Et réussir à attirer les ressources commerciales plus abondantes, pour les transmettre à notre clientèle cible», a-t-il ajouté.

Conscient du rôle social de toute entreprise, le patron de Finam a estimé que sa structure pêche sur ce plan. «Nous avons des devoirs envers les communautés locales et les collectivités dans lesquelles nous vivons et travaillons. ». L’ambition de Finam, qui envisage s’implanter au Congo et au Tchad, après le Togo, est de devenir le chef de file de l’engagement social, «pour entretenir les liens privilégiés avec les associations».

 
GR
 

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