La pluie qui s’est abattue dans la nuit du 15 mars a submergé plusieurs quartiers de la capitale gabonaise.

Vue des des quartiers de Libreville inondés d’eau, le 15 mars.© D.R.

 

Libreville s’est réveillée le matin du 15 mars, transi de froid et les pieds dans l’eau. La forte pluie qui s’est abattue sur la capitale gabonaise, peu après 23 heures et qui s’est poursuivie jusqu’à la mi-journée a fortement perturbé la quiétude des Librevillois, avec de dégâts dans plusieurs quartiers.

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Dans le nord de la capitale, Agondje s’est réveillé gorgé d’eau comme une belle éponge. Les quartiers Amissa, Derrière le Centre hospitalier universitaire (Chul), Carrefour Entraco, Carrefour de la paix, etc étaient tous sous l’emprise des eaux de ruissellement. Aux Charbonnages, la chaussée a été submergée au niveau du Lac bleu.

Le paysage était pratiquement identique de IAI à la Fopi au quartier IAI, en passant par la zone industrielle d’Oloumi, où la voie publique et les devantures des plusieurs habitations étaient immergé.

À Nzeng-Ayong la voie qui mène du stade au dispensaire public a été littéralement emprisonnée par les eaux de ruissellement, empêchant toute circulation. L’axe PK6-Pk9, en passant le marché banane, a connu la même étreinte de la dame pluie. À Kinguélé, sous la poussée du torrent, un gros arbre s’est écrasé sur une maison et un véhicule stationné devant celle-ci.

Ces quelques faits ne sont qu’un échantillon des dégâts occasionnés par cette pluie qui annonce le début de la grande saison des pluies. Le pire reste à venir, si les dispositions ne sont pas prises pour curer les caniveaux.

Auteur : Jean Timothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. L’illettré du Littré dit :

    Toute une ville devenue Moise à sauver des eaux. Hélas, la princesse Pharaonne qui sauva le petit Moise ne se promène jamais dans ces quartiers-là. De toute façon, elle est en voyage.

  2. la maison dit :

    messieurs les torts sont partagés

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